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Sécurité

Une ville sûre et respectueuse. Le droit de vivre en sécurité est le premier des droits de l’homme. Ce sont les plus faibles, les plus fragiles de notre société, dans les quartiers populaires, les femmes, les jeunes, les personnes âgées qui sont victimes de toutes les formes de délinquance. Se sentir en sécurité est une condition fondamentale à l’épanouissement personnel et est le fondement du vivre ensemble. La sécurité est l’affaire de tous et un droit fondamental de tous. Elle doit faire l’objet d’une approche sur mesure selon les communes, les villes et les quartiers.
Une vraie police de proximité

Renforcer les effectifs des îlotiers de manière à ce que chaque commissariat puisse disposer de sa propre brigade de police de quartier (BTS) ayant pour tâches principales :

  • de patrouiller proactivement (à pied, à vélo, en véhicule ou à cheval), 7 jours sur 7, de manière à « voir et être vu », « connaître et être connu » (contacts avec les habitants, commerçants et asbl) dans leur quartier ;
  • d’organiser des actions ayant pour objectif de combattre les phénomènes criminels, les incivilités et la délinquance environnementale.

Un personnel policier renforcé compétent pour le même quartier créera un lien constant entre le quartier et l’équipe et permettra d’améliorer l’efficacité des interventions, le lien avec la population, et la connaissance des quartiers.

Renforcer la présence de civils, de préférence de gens venant du quartier, dans les accueils de première ligne (front desk) des commissariats de quartier.

Renforcer les moyens nécessaires pour effectuer des patrouilles à vélo et à cheval de manière à ce que chaque district puisse disposer de sa brigade cycliste, de patrouilles à cheval et de maîtres-chiens.

Préserver autant que possible les îlotiers des missions liées au rôle de capitale de Bruxelles de manière à ce qu’elle puisse se concentrer sur ses missions de proximité. Cet objectif passera par un renforcement des effectifs de la Réserve nationale (FERES) de manière à permettre aux îlotiers et aux inspecteurs de quartier de rester dans leur quartier et de se concentrer sur leurs missions de proximité.

Scinder le district de police n°2 de Laeken et créer un nouveau district de police pour Neder-Over-Hembeek, De Wand et Haren disposant :

  • des infrastructures et équipements nécessaires ;
  • de sa propre brigade d’intervention (BTI) de manière à pouvoir intervenir rapidement, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, en cas d’incident sur Neder-Over-Hembeek, De Wand et Haren ;
  • d’une brigade de police de quartier (BTS) renforcée permettant d’assurer au mieux les missions de police de proximité sur Neder-Over-Hembeek, De Wand et Haren.

La création de ce nouveau district permettra par ailleurs au district de Laeken de se concentrer exclusivement sur ses missions de police de proximité à Laeken.

Favoriser la rencontre entre la police et la population par l’établissement d’une véritable police de proximité, à pied, à vélo et à cheval. Développer une véritable police à vélo dans chaque quartier de la Ville qui aura notamment comme missions ordinaires d’assurer une police de proximité et de réaliser des patrouilles mais aussi des missions spécifiques d’accompagnement de ramassage scolaire à vélo ou de sorties à vélo dans le cadre scolaire.

Promouvoir l’ancrage local des agents de première ligne. Cela se fera en engageant plus de policiers issus de la commune et en renforçant la présence des populations de différentes origines dans la police grâce notamment à une nouvelle politique de promotion et de formation , notamment pour les compétences linguistiques.

Créer une « Maison de la sécurité » au sein de chaque commissariat de quartier. Celle-ci sera un lieu de coopération entre tous les acteurs de la sécurité. Cette maison sera en outre le lieu où les citoyens pourront manifester leurs attentes en termes de sécurité et de lutte contre les incivilités. Ils pourront également attirer l’attention des autorités communales et de la police sur les nuisances et faits dérangeants à travers un « conseil de prévention et de sécurité ». Ce conseil sera composé des représentants des habitants, de tous les opérateurs publics et associatifs et il devra se réunir avec le commissaire de quartier une fois tous les deux mois pour discuter de la sécurité, relever les problèmes qui se posent, faire part des inquiétudes, etc.

Améliorer l’écoute des victimes, y compris pour des délits dits « mineurs » (comme le vol de vélos), lors des dépôts de plainte.

Assurer un financement suffisant de la zone de police de Bruxelles-Ixelles.

Prévoir un commissariat renforcé par quartier ouvert la nuit et un doublement de policiers de quartier et réorganiser la police communale de manière beaucoup plus décentralisée et proche des habitants.

Un plan de sécurité établi par quartier avec les habitants

Réaliser une évaluation approfondie, sur la base d’audits et d’enquêtes menées auprès des habitants, afin d’évaluer leurs besoins en ce qui concerne la sécurité, le rôle à jouer par la police locale, les moyens matériels et humains mobilisés, l’organisation et l’efficacité des actions policières.

Adopter un nouveau plan zonal de sécurité et une « Charte de la police locale » qui visent à moderniser la police bruxelloise et à la rendre plus efficace :

  • en lui donnant désormais comme première priorité la mission de proximité ;
  • en décentralisant et en responsabilisant davantage les officiers et les agents ;
  • en la différenciant de la police fédérale et les autres polices locales ;
  • en renforçant sa collaboration avec la police fédérale ;
  • en renforçant les compétences de management et de gestion des ressources humaines et en modernisant son organisation.

Elaborer, dans le cadre du plan zonal de sécurité, un « plan de prévention et de sécurité » de 6 ans, par quartier, après une phase de consultation et de rencontres avec les habitants et les acteurs éducatifs, économiques et sociaux :

  • en prévoyant les actions de prévention ;
  • en évaluant la présence policière ;
  • en estimant les aménagements urbains nécessaires (éclairage, visibilité dans les endroits publics, propreté, etc.) ;
  • en organisant des évaluations constantes.

Mettre sur pied, par quartier, un « Conseil de prévention et de sécurité », composé des représentants des habitants et des acteurs publics et associatifs, qui se réunirait tous les deux mois avec les représentants du commissariat de quartier pour faire le point sur la sécurité, aborder les problèmes et les inquiétudes des habitants.

Développer et valoriser le travail d’évaluation approfondie des plans de prévention. Créer des postes d’analystes stratégiques à cet effet. Englober l’ensemble des actions, projets et propositions afin de développer une seule vision cohérente et efficace.

Une seule coordination des acteurs de prévention par quartier

Revoir la mission des équipes BRAVVO , revaloriser le métier et développer les compétences des gardiens de la paix et des agents de prévention.

  • Crédibiliser les gardiens de la paix en évitant d’engager des personnes peu motivées ce qui est aujourd’hui le cas via l’intégration des ALE.
  • Réaffecter certains effectifs de BRAVVO vers des missions de prévention plus concrètes telles que la sécurité aux abords des écoles (en ce compris la réintroduction des rangs scolaires), les surveillants dans les écoles, la propreté dans la ville, les écoles de devoir.

Mettre en place une coordination des acteurs de prévention par quartier, impliquant l’ensemble des services actifs dans le secteur de la prévention jeunesse (asbl Bravvo, police, acteurs associatifs jeunesse, services de l’aide à la jeunesse, responsables scolaires, gardiens de parc, agents de la propreté, PMS) qui devraient se rencontrer toutes les 6 semaines pour définir les actions à mener, répartir les missions, les plages horaires et les publics cibles, sur la base de l’évolution des besoins et des problèmes du quartier. Cette meilleure collaboration pourra se faire :

  • en harmonisant les statuts, les missions et le contrôle des agents de prévention
  • en professionnalisant la formation des stewards et gardiens de parc
  • en uniformisant les couleurs et logos de tous les agents de proximité ;
  • en renforçant leur nombre et leur rôle, notamment de médiation dans les conflits.

Etudier la possibilité de nouer des accords entre BRAVVO et la STIB pour mettre des agents de prévention sur les lignes de bus et de tram les plus sensibles du réseau.

Prévenir les conflits :

  • en désignant un médiateur par complexe de logements sociaux chargé de résoudre et prévenir les conflits ;
  • en lançant le label des « cafés futés » qui s’engagent à respecter certaines règles (contrôle alcool, drogues, présence d’enfants etc.).
Plus de surveillance et de contrôle

Augmenter les caméras de surveillance dans les lieux publics, les endroits dangereux, les abords des écoles, des métros et autres lieux déterminés par le futur Conseil de prévention et de sécurité, dans le respect des dispositions légales qui protègent la vie privée. Créer une cartographie des lieux où placer des caméras.

Mettre en place des « patrouilles vidéo » chargées d’analyser en temps réel les données enregistrées par les caméras de surveillance disséminées sur le territoire de la Ville et connectées avec le dispatching et les la police de proximité.

Assurer, de manière renforcée, la sécurité de tous dans les transports en communs en mettant en œuvre le Plan de Sécurisation des transports en communs mis en place par la Ministre de l’Intérieur. [Cab.] Développer des actions spécifiques avec la STIB et la SNCB pour la surveillance et la prévention dans les gares et les stations de trams et de métro, de même qu’à l’intérieur des bus, trams et métros :

  • en renforçant les contrôles du soir dans les stations de métro ;
  • en demandant à l’Etat fédéral une présence permanente du personnel de la STIB et d’équipes policières pendant la journée ;
  • en rénovant les stations les plus délabrées.

Protéger les professions à risque :

  • en mettant sur pied des patrouilles destinées à la surveillance des commerces à risque (pharmacies, stations-service, banques, night shops, hôtels, grands magasins) ;
  • en développant un « plan de protection des professions à risque » (librairies, stations-service, ou encore médecins et infirmiers à domicile, pharmaciens de garde,…).
Lutter davantage contre le sentiment d’insécurité

Combattre le sentiment d’insécurité et développer une politique de sécurité intégrée. L’insécurité à Bruxelles est un fait. Cependant, elle doit être relativisée et mieux appréhendée. Bruxelles n’est pas la première ville du pays en termes de taux de criminalité mais bien la cinquième derrière Liège, Charleroi et les deux grandes villes flamandes : Anvers et Gand. Si la criminalité reste trop élevée à Bruxelles, nous ne vivons pas dans une ville coupe-gorge qui serait le nouveau Chicago européen. Le problème qui nous paraît ici le plus criant est le sentiment d’insécurité.

Rendre la ville propre car la propreté est indissociable du sentiment de sécurité.

Redynamiser les conseils de police. Prévoir une formation pour les conseillers de police qui entrent en fonction mais il s’agit aussi de revoir le mode de fonctionnement des conseils qui doivent être un véritable lieu de débat sur les politiques urbaines de sécurité.

Favoriser la mixité commerciale des quartiers commerçants notamment en renforçant les sanctions en cas d’infraction au règlement communal destiné à éviter la prolifération des night shops et des phone shops.

Doter la commune d’un « plan lumières » réactualisé tenant compte des dernières technologies d’éclairages, moins énergivores, en y intégrant l’illumination des bâtiments phares de la commune, au moins en soirée ! Ce « plan lumières » doit aussi améliorer l’éclairage des passages piétons, indispensables pour la sécurité de ces derniers.

Des femmes, des ados et des aînés mieux protégés

Etablir un plan spécial de lutte contre la violence intra ou extrafamiliale à l’égard des femmes, et contre la délinquance à l’égard des adolescents et des aînés.

Etablir un plan de lutte contre les Bandes urbaines.

Permettre à la police de proximité d’émettre des avis d’interdiction temporaires de fréquentation de certains lieux sensibles à l’encontre des leaders des bandes urbaines.

Installer une ligne verte « SOS racket » permettant aux élèves et aux parents de s’adresser à la police de quartier.

Plus de suivi et de sanctions rapides

Renforcer la lutte contre les incivilités et la délinquance environnementale et les amendes administratives, notamment par une verbalisation automatique et des sanctions rapides.

Exercer une pression maximale pour lutter contre les lenteurs et le laxisme des parquets dans les affaires de criminalité impliquant des multirécidivistes.

Organiser régulièrement des opérations de contrôle du respect social :

  • en sanctionnant le tapage nocturne ;
  • en contrôlant notamment les établissements qui ne sont pas en règle.

Veiller davantage au respect des « zones 30 ».

Tripler le service de prestations d’intérêt général et de mesures alternatives de la Ville qui prend en charge les jeunes immédiatement dès la première incivilité :

  • en augmentant son encadrement de manière significative ;
  • en le faisant agréer par le niveau communautaire ;
  • en mettant en place, dans chaque service de la ville, une équipe chargée de déterminer et d’assurer l’encadrement des peines d’intérêt collectif (nettoyage de tags et de bâtiments publics, services de propreté, peinture et petites réparations dans les espaces communs des logements sociaux, services aux personnes etc.).

Organiser une information constante entre autorités et un contrôle systématique sur les détenus en liberté conditionnelle et les délinquants sexuels. Du ressort de la Justice !

Revoir le système de financement des zones de police et la norme KUL

Chacun doit pouvoir vivre sans peur liée à sa sécurité. Améliorer la situation actuelle est une condition nécessaire à la réussite du défi bruxellois.

Revoir le système de financement des zones de police et la norme KUL. L’objectif poursuivi est de donner plus de moyens aux zones bruxelloises. A titre comparatif, une commune bruxelloise dépense en moyenne 251 €/hab. pour le financement des zones de police contre 126 € en Flandre et 111 € en Wallonie.

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