Suite à ma question posée au Conseil communal de Ville de Bruxelles, à propos du bureau pour les étrangers à la Ville de Bruxelles, voici en résumé la réponse du Collège.
La réponse de l’Echevin de l’Etat civil se résume comme ceci: L’afflux engendré par le Bureau des Etrangers, en plus des services de la population, posait des problèmes en terme d’espace, de sécurité et de gestion du travail. D’où la décision de fermer ce bureau à Bockstael et de rapatrier le service vers le centre administratif. il confirme qu’à Bockstael aucune solution n’a pu être trouvée en interne (police, Service Démographie, Service Culture, Régie foncière) et qui aurait permis de rendre au Service Démographie les guichets de la partie gauche de la salle des guichets qui lui étaient pourtant destiné – dommage que la Ville n’ai pas pu s’accorder avec elle-même – et d’ajouter que personne n’était prêt à le financer. Il est en tout les cas clair qu’il n’y a pas de volonté aujourd’hui d’aller dans ce sens… -adieu donc la véritable décentralisation lancée sous la précédente législature –
Par ailleurs, l’Echevin reconnais le temps d’attente “long” -c’est un euphémisme!- pour le Bureau des étrangers. il assure que cela est du à la complexité de la législation (une inscription peut par exemple demander jusqu’à une heure), et au fait que le nombre d’étrangers est sans cesse croissant. Il se défend de vouloir offrir un système “à deux vitesse”. Que l’antenne “Louise” permet d’accueillir en partie les personnes passant déjà par le e-guichet et que l’agent travaillant au Parlement européen y est dans le cadre d’un “partenariat”… pour traiter des dossiers “spécifiques” tout comme la Ville le fait déjà pour les demandeurs d’asile au Petit Château et très bientôt au Centre d’accueil de Neder-Over-Heembeek. Finalement, l’Echevin assure que tout sera réglé en octobre prochain, car tout devrait se faire par e-guichet et sur rendez-vous. – c’est magique!
Ceci dit, je reste sur ma faim et plusieurs questions me taraudent: comment vont faire les étrangers, âgés, précarisés, sans ordinateurs ou ne maitrisant pas encore convenablement l’une de nos langues nationales?
Ne pourrait-on pas laisser plusieurs choix aux personnes? L’ e-guichet, et pour ceux pour qui c’est trop complexe, la possibilité du rdv ou encore de faire la file ( du coup moins longue) ?
Le service démographie est un service public! Il est parfois bon de rappeler que cela signifie, “un service pour tous” !