Le courage Brussel durven veranderen / Dos altait moyin om Bruxsel te changèiren EN SAVOIR PLUS de changer Bruxelles

Le courage de changer Bruxelles

Retrouvez ici notre programme pour les élections communales du 13 octobre 2024
TÉLÉCHARGER ICI NOTRE PROGRAMME POLITIQUE CITOYEN 2024-2030

INTRODUCTION

Avoir le courage de changer Bruxelles, c’est vouloir une ville qui a une âme, où les citoyens sont au coeur de l’action politique, une ville qui respecte et implique ses habitants, qui réussit la transition écologique et numérique, qui renforce les solidarités, l’inclusion et le lien social, qui s’organise pour les familles et qui soutient les porteurs de projets, qu’ils soient commerciaux, économiques, sociaux, culturels, associatifs ou autres.

Bref : Une ville avec et pour les citoyennes et citoyens et qui veille à la qualité de vie de chacune et chacun.

Deux Législatures et Autant de Crises
En douze ans, Bruxelles a vécu de nombreux événements qui l’ont marquée et qui appellent à une analyse et à des actions au-delà de l’émotion pour panser certaines plaies et préparer l’avenir pour toutes et tous. Entre 2012 et 2024, Bruxelles a ainsi connu une crise de la gouvernance (‘Samusocial’, etc.), une crise migratoire (parc Maximilien…), les attentats du 22 mars 2016, une pandémie, une guerre à nos portes ayant entraîné une crise énergétique, une crise de la sécurité notamment liée au trafic de drogue (incidents et émeutes au centre-ville) provoquant une tension de la cohésion sociale. De bonnes réalisations ont vu le jour, mais aussi des échecs politiques de l’équipe dirigeante : politique événementielle démesurée, un stade qu’on continue à rafistoler sans vrais projets, une gestion chaotique du piétonnier, une mise en place dogmatique du plan ‘Good Move’ qui a opposé les utilisateurs au lieu d’apaiser la Ville…

…Autant de soubresauts qui viennent s’ajouter aux enjeux structurels auxquels fait face la Ville : démographie, cohésion sociale, lutte contre la pauvreté, mobilité, transition écologique et qualité environnementale.

Rénover la ville tout en ayant le courage de quitter cette frénésie folle des chantiers partout et tout le temps, qui exaspèrent et minent le quotidien des Bruxelloises et des Bruxellois !

Bruxelles est naturellement une ville vivante et bouillonnante. Terminons les chantiers en cours, limitons et surtout planifions mieux les nouveaux chantiers en pensant d’abord à la qualité de vie des citoyennes et citoyens. Cette surenchère de chantiers rend bien souvent le fameux slogan ‘la Ville à dix minutes’ tout simplement irréaliste ! Développer, embellir, aménager la Ville, oui ! Mais avec plus de respect, de méthode, et moins de désagréments pour ceux qui y vivent, y travaillent, ou y sont en visite.

Bref : Ce n’est pas le travail qui manque !

Bilan
Le bilan de la Ville est loin d’être satisfaisant et ce sur plusieurs aspects :
1 – La sécurité et le sentiment de sécurité n’ont pas avancé, et ont même reculé. Aujourd’hui, le trafic de drogue et la violence, qui sont liés, s’installent dans notre Ville. La réaction est insuffisante ;
2 – La cohésion sociale reste un enjeu, avec une approche trop clivante et non inclusive, créant la méfiance au lieu de susciter l’adhésion. Nous vivons un ‘apartheid’ de fait… il faut en sortir !
3 – La politique de l’emploi et de la formation a été entièrement négligée, peu de projets nouveaux ont été lancés ;
4 – L’offre de logements sociaux reste trop faible et trop peu de rénovations ont été entreprises pour ceux existants qui se retrouvent en piteux état ;
5 – La culture a été progressivement remplacée par du divertissement de masse de ‘consommation’ gommant les particularismes qui font Bruxelles, sacrifiant au passage la création locale et la dynamique culturelle propre;
6 – La propreté laisse toujours autant à désirer. La politique encore une fois dogmatisme de la suppression des poubelles ne répond pas à cet état de fait ;
7 – La mobilité a régressé, avec le plan ‘Good Move’ qui a fait quasi l’unanimité contre lui car il est punitif et non enthousiasmant. La vision et la mise en oeuvre de ce plan ont été caricaturales et binaires ! Elles ont eu pour conséquence de dresser les gens les uns contre les autres, plutôt que de les enthousiasmer autour d’un projet bénéfique pour notre santé, notre air, notre mobilité et donc pour la dynamique de notre Ville ;
8 – Les quartiers périphériques comme Laeken, NOH, Haren, le quartier Louise et le quartier européen restent les grands oubliés par rapport au centre-ville ;
9 – Les commerces ont été peu soutenus, et dans les faits, c’est encore le cas pour les quartiers souffrant de longs et pénibles travaux. Par ailleurs, la logique de la Ville consiste à privilégier les grandes enseignes face aux petits commerces de destination et de proximité. Cela a eu pour conséquence de diminuer la qualité de l’offre, et sa diversité en a pris un coup ;
10 – Le rapport à l’associatif et au secteur privé de manière générale, ont eu tendance à phagocyter les initiatives citoyennes, associatives et privées, au profit de projets publics parfois plus coûteux et/ou moins souples, et dès lors moins efficaces.

Objectifs
Nous voulons réorienter le cap de Bruxelles vers ses habitants, vers leur environnement urbain et leur qualité de vie. Les Engagés et le CD&V veulent mettre un terme à ces majorités qui ont privilégié les grands projets au détriment de la vie des quartiers, et surtout de leurs habitants.

Nous voulons revenir au pouvoir avec 5 objectifs :

1 – Continuer à améliorer la gouvernance de la Ville, pour une Ville avant tout orientée vers celles et ceux qui la composent, modifier les comportements politiques, dynamiser la démocratie locale par la transparence et la participation ;
2 – Déployer une politique visant les 0-25 ans afin d’appuyer les familles dans leur éducation ;
3 – Réinsuffler une identité propre à la Ville, via trois leviers : culture, commerce, et espaces publics ;
4 – Renforcer le lien social, en renforçant la solidarité, en soutenant la dynamique associative et la vie des quartiers ;
5 – Susciter l’adhésion et l’enthousiasme pour réussir la transition écologique, numérique, et de la mobilité.

Ces objectifs seront atteints à travers un programme d’actions transversales qui couvrent les différentes compétences de la Ville de Bruxelles.

6 grandes thématiques

  1. Une ville à votre service (éthique, méthode degouvernance, démocratie locale et participation citoyenne, population et d&mographie)
  2. Une ville accueillante (logement, handicap, espaces publics et espaces verts, propreté, mobilité, aménagement du territoire)
  3. Une ville qui vous protège (sécurité, santé, action sociale, solidarité, lutte contre la pauvreté, environnement-énergie-climat)
  4. Une ville qui vous accompagne tout au long de votre vie (familles, crèches, seniors, enseignement, emploi et formation)
  5. Une ville stimulante (économie et commerce, rayonnement international-Bruxelles en grand, Bruxelles- capitale numérique, jeunesse, sport, culture)
  6. Une ville inclusive et participative (interculturalité, convivialité, associatif et charte)

Une ville à votre service

La crise de la gouvernance qu’a traversée la Ville de Bruxelles ces dernières années est révélatrice du fonctionnement d’un monde politique ancien finissant dont nous ne voulons plus. Estompement de la norme, excroissance pathologique des structures para-communales,… Les Engagés et le CD&V ont été en pointe dans la réforme de la gouvernance entreprise depuis juillet 2017 en demandant les premiers, et à plusieurs reprises, une réunion majorité-opposition visant à redéfinir les grands principes de l’éthique à la Ville de Bruxelles, et à prendre des règles strictes en matière de rémunération, incompatibilités et cumuls de fonctions et diminution drastique du nombre de structures. Les décisions ont été prises, et certaines sont mises en oeuvre. Heureusement, cela a plutôt bien évolué. Mais nous pensons qu’il faut avoir le courage de se remettre en question et essayer d’encore améliorer la gouvernance !

1) Éthique

Afin de devenir une ville exemplaire en matière d’éthique la liste Les Engagés et le CD&V propose de :

1 – Faire signer un code de déontologie aux élus du conseil communal, du CPAS et de toutes les structures de la Ville reprenant les engagements en matière d’éthique et de transparence ;
2 – Organiser de manière systématique des séances de reddition des comptes des administrateurs publics devant le conseil communal ;
3 – Publier une ‘déclaration d’intérêts’ mise à jour et reprenant pour chaque membre du Collège et du CPAS les intérêts privés liés la situation personnelle ou professionnelle passée ou en cours, de nature à les placer le cas échéant en situation de conflit d’intérêt ;
4 – Rendre transparents les recrutements du personnel à la Ville et dans les asbl de la Ville, et poster toutes les annonces auprès d’Actiris ;
5 – Prévoir une présentation des candidats finalistes aux postes dirigeants devant le conseil communal avant la sélection définitive par le Collège ;
6 – Étudier la faisabilité de la rotation de certaines catégories de personnel entre les services afin d’éviter l’entre soi ;
7 – Mettre en place un système de protecteur des lanceurs d’alerte, indépendant du Collège, qui, en plus de ses missions d’Ombudsman (voir point suivant : Gouvernance) protégerait les lanceurs d’alerte qui voudraient dénoncer une fraude ou des pratiques illégales ou néfastes tout en protégeant leur anonymat ;
8 – Poursuivre les audits des structures de la Ville tant sur les aspects financiers et comptables qu’opérationnels, et ce afin de débusquer les dysfonctionnements éventuels ainsi que les doublons ;
9 – Offrir une formation à tous les élus sur leurs responsabilités et leurs devoirs ainsi que sur les règles éthiques en vigueur – idem pour les administrateurs publics.

2) Méthodes de Gouvernance
Outre l’exemplarité dans l’action des élus et de l’administration, il y a lieu de s’engager dans des principes modernes de gouvernance, à savoir la manière de gérer la Ville.

La liste Les Engagés et le CD&V propose de :

1 – Renforcer la culture de service au public en créant une fonction d’Ombudsman indépendant du Collège, qui peut aider les citoyens à défendre leurs droits face à l’administration ;
2 – Développer des synergies avec les communes limitrophes et la Région, pour des projets liés à la mobilité, le stationnement, le ramassage scolaire, la propreté, la gestion d’infrastructures limitrophes, mais aussi des projets entre écoles, centres culturels…
3 – Examiner les services qui sont aujourd’hui gérés par le CPAS ou par d’autres structures autour de la Ville et qu’il conviendrait de remettre dans le giron de la Ville soit pour des raisons de contrôle démocratique, soit pour des raisons d’efficacité et de cohérence des politiques soit pour éliminer des doublons.
3) Démocratie Locale et Participation Citoyenne
La révolution éthique et de la gouvernance passent nécessairement par la manière dont la Ville gère ses relations avec ses administrés. Pour nous, l’écoute et la proximité sont des éléments essentiels. Les citoyens sont le coeur du moteur de la Ville. Les Élus et l’administration sont en réalité à leur entier service.
Les élections ne doivent donc pas être le seul moment de choix offert aux citoyens sur les affaires de la cité, qui les regardent au premier chef. À chaque moment de la vie locale, le citoyen doit pouvoir intervenir. Les nouvelles technologies mais également les contacts humains directs doivent permettre de rendre cette interactivité réelle et tangible.
Les Engagés et le CD&V proposent de placer les citoyens au coeur du fonctionnement de la Ville et de ses structures, de manière permanente et transversale, et d’encourager les initiatives citoyennes. Car les habitantes et les habitants sont souvent les meilleurs experts en ce qui concerne leur ville et leur quartier.

Concrètement, voici notre proposition constructives et positives :

1 – Rédiger dès le début de la législature un ‘Pacte Citoyen’ qui reprendra une série d’engagements de la Ville à l’égard de ses administrés relatifs à la manière de les informer, les représenter, les associer et de les servir. Ce Pacte sera distribué à tous les habitants afin qu’ils soient informés du changement de paradigme et de la nouvelle culture démocratique au sein de la Ville ;
2 – Enfin travailler et terminer la refonte du règlement d’ordre intérieur du conseil communal, entamée sur la législature actuelle, mais jamais aboutie ;
3 – Mettre en place une plateforme Internet ‘Mon idée notre action’ à travers laquelle chaque citoyen, chaque association pourrait déposer une idée relative à l’amélioration de la Ville. Cette idée serait commentée et discutée par tous et des votes seraient possibles. Si l’idée dépasse un certain seuil à fixer (par exemple 1500 votes d’habitants de la Ville), alors elle doit nécessairement être prise en considération par le Collège, qui doit l’instruire, en réunissant le citoyen ou l’association à son origine, des experts et les administrations concernées. Le Collège doit ensuite proposer une action pour donner suite à l’idée, et motiver sa décision. S’il devait refuser l’idée, cela devra se faire sur base d’une motivation et d’une discussion publique ;
4 – Organiser des ‘audits populaires’ annuels, en associant les habitants au plus près dans l’évaluation des services de la Ville. Cette évaluation grandeur nature serait organisée pour un ou plusieurs départements et services de la Ville, comme une grande enquête de satisfaction étalée sur l’année : visites de terrain, rencontres avec les agents, journées portes ouvertes, questionnaire de satisfaction, panel d’usagers, notes électroniques, etc. Les habitants auraient l’occasion de mieux connaître leurs services tout en évaluant leur travail. Des recommandations seraient ensuite extraites de ces longs ‘audits populaires’ et le Collège chargé de les mettre en oeuvre.
5 – Poursuivre le développement des nouveaux budgets participatifs en augmentant les montants, sans grever les budgets habituels de l’entretien de l’espace public afin que les projets déterminés directement par les citoyennes et les citoyens ne soient pas limités à de petites initiatives, mais puissent aussi toucher à des éléments de changement réel et durable dans leur vie ou celle de leur quartier. Par ailleurs, organiser un concours d’idées de ‘business models’ (modèles économiques), pour des commerces originaux qui serait soumis au vote des citoyens du quartier et accompagner ces projets financièrement ;
6 – Mettre en place des séances d’informations publiques par l’administration communale expliquant le budget communal ainsi que les comptes ;
7 – Organiser un concours de magasin ‘brick-and-mortar’: une manière d’éviter les espaces non-occupés. Par exemple, avec l’organisation d’un concours d’idées de ‘business models’ : le quartier peut voter pour la meilleure idée ; puis l’entrepreneur sélectionné peut lancer sa boîte en installant un point de vente physique sans devoir payer de loyer pendant un an.

4) Population et Démographie
Les services de la démographie, de la population et de l’État civil sont le premier service pour un citoyen, souvent le premier contact pour un nouvel habitant. Ils se doivent d’être optimum car ils représentent aussi l’image de tout le fonctionnement de la Ville, de ses services, de ses satellites, tant en termes de qualité de service que de convivialité. Notre priorité reste de décentraliser les services au plus près des habitants, et nous nous réjouissons que cela soit en grande partie le cas ! Mais il faut encore élargir la palette des actes administratifs réalisables dans ces antennes, de mieux accompagner la dématérialisation des services tout en combattant la ‘fracture numérique’ et donc en préservant un contact humain réel.

Ainsi, la liste Les Engagés et le CD&V présente les propositions suivantes :

1 – Augmenter le nombre de services disponibles dans les antennes décentralisées ;
2 – Généraliser l’offre de services en ligne y compris par mobile (M-Gouvernement) ;
3 – Augmenter les heures d’ouverture en soirée et le cas échéant le samedi matin ;
4 – Développer un système gratuit d’écrivain public capable d’aider les personnes à remplir leurs documents et de les guider devant les bornes interactives ;
5 – Rendre les agents plus proches des citoyens en les valorisant et en les présentant via une brochure personnalisée.

Finances locales et personnel
La Ville, pour fonctionner, doit lever des taxes et disposer de financements d’autres niveaux de pouvoir, tout en générant des recettes sur base de certaines de ses activités. Ces recettes doivent continuer à permettre de financer l’ensemble des politiques tout en investissant dans l’avenir. À ce jour, la Ville réussit à gérer ses finances en ‘bonne mère bon père de famille’, en respectant un équilibre entre recettes et dépenses et en maintenant un taux d’endettement relativement bas, avec un niveau de taxation parmi les plus bas de la Région bruxelloise, et surtout inchangé depuis de nombreuses années. Toutefois, ces dernières années, les niveaux des coûts de fonctionnement ont augmenté de manière importante, pour partie en raison de l’augmentation des services, de l’inflation ou des coûts de l’énergie, mais pour partie aussi en raison d’efforts insuffisants en gestion des coûts, notamment dus à de nombreux gaspillages.

Concrètement, Les Engagés et le CD&V proposent de :

1 – Maintenir les additionnels IPP et de précompte immobilier au même niveau qu’actuellement ;
2 – Poursuivre une gestion active de la dette qui ne doit pas dépasser son niveau actuel autour de 10% du budget annuel de la Ville ;
3 – Optimiser les audits de dépenses par département afin de diminuer des coûts ;
4 – Poursuivre les rénovations thermiques des bâtiments de la Ville afin de diminuer notre impact carbone et les coûts de l’énergie ;
5 – Recourir à des achats groupés avec d’autres communes afin de diminuer les prix ;
6 – Développer le financement alternatif des projets ;
7 – Demander à la cour des Comptes de vérifier les comptes et budgets de la Ville de Bruxelles ;
8 – Améliorer l’offre de formation au personnel, tant linguistique que de compétences professionnelles et relationnelles.

Une ville accueillante

1) Logement
Les problèmes liés au logement sont nombreux et connus à la Ville de Bruxelles. Cherté des loyers, insalubrité, temps d’attente trop longs pour les logements sociaux, règles d’attributions pas toujours claires pour les demandeurs… pour ne citer que les plus importants. Les politiques régionales tentent de répondre à ces problèmes, à travers notamment le renforcement des Agences Immobilières Sociales, l’élargissement de l’allocation-loyer, la facilitation de l’accès à la propriété, ou encore les luttes contre les discriminations. Mais beaucoup peut se faire à l’échelle de la Ville de Bruxelles elle-même.

Les Engagés et le CD&V veulent miser sur le soutien à la création et/ou l’aménagement de nouveaux logements, notamment pour accueillir les jeunes ménages, faciliter l’acquisition des logements par les jeunes familles, promouvoir les nouvelles pratiques d’habitat. Mais aussi rénover, améliorer, isoler et prévoir la récupération des eaux de pluie dans tous les logements publics dont dispose la Ville (CPAS, SISP, Régie). Pour nous, il s’agit de poursuivre cette gestion en bonne mère ou bon père de famille, en maintenant inchangés les niveaux de taxation tout en développant des financements alternatifs. Il s’agit aussi de développer une gestion proactive visant à limiter les coûts de fonctionnement, notamment grâce au recours aux nouvelles technologies permettant la gestion optimale de la consommation d’énergie et de ressources grâce à un ‘monitoring’ sur base de données.

Ainsi la liste Les Engagés/Cd&V présente les propositions suivantes pour :

a) Les nouveaux logements
1 – Stimuler la création de logement privé par mesures fiscales et urbanistiques, en évitant de toucher à des terrains verts et en privilégiant les opérations de transformation et de rénovation ;
2 – Poursuivre le recours aux charges d’urbanisme ;
3 – Utiliser le levier des contrats de quartier pour développer du logement neuf notamment dans les zones en réhabilitation (cadastre des ‘dents creuses’ dans les quartiers) ;
4 – Poursuivre le développement de la création de logements au-dessus des commerces en accompagnant systématiquement les commerces concernés ;
5 – Soutenir la transformation de bureaux en logements mixtes ou en équipements par un système de primes ou d’exonérations fiscales ;
6 – Généraliser dans les cahiers de charge les bâtiments ‘modulables’ et lancer des concours d’architecture pour stimuler ce type de logements afin de permettre d’adapter plus facilement les habitations à l’évolution des familles ;
7 – Mettre sur le marché privé des logements de la Régie foncière afin, d’une part, de dégager des moyens nouveaux pour la construction de nouveaux logements et, d’autre part, de permettre l’acquisition de biens à des prix raisonnables.

b) Faciliter l’acquisition de son logement
1 – Lors de l’achat d’un premier logement, exonérer l’acheteur du paiement des centimes additionnels au précompte immobilier les deux premières années pour favoriser l’accès à la propriété. Améliorer l’information sur les dispositifs d’aide existants à l’accompagnement des foyers pour l’acquisition d’un logement (citydev !) ;
2 – Mieux informer et accompagner les habitants propriétaires sur aides existantes, sur leurs droits notamment de baisse du précompte immobilier en fonction du nombre d’enfants à charge.

c) Le nouvel habitat et le logement solidaire
1 – Développer les logements partagés et l’habitat intergénérationnel (type kangourou), qui permet à une personne âgée et seule vivant dans un grand logement d’accueillir un ou une jeune à prix modéré en échange d’une aide à domicile ;
2 – Ne plus systématiquement appliquer un statut de cohabitant par le CPAS pour les occupants d’un logement groupé dès lors qu’il s’ en suivrait des pertes de droit, particulièrement pour les Mineurs non accompagnés, des jeunes en cohabitation, etc. ;
3 – Organiser un salon de l’habitat groupé et du logement solidaire visant à promouvoir et à faciliter ce type d’habitat.

d) Le logement abordable
1 – Doubler les capacités de l’agence immobilière sociale qui permet de trouver des loyers plus bas dans les locations privées, avec une garantie de paiement et une gestion sécurisante pour le propriétaire ;
2 – Objectiver davantage les attributions de logements publics.

e) Le logement social
1 – Continuer à rénover les logements sociaux existants notamment en termes d’isolation thermique et phonique, et privilégier la transformation de bureaux en logements sociaux tout en continuant à en construire de nouveaux. Cela aura pour effet d’augmenter l’offre sociale en évitant les vides locatifs et en mettant sur le marché de nouveaux logements, sans passer par la création de nouveaux immeubles ; ainsi que d’améliorer la mixité sociale par la dispersion géographique des appartements sociaux ;
2 – Investir dans les petites rénovations des communs et des abords des logements sociaux en utilisant un budget ‘Entretien de la Ville’ à cet effet ;
3 – Améliorer les espaces communs en aménageant des aires de jeux, des terrains de sports, des pelouses et parcs accessibles à tous les âges ou en modernisant les infrastructures existantes ; en entretenant les halls d’entrée et espaces communs (nettoyage, peinture plus fréquents) ; en créant dans chaque complexe des lieux de rencontre (salles pour les enfants et pour les jeunes, écoles de devoirs, locaux permettant la vie citoyenne, la création artistique, etc.) ;
4 – Proposer plus de logements sociaux pour familles nombreuses (appartements plus grands) et continuer à isoler systématiquement thermiquement les logements sur l’ensemble des sites de logement social bruxellois ;
5 – Sécuriser les logements : installer des caméras de surveillance, ne plus supprimer les concierges mais au contraire augmenter leur nombre. Augmenter quotidiennement le nombre de petites réparations (boîtes aux lettres, sonneries, halls, cages d’escalier, ascenseurs …) et créer un service ‘réparations urgentes’ au sein des SISP. La sécurité ne peut être uniquement le fait du matériel. Il faut de l’humain, de la prévention et de la répression ;
6 – Humaniser et renforcer l’accompagnement social et la qualité de l’accueil et de l’écoute des occupants par les responsables notamment grâce à des formations à la diversité, à la gestion des conflits, à la médiation ;
7 – Améliorer l’organisation des logements sociaux en contrôlant le respect des critères objectifs d’attribution et le système de dérogation sociale, et en réintroduisant dans celui-ci la possibilité de dérogation spatiale.

f) Régie foncière
Réformer le fonctionnement de la Régie afin d’en faire un levier plus efficace et plus performant sur le marché du logement à Bruxelles
1 – Ramener toutes les propriétés publiques de logement (CPAS, etc.) dans une seule Régie foncière ;
2 – Exploiter davantage le cadastre des propriétés de la Ville afin de les affecter au logement (par exemple: vendre pour investir ou transformer pour affecter au logement) ;
3 – Interdire aux Échevins l’accès aux logements de la Régie ;
4 – Réduire sur base d’un audit les charges des logements de la Régie et du CPAS afin de diminuer les dépenses des locataires ;
5 – Créer un service de maintenance et réparations d’urgence pour réduire le délai d’intervention chez les locataires ;
6 – Augmenter le nombre de logements pour familles nombreuses : moduler les critères par rapport au nombre d’enfants et revoir les normes spatiales ;
7 – Mettre sur le marché privé des logements de la Régie foncière afin d’une part de dégager des moyens nouveaux pour la construction de nouveaux logements et d’autre part de permettre l’acquisition de biens à des prix raisonnables.

g) Les logements d’urgence
En situation d’urgence, lorsqu’un locataire doit quitter son logement pour toute une série de raisons, la Ville doit pouvoir assurer un accueil transitoire et temporaire. Elle doit aussi pouvoir anticiper ce genre de situations notamment en encourageant le recours aux garanties locatives.

Les Engagés/CD&V proposent de :
1 – Doubler le nombre de logements d’insertion et de transit ;
2 – Développer et soutenir les initiatives en matière d’habitats légers ainsi que les logements modulaires, qui offriront une possibilité de logements d’urgence et de transit à l’égard de personnes précarisées ou de personne qui se retrouvent à la rue suite à un incendie ;
3 – Lutter contre les marchands de sommeil en lien plus étroit avec les agents de la Ville, la Région, la police et les associations actives dans les quartiers, en lien avec la recherche de solutions de relogement pour les familles ;
4 – Renforcer les dispositifs pour les sans-abris (CASU) en soutenant les acteurs régionaux tant publics que associatifs, en augmentant les lits accessibles toute l’année en permettant aux sans-abris de déposer leurs effets en toute sécurité et de faire garder leurs animaux de compagnie ;
5 – Renforcer les politiques d’aide aux sans-abris et favoriser leur inclusion dans la société selon l’approche ‘Housing First’. Bénéficier d’un toit est la première étape de la réinsertion sociale.

2) Handicap
La Ville appartient à toutes et tous. C’est notre credo.
Une personne porteuse d’un handicap doit pouvoir jouir de la Ville, de ses services, ses espaces publics, ses rencontres, ses charmes et ses plaisirs !
Les Engagés et le CD&V veulent faire une priorité de la transformation radicale de la Ville et de son aménagement afin qu’elle soit adaptée à toutes et tous, en termes physiques mais aussi en termes d’accueil. C’est pourquoi nous voulons intensifier la mise en pratique du plan global pour les personnes porteuses de handicap, qui couvre l’aménagement des voiries aux logements et les infrastructures publiques, en passant par l’emploi et l’accompagnement médico-social.

Concrètement, la liste Les Engagés/CD&V propose de :
a) Mieux adapter Bruxelles aux besoins des personnes en situation de handicap
1 – Être réellement une capitale ‘Handicap-friendly’ en réalisant, en écoute et collaboration avec les associations et les personnes à mobilité réduite, un vaste programme transversal sur la législature, pour améliorer l’adaptation de la ville aux besoins des personnes en situation de handicap (adaptation des voiries et accessibilité à tous les bâtiments publics et d’intérêt public ; logements adaptés dans la Régie, aide à l’adaptation des logements dans le privé, services à domicile, centres de répit pour soulager les aidants proches, site de la ville adapté pour les malvoyants et les sourds, meilleure représentativité des personnes handicapées, etc.) ;
2 – Assurer la mobilité des personnes à mobilité réduite : rendre plus accessible et sécurisant le cheminement des personnes à mobilité réduite porteuses de handicap ou âgées (aménagement et surtout entretien des trottoirs, des accotements, des passages pour piétons, des parkings, des bâtiments ouverts au public) ;
3 – Mettre un minibus à la disposition des personnes à mobilité réduite, notamment pour les aider à faire leurs courses ;
4 – Soutenir les initiatives régionales d’accueil d’adultes handicapés, par la mise à disposition de bâtiments ou de services ou d’aides logistiques ;
5 – Créer un service de livraison de livres à domicile via les bibliothèques communales, en ayant recours à des bénévoles.

b) Garantir un emploi et une formation pour les personnes porteuses de handicap
1 – Engager des personnes porteuses de handicap dans l’administration communale pour atteindre 3% des membres du personnel, en améliorant l’encadrement, la prise en charge, la sensibilisation des collègues et par l’aménagement des espaces de travail ;
2 – Sensibiliser les entreprises privées par des actions et des initiatives portées par la Ville et par le secteur associatif ;
3 – Prendre en charge l’assurance volontaire des personnes handicapées travaillant dans les asbl présentes sur le territoire de la Ville.

3) Espaces Publics et Espaces Verts
La gestion des espaces publics bruxellois ces dernières années fut marquée par une succession d’échecs notamment dans la mise en oeuvre de ces projets qui ont surtout opposés les riverains entre eux, plutôt que de les enthousiasmer autour de projets pourtant ambitieux pour la Ville : absence de concertation, positions dogmatiques du Collège, absence d’empathie et de soutien des habitants et des commerçants souffrant des chantiers, spéculation immobilière, retards dus au recours (eux-mêmes dus au manque de réelle participation citoyenne) et surcoûts nombreux, supportés à coups de budgets supplémentaires payés par le contribuable !
Du piétonnier au Musée de la Bière, des contrats de quartiers durables, en passant par le tram, l’aménagements de places publiques ou la mise en place du plan ‘Good Move’, on ne peut que constater le manque d’écoute criant des associations, des riverains, des commerçants et des utilisateurs de la Ville, qui ont été considérés comme ‘quantités négligeables’.
Quant aux espaces verts, où en est-on avec le plan ‘Canopé’ que nous appelons de nos voeux tant l’urgence climatique, et singulièrement dans les zones très urbanisées, est à nos portes ? Rien que pour le coeur de Laeken, les rues arborées n’ont pas ou très peu augmentées depuis 20 ans ! Le Donderberg, à haute valeur biologique et maillon essentiel vers les parcs de Laeken, est mis en péril par la majorité actuelle.
Il faut d’urgence fédérer les forces vives, écouter et mettre les moyens pour porter ensemble un projet collectif et d’envergure !

Les Engagés/CD&V entendent promouvoir quatre principes dans la politique d’aménagement des espaces publics :

Principe 1 – Considérer les espaces publics comme des lieux d’accueil et de vie, et non de transit ; des morceaux de nature en ville et non du béton, des espaces prioritairement pour piétons et puis après les autres usagers selon le principe ‘STOP’, des lieux où se nouent le lien social, dans un cadre apaisé, et où on crée et en même temps on s’imprègne de l’atmosphère de la ville ;
Principe 2 – Limitation drastique de la privatisation des espaces publics ;
Principe 3 – Privilégier la participation citoyenne et l’inclusion des habitants en amont dans la conception des espaces qui leur sont riverains ;
Principe 4 – Développer la multifonctionnalité des lieux ‘privés’ de la Ville : les parkings de grandes surfaces et des bureaux qui pourraient s’ouvrir aux riverains le soir, les cours d’écoles des quartiers pour en faire des places publiques ouvertes le week-end, etc.

a) Bruxelles plus belle, plus verte, plus propre
1 – STOP aux places minéralisées. Reconversion systématique des places minéralisées en places verdurisées, lorsque cela est possible, à chaque occasion de rénovation. Prévoir l’entretien nécessaire pour ces espaces verts ;
2 – Porter en priorité majeure à un budget conséquent pour ‘l’entretien de l’espace publique’ : la rénovation des trottoirs, entretien et réparation du mobilier urbain, rénovation des voiries avec des revêtements innovants (limitation des nuisances sonores, amélioration de la sécurité routière… ;
3 – Faciliter les plantations le long des façades, sur les trottoirs par les habitants en facilitant les démarches et dans le cadre d’un contrat d’obligation de maintenance entre les propriétaires et la Ville de Bruxelles ;
4 – Embellir les quartiers et augmenter leur ‘verdurisation’ (fleurir les rues, mieux entretenir et protéger les pieds des grands arbres de nos rues, pour éviter au maximum tout abattage, inciter les habitants à entretenir leurs trottoirs, etc.). Augmenter notamment une collaboration avec les comités de quartiers pour organiser l’entretien des pieds des arbres par des riverains ;
5 – Continuer à développer de nouveaux espaces verts et des parcs notamment dans le centre-ville et au sud de Laeken sans oublier les endroits fort urbanisés là où c’est nécessaire ;
6 – Dans le cadre d’un véritable plan ‘Canopé’ d’envergure, prévoir de planter des arbres à chaque rénovation de rue en associant chaque fois que possible les habitants et les écoliers ;
7 – Continuer et accélérer une politique visant l’aménagement de murs végétaux et de toits verts, récupération des eaux de pluie et y développer de l’activité naturelle (agriculture urbaine, apiculture, etc.) ;
8 – Créer une ‘promenade verte’ dans le Pentagone et entre le Pentagone et Laeken (via le parc Maximilien, Tour et Taxis, le square Prince Léopold, et le Donderberg) et finaliser celle de NOH ;
9 – Continuer une gestion plus ‘naturelle’ de nos parcs communaux et protéger la biodiversité dans la gestion de ceux-ci, tout en garantissant un accès à tous dans ces parcs (mouvements de jeunesse…) et en étant intraitables sur le respect par tous les utilisateurs de ces lieux publics ;
10 – Développer et soutenir l’apiculture en ville notamment en favorisant le développement et l’entretien de plantes grimpantes et privilégier les espèces fournissant des fleurs bonnes pour les abeilles mellifères ;
11 – Remplacer certaines espèces dont la santé ou les désagréments ne sont pas compatibles avec un environnement urbain ;
12 – Soutenir et accompagner les demandes éventuelles d’habitants souhaitant partager leurs jardins en intérieur d’îlot.
b) Cimetières
1 – Réaliser un audit des cimetières afin d’élaborer un plan d’action ‘modernisation des cimetières’, en créant un poste de ‘conservateur des cimetières de la Ville’, en faisant dépendre les cimetières d’un seul département, en favorisant la polyvalence du personnel, en créant des postes de concierges présents 24h/24h pour les cimetières d’Evere et de Laeken ;
2 – Organiser un après-midi par semaine, avec les associations locales existantes, des visites
guidées gratuites à travers le cimetière et ses monuments célèbres et notamment dans le
cimetière de Laeken afin de le promouvoir davantage et d’en faire un véritable ‘Père Lachaise’ ;
3 – Créer une pelouse dans laquelle il est possible d’inhumer les cendres d’un animal de
compagnie.

4) Propreté
La propreté est fondamentale en ville, comme elle l’est dans nos foyers. Il s’agit d’hygiène, de
santé publique mais aussi de convivialité, de plaisir de la ville et de sentiment de sécurité. Sans
propreté, l’insécurité peut se développer, et la perte du plaisir de vivre en ville. C’est
malheureusement ce que nous voyons dans beaucoup de nos quartiers.
Bruxelles est plus sale que jamais…
Le maintien de la propreté ne peut se limiter à la qualité du ramassage et du nettoyage. Il est
beaucoup question du comportement des habitants et des usagers de la ville. C’est pourquoi,
en plus de la gestion opérationnelle moderne et innovante de la propreté, il faut utiliser
plusieurs leviers complémentaires :
1 – Miser sur l’éducation dès le plus jeune âge, afin d’inculquer le respect de la propreté aux
générations futures ; ne pas négliger l’éducation permanente des adultes, avec une attention
aux maîtres d’animaux ! Un bon ‘déchet’ sera toujours celui qu’on ne produit pas ! ;
2 – Faire de la lutte contre les dépôts clandestins la priorité de la zone de police et des gardiens
de la paix en veillant à sanctionner immédiatement et fortement les contrevenants ;
3 – S’appuyer sur les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle. Au-delà de ces
axes complémentaires, nous pensons que la répartition des compétences en matière de
propreté entre la Ville et la Région est loin d’être optimale. Il faudra la reconsidérer sous la
prochaine législature afin d’améliorer son efficacité, et d’en diminuer le coût et surtout pour des
résultats visibles !

Ainsi, la liste Les Engagés/CD&V présente les propositions suivantes pour : 

a) Les poubelles, collectes et tris
1 – Contrairement à l’évolution actuelle, augmenter le nombre de poubelles publiques,
développer les poubelles publiques à tri sélectif et envisager leur enterrement lorsque cela est
possible. Il faut plus de cendriers publics et à des endroits stratégiques (par exemple aux arrêts
de bus, distribuer des cendriers de poches…) et organiser un circuit de recyclage des mégots ;
2 – Évaluer et le cas échéant généraliser les poubelles intelligentes notamment souterraines;
3 – Organiser plusieurs fois par an un ramassage d’encombrants et mieux informer à propos du
ramassage d’encombrants à domicile ;
4 – Favoriser davantage le compostage et le tri sélectif, d’une part en développant plus des sites
de compost pour chaque quartier, et d’autre part en développant le tri sélectif dans tous les
logements de la Ville et les propriétés communales, y compris via les poubelles en rue ;
5 – Responsabiliser les organisateurs, et pour les grandes structures, inclure un budget
nettoyage aux opérateurs d’événements ;
6 – Installer davantage de vespasiennes dans les lieux fréquentés, tant pour hommes que pour
femmes, et assurer leur entretien ;
7 – Poursuivre et contrôler la mise en œuvre de l’interdiction des sacs plastiques ;
8 – Initier et mettre en place avec la Région voire l’État Fédéral un projet de consignes pour les
canettes ;
9 – Nettoyer régulièrement à l’eau les trottoirs et les voiries, en utilisant l’eau puisée dans le
canal ;
10 – Prévoir plus de ‘parcours canins’ pour les besoins des chiens.

b) Lutter radicalement contre les incivilités
1 – Renforcer le nombre d’agents – notamment gardiens de la paix ou autres assermentésspécialement compétents à la surveillance et la verbalisation en matière de propreté. Utiliser
les Sanctions Administratives Communales (SAC) pour être plus réactif et rapide ;
2 – S’assurer de la bonne diffusion des consignes, soit par l’utilisation de pictogrammes, soit en
veillant à ce que les personnes soient dirigées vers des structures d’accompagnement à la
citoyenneté (BAPA par exemple) ;
3 – Augmenter le nombre de véhicules de contrôle banalisés ;
4 – Augmenter le nombre de caméras de surveillance aux points les plus touchés par les dépôts
clandestins, en lien avec les signalements des habitants ;
5 – Rendre la répression plus rapide systématique et plus exemplaire à l’égard des incivilités
liées à la propreté ;
6 – Utiliser les drones et l’intelligence artificielle pour lutter contre les incivilités (e.a. débusquer
et poursuivre les auteurs) ;
7 – Intensifier la bonne coordination entre les agents communaux et la police. Créer des
brigades mixtes chargées de constater et de verbaliser immédiatement les petits délits,
exclusivement les incivilités classées souvent sans suite par le parquet.

c) Éducation, prévention et sensibilisation
1 – Mener avec les écoles un plan de lutte contre les incivilités dans l’espace public en
favorisant la sensibilisation et la prévention ;
2 – Augmenter les budgets de campagnes de sensibilisation au civisme et au respect de
l’espace public ;
3 – Organiser en collaboration avec Bruxelles Propreté une meilleure information de la
population quant aux récoltes des encombrants.

5) Mobilité
Si le nombre de véhicules circulant à Bruxelles continue d’augmenter, vu le flux entrant, le
nombre d’immatriculations à Bruxelles continue de diminuer. Cependant, le recours trop
systématique à l’automobile (par les navetteurs, mais aussi par les Bruxellois) congestionne
trop la ville et nuit à la qualité de l’air. L’offre de transport de la STIB s’est améliorée ces
dernières années. Mais celle-ci doit encore être développée pour les habitants de Bruxelles
(surtout en soirée et les week-ends).
Une meilleure offre et une meilleure coordination entre les sociétés de transport est
indispensable.

Parallèlement, la Ville de Bruxelles doit être à la pointe pour promouvoir la mobilité douce : à
pied et à vélo mais aussi en promouvant la multimodalité, en s’ouvrant dès la conception de
l’espace public aux nouveaux modes de déplacement : gyropodes, trottinettes électriques,
navettes fluviales, téléphériques urbain, rollers, skates, vélos-cargos, vélos-taxis. La Ville doit
également veiller à l’utilisation correcte et respectueuse par toutes et tous de ces nouveaux
modes de déplacement.
Ce qui nous semble fondamental pour apaiser les relations parfois houleuses entre les usagers,
c’est que tous utilisateurs de l’espace publique intègrent le mot ‘courtoisie’, connaissent et
respectent les règles du code de la route. Nous voulons une mobilité apaisée qui est bonne
non seulement pour l’environnement, mais aussi pour notre santé et sécurité, pour une ville
dynamique qui accueille et fait la part belle aux contacts entre ses habitants.

Ainsi, la liste Les Engagés/CD&V présente les propositions suivantes pour : 

a) Bruxelles plus mobile

Piétons
1 – Maintenir la priorité aux piétons selon le principe ‘STOP’ (Saisis Ton Occasion Piéton) car ils
sont aujourd’hui les délaissés de la mobilité ( personnes âgées, à mobilité réduite, malvoyants,
sourds, enfants…) ;
2 – Prévoir un budget entretien conséquent pour réparer, améliorer les parcours piétons sur toute
le Ville ;
3 – Continuer à développer des parcours piétons pour traverser la ville en améliorant l’expérience
de marche, en éliminant les coupures urbaines, notamment via des passerelles piétonnes, en
privilégiant des revêtements propices à la marche, en installant des bancs et du mobilier urbain
agréable et utile (bancs protégés pour la pluie, avec chargeurs pour batteries…).

Vélos
1 – En lien avec la Région, continuer à développer les pistes cyclables dans toute la ville, en
aménageant des parkings pour vélo tous les 500m ainsi qu’à chaque station STIB/SNCB/De
Lijn/TEC et en développant des parkings sécurisés dans les logements sociaux, les logements de la
Régie, les bâtiments publics et près des futures haltes RER ;
2 – Encourager le recours aux vélos en offrant un abonnement Villo à chaque nouveau locataire
d’un appartement géré par la ville ;
3 – En lien avec la Région, continuer à développer des autoroutes cyclistes ‘cyclostrade’ vers les
grandes zones de bureaux et reliant les grands axes de circulation vélo et les quartiers résidentiels
des quatre coins de la Région.

Transports en commun
1 – Soutenir le développement du réseau STIB sur le territoire de la Ville ;
2 – Améliorer les transports en commun : leur fréquence, leur sécurité, leur propreté, envisager des
navettes fluviales pour piétons ‘les Bruxellettes’ qui traverseraient le centre-ville entre Drogenbos
et Vilvoorde ; instaurer un partenariat avec la STIB pour augmenter les dessertes, la fréquence et la vitesse commerciale des transports en commun, et négocier avec la STIB un abonnement spécial
Ville de Bruxelles ;
3 – Développer de nouvelles lignes de transports légers gratuits dans le centre-ville (vélos,
navettes, mini bus) et entre les parkings périphériques et le centre-ville, avec une extension des
parkings pour vélos et des pistes cyclables aux endroits fréquentés ;
4 – Développer en améliorant les fréquences et faire connaître le réseau de chemin de fer (REB) qui
sillonne la capitale.

Voitures
1 – Revoir en vrai concertation citoyenne le plan de mobilité ‘Good Move’ en suscitant l’adhésion
des Bruxelloises et des Bruxellois ;
2 – Informer les jeunes sur les alternatives à l’acquisition d’une voiture en rhéto (Cambio, Villo,
covoiturage) ;
3 – Créer des zones ‘Shop and Ride’ afin de faciliter le shopping ;
4 – Multiplier les bornes électriques de recharge de manière massive en lien avec la Région afin de
promouvoir le développement des voitures électriques ;
5 – Pour diminuer le parking en voirie et apaiser les quartiers, prévoir des parkings publics dans
toutes les zones commerciales de la Ville, et veiller à ce que leurs coûts soient moins chers pour
inciter les chalands à les utiliser.

Transports logistiques
1 – Développer le transport multimodal grâce au Port de Bruxelles (renforcer ses capacités pour
utiliser davantage la voie d’eau dans le transport de marchandises de et vers Bruxelles) ;
2 – Interdire le transit des camions et poids lourds en ville aux heures de pointe ;
3 – Modifier, avec la Région, les horaires de passage des camions poubelle afin qu’ils évitent les
heures de pointe, notamment dans les quartiers résidentiels et de bureau.

b) Stationnement
1 – Développer les parkings publics de délestage : étudier la possibilité de parkings
supplémentaires autour du Pentagone, notamment dans la zone Ouest en mutualisant par
exemple des parkings privés. Rendre les parkings publics en sous-sol moins chers et plus
accessibles que les parkings en voirie, et négocier avec les sociétés de parking des tarifs
préférentiels pour les riverains afin qu’ils puissent les utiliser la nuit ;
2 – Étudier des incitants pour les grandes surfaces, les grands bureaux et les institutions (type
musées) ouvrent leurs parkings à leurs riverains en périodes creuses ;
3 – Optimiser la lutte (pénaliser) contre le parking sauvage et le stationnement intempestif en
double fil.

c) Mobilité et Écoles
1 – Pérenniser et développer les ‘rues scolaires’ partout où cela est possible ;
2 – Aménager, là où cela est possible, des espaces de prise en charge sécurisés aux abords des
écoles (embarquement/débarquement) ;
3 – En collaboration avec toutes les écoles sur le territoire de la Ville et quels que soient les
réseaux, systématiser la réinstauration des rangs scolaires y compris à vélo ;
4 – Continuer à sensibiliser les parents aux problèmes de mobilité aux abords des écoles afin de
lutter contre le phénomène du stationnement en double-file ;
5 – Assurer la sécurité sur le chemin de l’école en organisant notamment des enquêtes auprès des
écoliers et étudiants pour identifier les lieux perçus comme dangereux par les enfants, et agir en
conséquence.

6) Aménagement du Territoire
Le rôle clé de la Ville, c’est de gérer les équilibres entre espaces. Si la Région est celle qui définit
les zones, la Ville joue un rôle important dans le développement du territoire.

Les Engagés et le CD&V entendent promouvoir trois principes dans la politique d’aménagement du territoire : 

Principe 1 – Veiller à des plans d’aménagement équilibrés des quartiers en évitant la ghettoïsation sociale, le communautarisme culturel, la mono-fonctionnalité ;
Principe 2 – Décentraliser et organiser le déploiement de ‘poly-centres’, notamment pour dynamiser tous les quartiers commerçants de la Ville et leurs offres, tout en réduisant les déplacements automobiles ;
Principe 3 – Assurer une maîtrise foncière notamment en ayant recours à de l’acquisition de terrain et/ou de bâtiments.

Concrètement la liste Les Engagés et le CD&V propose de :

1 – Développer des commerces dans tous les quartiers, misant sur l’artisanat, la qualité, la création, la culture… en les dotant d’une âme ancrée dans l’histoire, la culture, et l’identité de Bruxelles, plutôt qu’en y attirant des enseignes mondialisées et standardisées, qui dénaturent la Ville et en particulier le piétonnier, en en faisant un lieu de consommation et non un lieu de vie ;
2 – Lancer un appel à projets et une étude prospective visant à développer le sous-sol bruxellois pour y accueillir certaines activités urbaines (industries urbaines, salles de sport, cinéma, etc.) et libérer ainsi des espaces en surface, pour des usages plus naturels et environnementaux, comme le font Helsinki, Montréal et même Paris, depuis peu ;
3 – Au-delà des projets territoriaux par quartier, décliner l’ensemble des politiques avec une vision par quartier, avec, pour chacun :
• un commissariat renforcé ouvert 24h/24
• un plan de prévention et de sécurité établi avec les habitants
• une coordination de prévention et de sécurité avec tous les acteurs de terrain
• une coordination scolaire et extrascolaire
• un plan de développement des commerces
• une Maison de l’emploi et de la formation
• une Maison de Quartier polyvalente multiservices ouverte à tous avec un espace familles, un espace jeunes, un espace aînés, un espace culture et vie sociale utilisable par toutes les asbl et les habitants
• une assemblée de citoyens à convoquer sur base régulière pour débattre des sujets du quartier
• un budget participatif conséquent.

Une ville qui vous protège

Une ville qui nous protège, c’est une ville qui prend soin de notre intégrité physique, psychologique et émotionnelle, de notre bien-être corporel et de notre environnement de vie.

1) Sécurité
En 2024, la Ville de Bruxelles fait face à des défis de taille en matière de sécurité et de bien-être des habitants. De nouvelles formes de violences liées aux trafics de drogues et/ou au grand banditisme font également des ravages, et ne peuvent être éradiquées uniquement par la police locale. Les MENA (mineurs étrangers non accompagnés) sont souvent les premières victimes de ces bandes. Cela exige une réponse ferme multidisciplinaire et coordonnée avec les différents niveaux de pouvoir ! La sécurité des personnes est le besoin premier qu’une Ville doit rencontrer pour ses habitants.

Il est essentiel de créer une ville où chaque citoyenne, chaque citoyen se sent protégé, écouté, et où la qualité de vie est constamment améliorée. Il ne s’agit d’ailleurs pas que de la sécurité même, mais également du sentiment de sécurité !

Notre programme propose une série de mesures concrètes pour apaiser les quartiers, renforcer la sécurité, et améliorer la gestion des espaces publics, tout en mettant l’accent sur l’implication des citoyennes et des citoyens, l’utilisation des nouvelles technologies et enfin de démarrer les travaux du futur commissariat central.

a) Un plan de sécurité et de prévention par quartier
1 – Élaborer un plan zonal de sécurité adapté à chaque quartier, avec une priorité pour la police de proximité ;
2 – Renforcer les Partenariats locaux de Prévention (PLP) existants et encourager la création de PLP dans différents quartiers de la ville.
3 – Créer des Conseils de Prévention et de Sécurité par quartier se réunissant tous les deux mois ;
4 – Augmenter le nombre d’agents de quartier et d’agents d’intervention d’urgence, et veiller à leur formation continue – notamment pour l’accueil des ‘victimes’ femmes ou LGBTQI et la prise en compte et la rédaction de P.V. pour toute plainte ;
5 – Offrir un service de médiateurs familiaux pour les victimes de violences intra familiales, abus sexuels, inceste ;
6 – Renforcer la coordination avec les gardiens de la paix, les agents de propreté et les gardiens de parc ;
7 – Mener des travaux d’embellissement des espaces publics et des façades dans les lieux où le sentiment d’insécurité est important ;
8 – Développer un éclairage intelligent avec détecteurs pour améliorer la sécurité tout en réduisant la pollution lumineuse ;
9 – Installer des caméras intelligentes dans les lieux où les faits de criminalité sont fréquents ;
10 – Mettre en place des radars de bruit pour sanctionner les véhicules causant des nuisances sonores excessives durant la nuit.

b) Commissariat 24h/24 par quartier
1 – Prévoir que tous les commissariats de quartier soient ouverts 24h/24 ;
2 – Fixer un temps d’intervention maximum de dix minutes sur l’ensemble du territoire ;
3 – Augmenter les patrouilles de proximité à pied, à vélo et par d’autres moyens écologiques ;
4 – Améliorer l’écoute et l’accompagnement des victimes, y compris pour les délits mineurs ;
5 – Adopter un règlement pour les ‘night shops’ afin de renforcer les contrôles, pour limiter au maximum les nuisances.

c) Un meilleur contrôle des espaces publics et des stations de transports en commun
1 – Renforcer la surveillance dans les gares, stations et véhicules de transport en commun en partenariat avec la STIB, De Lijn, les Tec et la SNCB ;
2 – Organiser des patrouilles spécifiques dans les zones commerciales et dans les quartiers particulièrement touchés par l’insécurité grave, en utilisant une approche ciblée basée sur l’analyse des données criminelles ;
3 – Améliorer la surveillance des parkings de deux-roues pour réduire les vols ;
4 – Mettre en place des partenariats avec les ‘leaders’ locaux pour favoriser la coopération dans la prévention de la criminalité et améliorer la confiance entre les habitants et les forces de l’ordre ;
5 – Renforcer la collaboration avec les services sociaux et les associations locales pour assurer un suivi régulier, une protection et une intégration réussie des MENA (mineurs non accompagnés) dans la société. Former les agents de sécurité, la police de quartier et les travailleurs sociaux sur les besoins spécifiques des MENA et les bonnes pratiques pour leur prise en charge.

d) Des écoles plus sûres
1 – Impliquer les parents dans la sécurité scolaire via des initiatives comme les ‘Kiss and Ride’ et les rues scolaires ;
2 – Renforcer la sécurité routière aux abords des écoles, des casse-vitesses et des zones piétonnes ;
3 – Assurer la présence de gardiens de la paix aux heures d’entrée et de sortie des écoles pour les écoles de tous les réseaux ;
4 – Mener des actions de prévention contre le racket et le harcèlement, y compris en ligne ;
5 – Désigner un référent sécurité dans chaque école, en lien avec la police de quartier.

e) Des citoyens mieux protégés
1 – Mettre en place un plan de lutte contre les violences intra et extra familiales, en lien avec les équipes pluridisciplinaires ;
2 – Appliquer une tolérance zéro contre le harcèlement de rue ;
3 – Élaborer un plan de lutte contre les bandes urbaines en collaboration avec le tissu associatif et les différents niveaux de pouvoir.

f) Mesures alternatives et prestations d’intérêt général
1 – Augmenter le recours aux prestations d’intérêt général pour les délits mineurs ;
2 – Renforcer la lutte contre les incivilités et les amendes rapides en étendant les compétences de contrôle à d’autres services publics ;
3 – Accroître les moyens pour contrôler les établissements non conformes, en donnant des compétences policières supplémentaires ;
4 – Adopter une approche proactive pour lutter contre le tapage nocturne, en commençant à donner l’exemple en tant que pouvoir public.

g) Partenariat avec les lieux de cultes et convictionnels, ainsi que les associations de jeunesse
1 – Instaurer un dialogue régulier avec les représentants des lieux de cultes et convictionnels, pour promouvoir des messages de paix et de tolérance ;
2 – Développer des programmes éducatifs en collaboration avec les lieux de culte pour sensibiliser les jeunes aux dangers des discours de haine et aux valeurs de coexistence pacifique ;
3 – Soutenir les initiatives locales des lieux de culte et convictionnels ainsi que celles des associations de jeunesse qui luttent contre la radicalisation et favorisent la cohésion sociale.

h) Amélioration de la propreté et de l’environnement urbain
1 – Instaurer la tolérance zéro sur les dépôts clandestins avec l’utilisation de caméras et la mobilisation d’agents constatateurs ;
2 – Généraliser les points d’apport volontaire pour les déchets ménagers et résiduels ;
3 – Lancer des projets de rénovation urbaine prioritairement aux quartiers sensibles pour améliorer l’environnement et réduire les opportunités de criminalité ;
1 – Renforcer les équipes affectées au ramassage des déchets dans les rues et à terme, demander à la Région d’en finir avec le système archaïque de ramassage des poubelles en façade ;
2 – Mieux informer les habitants de l’importance des recyparcs et maintenir une collecte d’encombrants à domicile au moins deux fois par an ;
3 – Développer des ateliers participatifs et des lieux dédiés à l’art urbain pour lutter contre les tags.

2) Santé
La santé, tant physique que mentale, est notre bien le plus précieux. C’est le premier capital de chaque être humain. Aujourd’hui, c’est un sujet de préoccupation majeure de nos concitoyens, de tout âge et de toute condition.
La Ville de Bruxelles, forte de ses institutions et de son tissu médical, paramédical, associatif et économique doit s’engager résolument dans le développement de politiques publiques visant à aider chacune et chacun à se maintenir en bonne santé tant physique que mentale.
Bruxelles doit devenir une ‘Ville-Santé’ au service des Bruxelloises et Bruxellois.

a) Bruxelles, ‘Ville-Santé’

La liste Les Engagés/CD&V propose de changer l’un des Echevins de la compétence Santé pour :

1 – Analyser chacun des projets politiques de la Ville à la loupe de leur influence sur la santé tant physique que mentale;
2 – Lancer une politique de promotion de la santé dans la Ville, en mettant sur pied un réseau communal des acteurs de la santé, en organisant des campagnes de promotion des habitudes alimentaires saines dans les écoles, en soutenant les services PSE (prévention-santé à l’école) et en instaurant un service ‘Conseils Santé’ accessible par téléphone et Internet, en développant des campagnes de prévention contre les drogues, le tabac et l’alcool dans les écoles, de même que des campagnes santé, notamment pour sensibiliser à la prévention et à la lutte contre le cancer et les maladies chroniques ;
3 – Rendre l’information sur la santé plus accessible, grâce à un langage compréhensible pour le plus grand nombre, en particulier les plus démunis ;
4 – Assurer un droit équitable pour des repas quotidiens sains, équilibrés et de qualité, gratuits dans toutes les écoles ;
5 – Multiplier les parcours santé, les initiatives de sport-santé, etc. ;
6 – Développer un plan de lutte contre les nuisances sonores ;
7 – Poursuivre et soutenir la politique de la Région contre le survol de Bruxelles.

b) Des soins de proximité
1 – Promouvoir la médecine de proximité et les maisons médicales. Porter une attention particulière au nord de Laeken, où il y a trop peu de médecins traitants et où les maisons médicales sont débordées ;
2 – Encourager la création de Maisons médicales et de réseaux de santé ;
3 – Faciliter l’accès, en collaboration avec le milieu associatif, aux centres de jour pour personnes âgées ou centres pour personnes dépendantes ;
4 – Faciliter le transport (gratuit) pour les personnes à mobilité réduite vers les structures de soins, via le système de taxis sociaux ;
5 – Faciliter le déplacement des médecins et infirmiers et autres prestataires de la santé à domicile via une politique de stationnement spécifique.

c) Réseau hospitalier IRIS
Si Les Engagés et le CD&V considèrent que les soins rendus par les hôpitaux publics de la ville sont de qualité, ce n’est pas le cas en ce qui concerne la gouvernance et la gestion budgétaire des hôpitaux. Problèmes internes, nominations contestées, création d’une structure supplémentaire (C H U B) qui dédouble le réseau IRIS, avec tous les inconvénients et coûts liés à ce type de gestion… Les finances de nos hôpitaux sont catastrophiques.
En outre, après de nombreuses années de déficit dans les hôpitaux de la ville, pour lesquelles la région a dû et continue d’intervenir pour partie, la ville a dû elle-même suppléer des montants très importants pour couvrir ses pertes. Or, ces déficits repartent à la hausse. Il faut absolument éviter un dérapage financier incontrôlable… comme cela a été trop souvent le cas dans le passé.

Pour Les Engagés et le CD&V, on peut et doit améliorer la situation. Voici nos propositions concrètes :

1 – Poursuivre l’intégration et la mutualisation des services et coordonner l’offre médicale, ainsi que les investissements pour éviter la concurrence ou les doubles emplois entre hôpitaux ;
2 – Imposer des objectifs d’équilibre budgétaire pour chaque site hospitalier et contrôler les fonds publics investis par la Région dans le réseau IRIS pour qu’ils soient destinés aux restructurations et non à éponger les déficits ;
3 – Alléger et expertiser la structure des organes de gestion du réseau IRIS ;
4 – Réviser les statuts des médecins pour obtenir un statut unique ou mono hospitalier limité au réseau IRIS et mieux intégrer les médecins généralistes et de famille dans le fonctionnement des hôpitaux IRIS, notamment comme alternative aux urgences ;
5 – Raccourcir les délais pour obtenir des rendez-vous de consultations et de soins et élargir les consultations aux soirées ;
6 – Instaurer le système du libre choix permettant aux patients émargeant au CPAS de choisir entre les hôpitaux publics ou privés, lorsque les mêmes services sont proposés au même prix ;
7 – Permettre d’être soigné dans les deux langues. Pour se faire, organiser des formations orientées ‘vocabulaire soignant’ ;
8 – Organiser des crèches et des parkings sur les sites hospitaliers pour le personnel hospitalier ;
9 – Intensifier la prévention des maladies non transmissibles et des maladies infectieuses ;
10 – Veiller à mettre en place un service accessible par téléphone et Internet pour fournir des conseils de santé, des informations sur les lieux de soins pour les citoyens, en particulier ceux en situation de précarité ;
11 – Mettre en place une distribution de paniers de soins pour les familles les plus précaires, contenant des produits de première nécessité comme des médicaments de base, des produits d’hygiène, et des informations sur l’accès aux services sociaux et médicaux.

3) Action Sociale, Solidarités, Lutte Contre la Pauvreté
Protéger les citoyens, c’est, outre leur intégrité physique, leur santé et leur environnement de vie, les protéger des accidents potentiels de la vie et être à leurs côtés pour leur porter assistance et les aider à rebondir dans leur chemin de vie. Comme ils l’ont chaque fois démontré lorsqu’il était membre des majorités à la Ville de Bruxelles. Par ailleurs, l’intervention de la Ville pour combler le déficit du CPAS ne cesse d’augmenter… Il convient dès lors de fixer un objectif de plus d’équilibre budgétaire afin de pouvoir continuer à développer une politique sociale ambitieuse !

Les Engagés et le CD&V sont très attentifs à porter une politique publique généreuse, solidaire, fraternelle. Une politique qui s’appuie sur le CPAS, véritable bras armé de la Ville en matière d’action sociale, mais aussi sur un partenariat avec l’associatif, ainsi que, et de plus en plus, en lien avec la solidarité citoyenne spontanée, qui devient un véritable partenaire d’un type nouveau mais très efficace, avec lequel il faut apprendre à se coordonner, dans la reconnaissance du travail, le respect et la confiance.

Pour ce faire, Les Engagés et le CD&V proposent de :

a) Réformer le CPAS au bénéfice des allocataires sociaux
1 – Améliorer et humaniser l’accueil du public et les ‘relais sociaux’ (information, convivialité des locaux, halte-garderie, confidentialité, service de ‘simple écoute’, lieux de parole) ;
2 – Organiser l’écoute des usagers par le conseil du CPAS en mettant sur pied des rencontres par quartier ; mieux informer les habitants sur base d’une seule brochure et d’un seul site ; renforcer les antennes décentralisées ; désigner un médiateur pour le CPAS chargé de répondre aux plaintes sur le fonctionnement ;
3 – Instaurer, en coordination avec le CPAS et le secteur associatif, une permanence ‘Urgence Sociale’ ouverte 24h/24, sur le modèle des permanences médicales, avec un numéro vert unique. Établir un référent unique ;
4 – Diminuer les tâches administratives des assistants sociaux afin de les rendre plus disponibles au travail de terrain, en engager davantage, ainsi que des interprètes pour les services sociaux et les hôpitaux ;
5 – Améliorer la coordination des politiques du CPAS et de la Commune (accord de gestion, mobilité entre services et personnel, regroupement des compétences de l’Échevin des Affaires sociales et du président de CPAS, synergies pour la centrale d’achat, la gestion du patrimoine immobilier, l’informatique…) ;
6 – Concentrer le CPAS sur ses missions premières en le déchargeant de missions de type gestion immobilière et foncière ou des projets économiques tels que le projet Byrrh ou les Ateliers Tanneurs ;
7 – Améliorer les conditions d’enterrement des indigents.

b) Faire plus du CPAS un stimulateur d’insertion
1 – Développer, en coordination avec la Maison de l’Emploi et de la Formation, les politiques de ‘coaching’ social du CPAS de manière renforcer le développement proactif des actions de mise à l’emploi, notamment via les articles 60 et 61, en renforçant le plan de stimulation scolaire et de formation pour les jeunes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale, en renforçant en amplifiant les initiatives de guidance socioprofessionnelle pour les bénéficiaires du CPAS. Donner la possibilité de reprendre des études à celles et ceux qui ont dû arrêter celles-ci pour des raisons impérieuses ;
2 – Améliorer le soutien et l’accompagnement des étudiants bénéficiant de l’aide du CPAS ; Promouvoir les articles 60 et 61 comme une véritable mise au travail car actuellement cet article est souvent mal perçu et considéré plutôt comme un moyen d’accéder au droit au chômage ;
3 – Rendre plus ‘souple’ et plus en prise sur les quartiers le fonctionnement des Maisons de Quartier ; cela pourrait se traduire par une ouverture le soir avec des animations conviviales, et permettre la location des locaux par des associations à un tarif préférentiel.

c) Soutenir les solidarités et lutter contre la pauvreté
1 – Développer les aides alimentaires, les épiceries sociales et les restaurants sociaux, dans chaque quartier pertinent, en lien notamment avec les grandes surfaces sur le territoire pour la récupération des invendus ;
2 – Développer des ‘frigos solidaires’ de quartier, mais uniquement avec des denrées non périssables boîtes de conserves, sec, etc. ;
3 – Augmenter le nombre de logements de transits ;
4 – Soutenir le travail associatif de lutte contre les exclusions et de solidarité dans tous les domaines de l’action sociale, et leur réserver une place de choix dans les contrats de quartier ;
5 – Soutenir l’associatif et l’action citoyenne spontanée en créant un point de contact pour les mouvements citoyens ou les individus désireux de venir en aide à des publics fragilisés ; leur offrir aide logistique, financière et accompagnement ;
6 – Ouvrir les structures de la Ville à l’insertion des migrants et demandeurs d’asile et renforcer le service du BAPA (Bureau d’accueil des Primo-Arrivants) en lien avec les institutions communautaires, afin qu’il puisse accompagner systématiquement tout son public cible ;
7 – Maintenir la pression sur le Fédéral afin qu’il prenne ses responsabilités sur l’accueil des migrants.

d) Lutter contre l’isolement et le suicide
1 – Développer un plan de lutte contre l’isolement par quartier, sur base d’une coordination entre SOS Suicide et les acteurs sociaux du quartier, et d’un recensement des personnes seules et précarisées ;
2 – Développer un plan de prévention et de soutien en cas de détresses psychologiques et de tentatives de suicide ;
3 – Soutenir les projets associatifs de rencontres intergénérationnelles qui permettent des visites domiciliaires de jeunes auprès de personnes isolées et/ou âgées, en lien avec les travailleurs sociaux ;
4 – Développer et inciter des projets de logement intergénérationnel.

e) Mettre en place un Plan ‘Familles Monoparentales’
Les familles monoparentales sont très nombreuses à Bruxelles (un ménage avec enfant sur trois) et une grande partie d’entre elles sont dans la précarité. Le plus souvent, ce sont des femmes élevant seules leur(s) enfant(s). Elles subissent de nombreuses discriminations, notamment dans l’accès au logement aussi parce qu’elles présentent moins de garanties financières qu’un couple avec deux revenus.
Il est primordial que dans toutes les politiques sociales une attention particulière soit portée à ces familles. Un plan spécifique ciblant les familles monoparentales doit porter sur les places de crèche, les heures d’ouverture, les aides familiales, les chèques taxis, l’accueil des enfants malades, les informations sur les pensions alimentaires, etc.

4) Environnement – Énergie – Climat
L’environnement est une problématique fondamentale de nos jours. La planète est en danger, le climat, la nature, doivent être protégés. Les grandes réunions internationales et les débats dans les parlements ne doivent pas masquer le fait que les pouvoirs locaux sont des acteurs de premier plan, incontournables pour réussir la transition écologique, dont la réussite est vitale pour pérenniser la planète et la vie, tout simplement !

Les Engagés et le CD&V estiment qu’il faut dès lors que la transition écologique soit au coeur des politiques publiques de la Ville de Bruxelles, de manière transversale !

Un Plan Climat a été élaboré sous la législature qui s’achève. Non seulement il est primordial, mais plus encore, nous voulons rassembler et motiver toutes les Bruxelloises et le Bruxellois pour qu’ils s’approprient cette réalité et deviennent les premiers acteurs de ce changement de paradigme !
La Région s’est engagée comme jamais dans la transition écologique notamment par le plan régional d’économie circulaire, la zone de basse émission, ou le plan Air Climat Energie. Pour que ces mesures fonctionnent à plein régime, il faut que les actions soient coordonnées et cohérentes.

C’est pourquoi Les Engagés et le CD&V présentent les propositions suivantes :

a) En matière d’énergie
1 – Utiliser tout le poids et la masse critique de la Ville, dans le cadre du ‘Plan Climat’ pour faire effet levier avec d’autres acteurs, à commencer par ses habitants, mais aussi les écoles du réseau Libre et de la FWB, et les acteurs privés, tant associatifs qu’économiques et commerciaux. Leurs actions doivent être coordonnées et en tout cas encouragées par la Ville de Bruxelles, en s’appuyant sur les dispositifs prévus par la Région bruxelloise et par les autres niveaux de pouvoir ; 2 – Développer systématiquement l’énergie solaire à Bruxelles, à travers l’installation de panneaux et chauffe-eau solaires dans les bâtiments publics et les logements sociaux mais aussi par la promotion chez les particuliers et les entreprises, et par des partenariats entre la Ville et les particuliers et/ou entreprises qui le souhaitent, afin d’en installer sur leurs bâtiments privés ;
3 – Poursuivre la mise en oeuvre des cahiers des charges d’économie d’énergie pour les marchés publics ;
4 – Développer des plans d’information et de formation sur les pratiques ménagères économes en énergie, en déchets et en eau, notamment par l’organisation d’ateliers zéro déchet ;
5 – Constamment évaluer l’impact des politiques environnementales et énergétiques afin de les corriger et de les adapter pour qu’elles soient les plus efficaces et efficientes possible ;
6 – Étudier et promouvoir le potentiel des ‘réseaux de chaleur’ dans les quartiers en rénovation.

b) En matière d’environnement
1 – Développer des potagers urbains en ville, avec possibilité de location d’espaces pour les habitants et favoriser les domaines d’aquaponie sur les toits plats des bâtiments communaux ;
2 – Stimuler et accompagner les pratiques innovantes dans les domaines environnementaux et énergétiques ;
3 – Développer des activités d’économie sociale en matière d’agriculture urbaine ;
4 – Soutenir l’associatif et les projets citoyens actifs dans les domaines des circuits courts ;
5 – Continuer à développer avec Mabru (le marché matinal de Bruxelles)des projets d’alimentation durable ;
6 – Favoriser davantage le compostage et le tri sélectif en poursuivant la politique de primes aux habitants pour l’achat de compostières ;
7 – Développer un plan ‘Zéro Papier’ au sein de l’administration en lien avec la dématérialisation des services ;
8 – Développer une stratégie ‘Zéro Déchet’ en réduisant les déchets produits par la Ville, son CPAS et les autres acteurs publics ; en entrant dans le processus de labellisation entreprise éco-dynamique de Bruxelles Environnement, en développant un réseau de formations ‘Zéro Déchets’ (fabrication de produits d’entretien, fabrication de sacs réutilisations, DIY) notamment dans des fablabs ;
9 – Instaurer une politique de tolérance zéro en matière d’insalubrités et de propreté.

Une ville qui vous accompagne tout au long de votre vie

Face aux évolutions démographiques, la première urgence c’est d’en faire plus. Améliorer l’accueil, les espaces scolaires et enrichir l’offre d’accompagnement pour les Seniors. La Ville a historiquement eu une politique active dans ce domaine, et cela doit se poursuivre.

Concernant l’accueil de la petite enfance, la demande est énorme et nécessite un investissement continu dans les équipements et notamment dans les crèches. Mais la Ville ne doit pas uniquement se concentrer sur la création de nouvelles crèches, elle doit aussi développer des offres alternatives.

1) Familles, Crèches, Seniors

Les Engagés et le CD&V présentent les propositions suivantes :

a) En matière de petite enfance
Il est essentiel de doper l’offre de places d’accueil sur le territoire de la Ville :
1 – En poursuivant la politique de construction de nouvelles crèches ;
2 – En augmentant, là où cela est possible, les capacités d’accueil des crèches existantes ;
3 – En augmentant considérablement le nombre de haltes garderies proposant une prise en charge ponctuelle de l’enfant ainsi que dans les centres commerciaux, l’administration communale, le CPAS, etc. ;
4 – En développant les services d’accueillantes d’enfants conventionnées (SAEC) dans tous les quartiers de la Ville ;
5 – En stimulant la création de nouvelles places d’accueil chez les gardiennes à domicile, en collaboration avec l’ONE et Kind en Gezin grâce à un plan d’information sur les aides disponibles et les procédures à suivre, et à la mise en place de formations professionnelles accélérées ;
6 – En incitant les entreprises privées à développer des crèches internes par le biais de primes ;
En plaidant auprès de l’ONE pour qu’il développe le nombre de places en Région de Bruxelles-Capitale ;
7 – En favorisant les partenariats entreprises-commune afin de créer des crèches d’entreprises ouvertes aux enfants du quartier.

b) En matière de soutien à la parentalité
1 – En optimisant le fonctionnement et la capacité des crèches de la Ville afin de leur permettre de répondre au maximum de demandes ;
2 – En développant une crèche de nuit pour les travailleurs à horaires décalés ;
3 – En poursuivant la politique de flexibilisation des horaires de certaines crèches en vue de s’adapter aux horaires des parents ;
4 – En augmentant les possibilités de halte-garderie pour les enfants de parents en formation et/ou chercheurs d’emploi ;
5 – En développer des primes aux ménages pour les familles inscrivant un enfant dans une crèche privée ;
6 – En offrant un service d’accueil et d’écoute aux parents en souffrance psychologique et un service de médiation familiale (lutte contre l’inceste, les abus sexuels, la violence intra familiale) ;
7 – En donnant une priorité d’inscription dans les crèches de la Ville aux parents qui travaillent et qui sont domiciliés sur le territoire de la Ville.

c) En matière de politique familiale pour les Seniors
Pour Les Engagés et le CD&V, les familles, dans leur diversité, jouent un rôle fondateur pour la personne, son épanouissement, son développement. Elles sont des lieux de construction et de socialisation. Nous entendons bien tout mettre en oeuvre pour améliorer leurs conditions de vie et donc leurs potentialités à offrir des compétences affectives, cognitives et relationnelles.

Les familles sont essentielles dans la construction de chaque être vers une vie autonome, responsable, solidaire, une vie digne, debout.
Il s’agit également de consacrer une attention particulière à l’intergénérationnel, une dimension trop souvent négligée dans les politiques de la Ville, et penser les politiques de la famille et des aînés comme des politiques transversales. Pour ce qui concerne nos aînés, leur nombre ne cesse d’augmenter de même que leur espérance de vie, ce dont il faut se réjouir. Cette évolution sociale implique un certain nombre de défis à relever : soins de santé, activités, lutte contre l’isolement…

Pour ce faire, Les Engagés et le CD&V proposent de viser l’autonomie durable de nos aînés, et de penser la Ville ‘à usage des Seniors’ afin de l’adapter à leur réalité au quotidien, par exemple en ce qui concerne la qualité des trottoirs, la disponibilité de transport ou encore la présence de commerces de proximité.
Amplifier la prise en compte des dimensions ‘Jeunesse’, ‘Familles’ et ‘Seniors’ dans toutes les politiques publiques (logement, mobilité, fiscalité, action sociale, santé, etc.)

1 – En identifiant, mobilisant et soutenant les ressources du territoire pour répondre aux demandes croissantes des familles (accueil extrascolaire, services à domicile, services de répit, enfants malades ou en situation de handicap, personnes dépendantes…) et des Seniors (aide familiale à domicile) ;
2 – En encourageant, suscitant et facilitant les initiatives intergénérationnelles (logements, lieux de rencontres et d’activités…) ;
3 – En intégrant davantage les dimensions ‘Enfants’ et ‘Seniors’ dans les futurs projets architecturaux ;
4 – En adaptant le règlement communal d’urbanisme pour faciliter les logements kangourous (logements individualisés de personnes âgées autonomes avec des espaces communs) ;
5 – En créant un conseil consultatif des familles.

Amplifier les politiques de soutien à la parentalité

1 – En organisant au sein des Maisons de Quartier des moments ‘familles et intergénérationnels’ pour y développer des rencontres conviviales, des formations, des conférences, des conseils pédagogiques, des permanences d’écoute et d’orientation, des médiations familiales ;
2 – En continuant à proposer au sein de l’antenne de la Petite Enfance de la Ville une liste centralisée des places disponibles et des informations mises à jour quotidiennement sur les offres d’accueil de la Petite Enfance, dans les services publics et associatifs de la Ville ;
3 – En instaurant un plan 0-25 ans transversal destiné à renforcer l’accompagnement des familles tout au long de l’enfance et des études (‘contrat école-famille’ définissant, au moment de l’inscription, les droits et obligations de chacun).

Plus de soutien pour les enfants et parents malades ou en situation de handicap

1 – En doublant les possibilités de gardes d’enfants malades, en renforçant les services actuels et en en subsidiant de nouveaux ;
2 – En réservant davantage de places pour les enfants handicapés dans les crèches de la Ville ;
3 – En fédérant les initiatives des différents niveaux de pouvoir en vue d’ouvrir un nouveau centre pour enfants handicapés à Bruxelles ;
4 – En mettant sur pied un centre de répit pour les aidants proches et/ou les parents des enfants gravement malades ou handicapés proposant des prises en charge ponctuelles, en partenariat avec les associations et services existants.

Plus d’activités et de loisirs pour les enfants en dehors de l’école

1 – Plus d’espaces de jeux sécurisés dans les quartiers ; doubler les plaines de jeux et les infrastructures de sport de plein air sécurisées, sous la surveillance de moniteurs ; continuer à moderniser et réaménager les aires de jeux existantes et notamment autour des logements sociaux ;
2 – Établir un plan de mise à disposition des infrastructures scolaires, en dehors des heures d’école, pour permettre aux associations d’utiliser les locaux ou salles de gymnastique pour les enfants, en créant notamment des emplois de concierges ou de personnels supplémentaires ;
3 – Créer des ludothèques intergénérationnelles ;
4 – Pour les familles qui n’en ont pas les moyens, continuer à développer les chèques sport permettant l’inscription des enfants à moindre coût dans les clubs ;
5 – Proposer à tous les jeunes Bruxellois un ‘Pass Culture’ donnant accès aux spectacles des théâtres subventionnés à prix réduit ;
6 – Augmenter l’offre en parascolaire, tant en activités sportives qu’en activités créatives, l’objectif étant d’offrir une possibilité d’activité à tous les enfants jusqu’à 16 ans ;
7 – Former les éducateurs de rue à responsabiliser les jeunes à participer à toutes les commémorations et manifestations citoyennes de la communauté, pour qu’ils soient concernés par l’histoire de leur quartier et qu’ils puissent s’identifier aux épreuves de nos ainés (11 novembre, ommegang-Meiboom, pavés de mémoire, monuments, 21 juillet…).

Remettre en place un ‘Plan Communal Senior’

1 – En sensibilisant l’ensemble des services de la commune aux réalités quotidiennes des aînés afin de les inciter à développer une dimension intergénérationnelle dans toutes leurs politiques ;
2 – En informant les aînés sur les services susceptibles de les intéresser (services, informations en matière de sécurité sociale et de pension, formations, conférences, activités sportives, culturelles et sociales, etc.) ;
3 – En servant de porte d’entrée pour le secteur associatif et professionnel menant des projets à destination des aînés ;
4 – En soutenant les associations d’aînés pour développer la participation citoyenne et encourager le volontariat et l’intergénérationnel notamment ;
5 – En poursuivant les investissements qui ont permis l’obtention du label ‘Ville Amie des Aînés’ décerné par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 2010 ;
6 – En prévoyant un plan de transport spécifique pour accompagner les Seniors ayant des difficultés à se déplacer vers leurs examens médicaux dans les hôpitaux de la Ville ;
7 – En valorisant le savoir des aînés dans la commune au bénéfice de tous, par exemple via les écoles de devoirs, les ludothèques et bibliothèques, les écoles et centres d’entreprise ;
8 – En incitant les Seniors qui le souhaitent à continuer à travailler bénévolement ou à participer suivant leurs capacités, leurs besoins et leurs préférences, à des activités à la fois dans le secteur formel et informel ;
9 – En organisant dans la Maison de l’Emploi des services ‘Conseils professionnels’ composés de pensionnés venant en aide aux jeunes qui veulent se lancer dans une profession ou dans un métier d’indépendant ;
10 – En assurant la promotion du tutorat en fin de carrière, ce qui permettrait de valoriser les connaissances des plus expérimentés.

Nos propositions pour la Ville :

Bruxelles intergénérationnelle, active, et accessible aux aînés

1 – Développer un plan complet d’accessibilité des personnes à mobilité réduite en installant des bancs supplémentaires, en aménageant les trottoirs et les passages pour piétons, en adaptant la durée des feux verts ;
2 – Rendre plus accessibles les services administratifs de la Ville et le shopping grâce à des minibus ;
3 – Inciter les gestionnaires des maisons de repos à proposer davantage aux Seniors des activités les mettant en contact avec d’autres générations ;
4 – Encourager la participation et la collaboration entre les bibliothèques et les personnes âgées. Créer un service de livraison de livres à domicile via les bibliothèques communales en ayant recours à des bénévoles ;
5 – Octroyer une ‘aide-autonomie’ permettant soit d’aménager sa maison, soit d’engager, via des titres-services, une aide à domicile, aide-familiales et ménagères (distribution de repas, soins à domicile, aides administratives, petits dépannages techniques, aides aux déplacements à l’extérieur). Mettre en place une politique de soutien aux aidants proches.

Bruxelles sans peur

1 – Créer un ‘service d’accompagnement’ par quartier pour les personnes qui ont peur de sortir seules ;
2 – Développer pour les personnes isolées un ‘service de télévigilance’ en contact avec un service de garde.

2) Enseignement

Les problèmes de l’enseignement sont connus : retard et décrochage scolaires, pénurie d’enseignants, carences en matière d’enseignement des langues, manque de places, vétusté des bâtiments scolaires, inégalités scolaires (‘écoles ghettos’), frais scolaires trop nombreux et trop élevés…
L’enseignement à la Ville de Bruxelles est donc confronté à plusieurs défis dont les plus importants sont celui de la qualité, celui de l’évolution démographique et celui de la modernisation notamment en termes d’enseignement des langues.

La Ville de son côté a fourni des efforts appréciables en matière de création de places. Cependant, l’approche des créations de nouvelles places ne doit pas se cantonner à la construction de nouveaux immeubles mais, lorsque cela est possible, à la rénovation pour donner une nouvelle affectation à des bâtiments déjà construits. L’effet sera bénéfique, tant dans la répartition de l’offre scolaire sur l’ensemble de la Ville tout en participant à la rénovation urbaine, que pour limiter l’impact environnemental et les coûts que cela engendre.
Bref : Réfléchir à une sorte de ‘cercle vertueux’ pour la création de nouvelles places ! L’exemple de l’obstination de la majorité sortante à cet égard dans le projet d’école au Donderberg est particulièrement emblématique et dramatique !

Par ailleurs, l’enseignement de la Ville pèche par excès de bureaucratie et de lourdeurs administratives qui aboutissent à des situations parfois contraires aux intérêts des élèves et aux règles en vigueur. Citons notamment le problème de relégation d’élèves issus de classes socioculturelles défavorisées, de l’enseignement général vers de l’enseignement professionnel, technique ou spécialisé ou encore les retards parfois dans le remplacement de professeurs absents pour longue durée. Enfin, la Ville pourrait faire beaucoup plus en collaboration avec les écoles du réseau libre, en termes de synergies, de partenariats, d’économies d’échelle.

La Ville de Bruxelles se doit de répondre à ces défis avec une double approche : d’une part, être une autorité publique locale garante des principes constitutionnels d’égalité et d’autre part, assurer son rôle de pouvoir organisateur d’établissements scolaires.

Pour Les Engagés et le CD&V, la ville, en tant que pouvoir organisateur, doit veiller à :

1 – Ouvrir ses écoles à leur environnement social, économique et culturel ;
2 – Poursuivre une culture de la qualité, de l’excellence et de l’innovation (langues, nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), intelligence artificielle…) ;
3 – Créer des relations de confiance avec les parents, notamment ceux issus des milieux défavorisés et de cultures différentes ;
4 – Développer une offre de remédiation, d’accompagnement des enfants en difficulté, et notamment en lien avec les écoles de devoirs y compris associatives ;
5 – Développer avec les enseignants, les parents et les élèves, une culture de la participation encourageant la prise de décision au plus près des réalités de l’école (projet pédagogique, règlement d’ordre intérieur, gestion des bâtiments…).

Pour Les Engagés et le CD&V, la ville, en tant qu’authorité publique de terrain, doit veiller à :

1 – Développer une coordination locale de l’offre scolaire tous réseaux confondus afin d’assurer la meilleure offre de proximité pour ses habitants (en particulier pour le fondamental) et d’examiner les possibilités de collaboration pédagogique (activités culturelles, sportives…) ou autres (cantines, mobilité scolaire, sensibilisation à l’environnement…) ;
2 – Mobiliser l’ensemble des acteurs extérieurs à l’école (éducation permanente, services sociaux, réseaux d’aide aux enfants et aux jeunes en difficultés…) en vue d’établir une approche concertée, globale et transversale des difficultés liées au décrochage scolaire ;
3 – Garantir un accès à l’offre scolaire pour les enfants les plus défavorisés socialement ou culturellement, notamment en visant concrètement l’objectif de gratuité de l’école pour tous.

Dans les deux cas, la Ville doit investir dans les classes et écoles en immersion !

Les Engagés et le CD&V présentent une série de propositions concrètes : 

1 – Élaborer un cadastre de la situation recensant les besoins afin d’organiser au mieux la construction de nouvelles écoles ;
2 – Toujours veiller à ce que la remédiation scolaire soit gratuite, peu importe le réseau ;
3 – Amplifier le plan de rénovation des bâtiments scolaires ;
4 – Créer un internat pour les élèves fréquentant le réseau des écoles de la Ville de Bruxelles ;
5 – Mettre en place une cellule de coordination de l’offre scolaire, composée de l’Échevin de l’enseignement et des directeurs d’école, tous réseaux confondus, notamment pour coordonner les offres en matière d’enseignement et susciter le partenariat entre écoles pour favoriser la diversité en milieu scolaire ;
6 – Renforcer l’autonomie des établissements, la diversité des projets pédagogiques et l’exigence de qualité en matière de programme, de méthode, de formation continuée des enseignants et d’évaluation ;
7 – Améliorer l’enseignement technique et professionnel grâce à des accords avec les entreprises situées à Bruxelles pour augmenter le nombre de stages, avoir des échanges entre professeurs et travailleurs et mettre sur pied avec elles un centre d’équipement ouvert à toutes les écoles techniques et professionnelles de la Ville ;
8 – Organiser un comité de pilotage conjoint entre les écoles secondaires et les hautes écoles et universités situées dans la ville en vue d’harmoniser les programmes et les exigences et diffuser l’information sur l’enseignement supérieur ;
9 – Établir des critères objectifs sur lesquels les enseignants peuvent s’appuyer pour orienter un élève de l’enseignement général vers l’enseignement professionnel, technique ou vers le spécialisé ;
10 – Revoir la manière dont sont organisées les attributions des horaires et les désignations des enseignants des cours philosophiques, ceci afin de permettre à tous les enseignants de commencer la rentrée scolaire en septembre. Le PO de la ville de Bruxelles pourrait prendre exemple sur le modèle du réseau officiel de la Fédération Wallonie Bruxelles, qui désigne ses enseignantes et enseignants et les informe de leurs attributions pendant les vacances scolaires de juillet et août.

a) Un Plan ‘Échec à l’échec’

1 – En informant immédiatement les parents en cas d’absentéisme notamment via un système de SMS là où ce n’est pas encore le cas ;
2 – En soutenant le développement des écoles de devoir et notamment en les aidant à stabiliser leurs équipes ;
3 – En informant davantage sur les possibilités de soutien scolaire ;
4 – En organisant des rencontres régulières entre les écoles et les services de la jeunesse et en leur permettant de travailler dans les écoles ;
5 – En développant dans l’environnement des écoles, les réseaux associatifs qui permettent l’alphabétisation, la remédiation scolaire, l’encadrement quasi ‘individualisé’ ;
6 – En couplant la remédiation scolaire à l’activité sportive ;
7 – En favorisant l’apprentissage du français (ou du néerlandais) par les parents.

b) Développer le numérique à l’école

1 – Développer un plan de numérisation des écoles, en collaboration avec i-CITY, avec équipement en matériel technologique et Wi-Fi ;
2 – Développer le recours au numérique dans la pédagogie et le travail en classe en intégrant et maîtrisant les ressources comme l’intelligence artificielle ;
3 – Former les professeurs et le personnel encadrant au numérique ;
4 – Former les élèves à la pensée algorithmique et instaurer des cours de code dès le primaire.

c) Développer l’apprentissage des langues

1 – En développant des classes d’immersion linguistique, dès le plus jeune âge, dans au moins une école par quartier et au moins lors des activités parascolaires et des partenariats actifs d’échanges linguistiques entre les écoles néerlandophones et francophones ;
2 – En favorisant les échanges entre les écoles francophones et néerlandophones (échanges d’enseignants, rencontres d’élèves, activités communes, pratiques immersives) afin de favoriser le ‘vivre ensemble’, et renforcer la connaissance de ‘l’autre langue’.

d) Tenter les expériences pluralistes de rapprochement entre les différents réseaux scolaires présents sur le territoire de la Ville

1 – Au niveau des écoles : favoriser les échanges à travers une concertation permanente, étudier des pistes pour favoriser des économies d’échelle ;
2 – Au niveau des enseignants : encourager le dialogue pédagogique et la mobilité ;
3 – Au niveau des élèves : favoriser les rencontres.

e) L’École comme facteur d’intégration sociale

1 – Favoriser et faciliter les rencontres entre les familles et le monde scolaire avec un effort particulier à destination des primo-arrivants ;
2 – Étudier la possibilité de mettre à disposition, pour tout élève entrant en 4e secondaire, un ordinateur portable afin de réduire l’inégalité d’accès face à cet outil de média, d’éviter le décrochage scolaire, de réduire le manque de qualification, etc. Un tel projet ne peut produire ses effets que si les enseignants s’impliquent par la mise en place d’un réseau intranet doublé d’un support technique ;
3 – Limiter les frais scolaires à charge des parents et tendre vers la gratuité de l’école pour tous.

f) Stimuler l’entrepreneuriat dès le plus jeune âge

1 – En développant un accompagnement individuel intensif et l’orientation des jeunes de l’école au monde du travail ;
2 – En mettant en place des activités de découverte de l’entrepreneuriat (concours, mini entreprise, etc.), à l’instar de ce qui se fait avec le Parlement Jeunesse pour la citoyenneté ;
3 – En organisant des rencontres de jeunes entrepreneurs pour témoigner devant les plus jeunes.

g) Donner dès l’âge scolaire le sens de la participation et l’apprentissage de la citoyenneté

1 – Poursuivre les initiatives en faveur du civisme et de l’apprentissage des valeurs démocratiques, notamment en donnant aux élèves plus de responsabilité au sein de l’école et les sensibilisant à l’actualité ;
2 – Organiser dans le cadre des cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, en collaboration avec les professeurs de religions et de morale, des périodes d’information sur les autres religions ou convictions en vue de renforcer la connaissance et le respect de l’autre ;
5 – Encourager la constitution de groupements, d’unités et de mouvements de jeunesse de type ‘scouts’ qui sont un marchepied pour la citoyenneté ;
4 – Organiser dans le cadre du cours d’éducation à la philosophie et à la citoyenneté, en collaboration avec les professeurs de religions et de morale, des sorties scolaires interculturelles (visite des lieux de cultes, visite de musées et des lieux de mémoires collectives, etc.) ;
5 – Multiplier les opérations de solidarité lancées par les élèves et les professeurs ; instaurer un ‘Service Citoyen Jeune’ qui permettra aux élèves des deux dernières années de participer à des tâches d’intérêt collectif au sein de la commune (fin juin). Ce service peut prendre place dans le cadre d’un conseil communal des jeunes, composé des élèves de 5ème et 6ème année (mandat de 2 ans) des écoles de la Ville de Bruxelles, pour les sensibiliser à la politique et les faire participer directement à l’organisation d’activités : carnaval, rencontres et activités intergénérationnelles, etc. ;
6 – Organiser des cours d’éducation à la citoyenneté qui porteront sur les grands principes de la vie en société (civisme, valeurs démocratiques, égalité hommes/femmes, environnement, santé, propreté, sécurité routière, etc.) ; former les jeunes à la gestion pacifique des conflits.

h) Des esprits sains dans des corps sains

1 – Adopter un plan de lutte contre les addictions (drogue, tabac, alcool, jeux) et la mauvaise alimentation (sensibilisation des élèves) ;
2 – Encourager davantage la pratique du sport à l’école en organisant des tournois ou des ‘Jeux Olympiques entre écoles’ dans les différentes disciplines, en suscitant des partenariats entre écoles et clubs de sport pour permettre les activités sportives pendant la pause de midi ou après 16h.

i) Ouvrir l’école sur les familles, le quartier, et le monde

1 – Associer les parents au plus près des décisions de gestion des écoles de la Ville de Bruxelles ;
2 – Mettre à disposition, gratuitement ou moyennant un loyer raisonnable, le gymnase de l’école à des associations du quartier pour des activités sportives en dehors des heures d’écoles ;
3 – Ouvrir les cours de récréation des écoles au quartier en dehors des heures d’école afin qu’elles deviennent des places fréquentées par les habitants du quartier.

3) Emploi et Formation

La politique d’emploi a été le parent pauvre de la majorité actuelle. Certes, si le taux de chômage diminue en Région bruxelloise et à la Ville de Bruxelles, cela est probablement plus dû aux facteurs macroéconomiques, à certaines mesures fédérales, aux politiques régionales qu’aux initiatives de la Ville. La passivité de la Ville en cette matière est coupable, tant le besoin d’action et d’accompagnement était et reste vital pour les nombreux demandeurs d’emploi Bruxellois.

a) Développer un ‘Plan Emploi’ et une politique de mise à l’emploi par la formation et l’entrepreneuriat social

1 – Développer un partenariat citoyen avec les entreprises locales (promotion locale des offres d’emplois, des jobs d’étudiants, de l’accueil de stagiaires, mise sur pied de projets favorisant le lien entre formation, accompagnement et mise à l’emploi, etc.) ;
2 – Renforcer l’accompagnement des demandeurs d’emploi et doper les offres de formation en augmentant le soutien aux structures locales (Missions locales, ALE…) ;
3 – Doper l’offre locale de formations notamment en lien avec les métiers en pénurie, très nombreux en ce moment ;
4 – Investir massivement dans des formations au codage pour les demandeurs d’emploi bruxellois, surtout ceux de longue durée ;
5 – Développer les cours de langues et le recours aux chèques langues afin de former les demandeurs d’emploi au français, au néerlandais, à l’anglais et aux autres langues d’intérêt européen vu la nature du bassin de l’emploi bruxellois ;
6 – Offrir un accompagnement aux réfugiés et migrants afin qu’ils puissent apprendre le français ou le néerlandais et mettre en valeur leurs compétences ;
7 – Créer une filière de formation en pavage à l’ancienne.

b) Simplifier et décentraliser les structures

1 – Renforcer le rôle d’impulsion de la Ville afin d’offrir aux jeunes des stages, des formations et de premières expériences professionnelles ;
2 – Créer un service ‘Indépendants’ pour faciliter au maximum les démarches administratives locales.

c) Développer un accompagnement individuel intensif et l’orientation des jeunes de l’école au monde du travail

1 – Faire plus de promotion des formations en alternance au sein des écoles de la Ville. Continuer à développer les offres de formations techniques et le développement des Centres de Formation en Alternance (CEFA) afin de permettre aux jeunes de bénéficier d’un enseignement professionnel orienté vers l’apprentissage d’un métier. Mettre en place un partenariat entre les CEFA, la Mission locale ou Centrale de l’Emploi et la Ville ;
2 – Renforcer un plan de stimulation scolaire et de formation pour les jeunes bénéficiant d’un revenu d’intégration sociale : cela peut se faire notamment par l’organisation de séances d’information spécifiques pour les métiers critiques afin de susciter des vocations pour ces métiers. Ces séances se feront avec l’appui des experts du secteur professionnel ;
3 – Encourager la réinsertion professionnelle par le soutien aux entreprises et ateliers de formation par le travail, aux entreprises de travail adapté, aux organismes d’insertion socioprofessionnelle (OISP) ou via l’activation de mécanismes de réinsertion ;
4 – Initier des dispositifs permettant d’accrocher de manière alternative les jeunes en décrochage pour les amener progressivement vers l’insertion professionnelle (via les maisons de jeunes, les centres sportifs, les lieux d’animation, etc.).

d) Stimuler l’autocréation d’emploi chez les jeunes

1 – En informant davantage les jeunes sur les possibilités de reprise de commerce, via un renforcement du travail de HUB Brussels et de son lien avec les communes ;
2 – En encourageant l’entrepreneuriat dès le plus jeune âge, via la mise en place des activités de découverte de l’entrepreneuriat (concours, mini-entreprise, etc.), à l’instar de ce qui se fait avec le Parlement Jeunesse pour la citoyenneté.

e) Renforcer le rôle d’employeur et d’impulseur de la ville

1 – Faire adopter par la Ville son propre plan emploi comme employeur avec une politique active transversale de ressources humaines et de formation, tant au sein de ses propres services qu’au sein des asbl para-communales ;
2 – Assurer un recours systématique aux services de l’opérateur régional de l’emploi pour tout poste qui s’ouvre au sein d’une asbl communale ou dans l’administration. L’objectif est de maximiser le nombre de Bruxellois au sein de la fonction publique bruxelloise ;
3 – Promouvoir les articles 60 et 61 comme une véritable mise au travail et non comme voie d’entrée vers le droit au chômage, notamment en favorisant la sélection d’employeurs prévoyant un véritable parcours d’insertion.

f) Lutter contre les discriminations à l’embauche

1 – Favoriser l’accès plein et entier des femmes au marché du travail en brisant le ‘plafond de verre’ dans la fonction publique communale en veillant à ce que suffisamment de femmes accèdent à des postes à responsabilité ; en mettant l’accent sur les métiers où les femmes sont sous-représentées ; en augmentant les possibilités de halte-garderie pour les parents en formation ;
2 – Développer un plan de diversité au sein de la commune et désigner un manager de la diversité chargé de veiller à une plus grande mixité des origines dans le personnel de la Ville et de lutter contre la discrimination à l’embauche. Promouvoir le plan et le label de diversité auprès des employeurs présents sur le territoire communal ;
3 – Mener une réflexion sur les sanctions à prendre contre les pratiques discriminatoires.

Une ville stimulante

1) Économie, Commerce

Créer de l’activité économique ne se décrète pas. Soutenir la création d’activités économiques ne s’improvise pas. Le choix pour un entrepreneur de localiser son activité sur le territoire de la Ville dépend de facteurs dont l’importance varie selon le type d’activités : la disponibilité d’un lieu en adéquation avec les besoins de l’activité, son accessibilité, la qualité des services préexistants, la réputation et l’image d’un lieu, la proximité d’autres entreprises développant des activités complémentaires ou similaires, la fiscalité locale, etc.

Pour Les Engagés et le CD&V, la Ville de Bruxelles, en s’appuyant sur son tissu économique et en intégrant les approches développées à l’échelle régionale, doit se doter d’un ‘schéma de développement économique’ qui fixe sa stratégie d’accueil des entreprises et de soutien à l’innovation et à la création d’emplois. Un tel schéma doit définir les grands axes et priorités sur lesquels la Ville entend se développer : Services, Commerces, Industrie, Tourisme et Horeca.

Quels sont les atouts de la Ville, ses forces vives ? Quelles perspectives se fixer ? Comment y arriver ?

Pour chacun des axes choisis, Les Engagés et le CD&V estiment essentiel de développer un dialogue avec les acteurs économiques locaux qui permettra de doter la Ville de Bruxelles de son ‘schéma de développement économique’. En fonction des choix posés, Bruxelles pourra adapter ou orienter son organisation, ses services, ses choix d’investissements (et ceux des autres pouvoirs publics) : aménagement de l’espace public, règlements locaux (urbanisme, police, environnement,…), accueil des entreprises (simplification, agence de développement locale, gestionnaire de centre-ville,…), fiscalité communale attractive (immobilier, exonération force motrice, déchets, bureaux,…), promotion commerciale et touristique, soutien aux fédérations…

a) Investir dans la redynamisation de notre tissu économique et commercial, sa qualité et sa notoriété

1 – Développer une stratégie plus audacieuse d’attractivité économique de la ville au niveau régional, national et international impliquant le positionnement de Bruxelles comme capitale digitale et numérique (installation d’un pôle de nouvelles technologies de l’information et de la communication, installation d’un technopôle informatique à NOH) ;
2 – Accélérer l’aménagement ou le réaménagement de certains sites (Zone du canal, Schaerbeek-Formation, Parc des Expo, Néo, plateau du Heysel, Stade Roi Baudouin…) ;
3 – Développer un pôle de technologie durable (métiers de l’environnement) et de l’entreprenariat culturel, assortis d’une politique de soutien et d’attractivité des entreprises, PME, indépendants, commerces et Horeca ;
4 – Renforcer le dialogue entre la commune, les associations de commerçants et les PME, et simplifier les démarches administratives ;
5 – Promouvoir via l’Échevinat du commerce de nouveaux commerces de proximité en visant la diversité de l’offre commerciale notamment par l’usage des rez-de-chaussée commerciaux de la Régie, afin d’éviter la multiplication de commerces de même type en remplacement de commerces diversifiés ;
6 – Déployer un plan transversal ayant pour objectif le retour des classes moyennes en ville pour la rendre plus cohérente et équilibrée socialement et forte financièrement ;
7 – Renforcer les collaborations entre les services de la Ville et Citydev (outil régional) et d’autres acteurs économiques, tant privés que publics. La définition de zones de production économique doit être balisée et tenue. Une fois les choix opérés dans une bonne concertation, on n’y touche plus ! ;
8 – Veiller à la pérennité de l’industrie plus traditionnelle, à son intégration la plus harmonieuse possible dans le tissu urbain, et la mise en place d’offres et de contraintes poussant ces entreprises, à terme, à utiliser des modes de transports doux, peu polluants et ne venant pas alourdir la charge du trafic routier ;
9 – Créer un registre des entreprises locales (pour les informer de tout marché public initié par la commune dans leur secteur d’activités) ;
10 – Veiller au redéploiement des centres commerciaux historiques par la mise en oeuvre enfin effectives des schémas de développement commerciaux, au coeur de ces quartiers, et favoriser le maintien et la relance du commerce de proximité ;
11 – Développer le e-commerce des nombreux noyaux commerçants de la Ville de Bruxelles notamment en les aidant à organiser un système commun de stockage, de livraison et de retours notamment via une activité d’économie sociale ;
12 – Proposer aux commerçants un réel accompagnement formatif pour stimuler et aider à développer leurs commerces via la réactivation des ‘noyaux commerciaux’ dans les différents quartiers de la Ville ;
13 – Élaborer une Charte des Travaux Publics à respecter par la Ville avec la nomination d’un ‘Monsieur Chantier’ qui coordonne, planifie et informe, minimise les nuisances et dédommage les commerçants en cas de chantier ;
14 – Appliquer une politique de tolérance zéro envers le parking sauvage sur les zones réservées pour le déchargement.

b) Soutenir davantage les entreprises d’économie sociale et la création d’activités économiques locales

1 – En valorisant davantage les initiatives locales, notamment associatives, afin d’en faire un atout au niveau local ;
2 – Soutenir financièrement les initiatives d’économie sociale ;
3 – Insérer des clauses sociales dans les marchés publics communaux réservant la participation au marché à des PME et aux entreprises d’économie sociale et en réduisant les délais de paiement ;
4 – Établir des partenariats avec les centres d’entreprise ;
5 – Renforcer les structures d’aides, d’accueils, de facilités – et pourquoi pas de subventionnement, en faveur du secteur non marchand actif sur le territoire de la Ville ;
6 – Réduire l’impact négatif des chantiers sur la vie économique, en améliorant leur planification, en ne les multipliant pas sans arrêt, et en travaillant en collaboration étroite avec les associations de commerçants ou les entrepreneurs locaux.

c) Alléger et simplifier les charges administratives et la fiscalité

1 – Ordonner une politique globale de ‘stop fiscal’ sur l’ensemble de l’activité économique ; envisager une politique de zones franches par quartier plus précarisé en vue d’inciter à l’implantation des entreprises ;
2 – Continuer la réflexion sur une harmonisation des fiscalités locales pesant sur les entreprises. Ces fiscalités différentes créent une concurrence stérile entre communes (qui doivent déjà faire face à la concurrence de la périphérie !) ;
3 – Imposer la facturation électronique visant à fluidifier les processus de paiement entre services publics et fournisseurs ;
4 – Imposer le principe du ‘only once’ visant à ne demander à une entreprise ou un commerce qu’une seule fois de rentrer des données, à charge pour la Ville de mettre celles-ci à disposition des différents services ;
5 – Imposer une réelle rigueur dans l’observance des règles communales, régionales, fédérales sous peine de sanctions (lesquelles doivent être prises et suivies jusqu’au bout de leur processus) ;
6 – Continuer à prendre des mesures pour limiter les nuisances des ‘night shops’, notamment en limitant leur nombre, en sanctionnant le tapage nocturne et autres nuisances, en renforçant les contrôles urbanistiques et de respect de la législation sociale… ;
7 – Continuer à soutenir les initiatives de coworking visant à faire rencontrer des entrepreneurs de divers secteurs, parcours et projets, tout en les accompagnant.

2) Rayonnement International : Bruxelles en Grand

1 – Amplifier le rôle fédérateur de Bruxelles comme Capitale fédérale et européenne et sa notoriété internationale ;
2 – Développer les échanges concrets dans le cadre des réseaux internationaux dont la Ville est membre et en faire bénéficier les habitants ;
3 – Faire aboutir le projet Neo en examinant attentivement les volets ‘surfaces commerciales’ et ‘mobilité’ du dossier, dans un contexte large sur l’Avenue Houba, tout le nord du Heysel et en lien avec les développements futurs éventuels du stade roi Baudouin et de l’élargissement du Ring ;
4 – Miser sur l’un des atouts de Bruxelles : son envie d’innovation et de se tourner vers le futur telle que nous la portons. Miser sur ses infrastructures de congrès et d’événements internationaux pour lancer un forum international des villes du futur ;
5 – Poursuivre l’accueil d’événements d’ampleur internationale (sportifs, culturels) et développer un rendez-vous international de grande ampleur dans les infrastructures rénovées de Brussels Expo ;
6 – Soutenir toutes les initiatives d’intégration de l’Europe au coeur de Bruxelles, et notamment celles visant les citoyens européens vivant à Bruxelles (noms de rues, monuments, activités culturelles) pour que son rôle de capitale européenne soit incarné !
7 – Réaménager le quartier Sablon en donnant une meilleure place aux piétons, en mettant mieux en valeur leur patrimoine historique et en les verdissant, tout en préservant les capacités de stationnement dans leur environnement immédiat, par la création ou la mutualisation de parkings en sous-sol ;
8 – Renforcer la politique de solidarité internationale avec d’autres villes (échanges entre écoles, hôpitaux, fonctionnaires, projets humanitaires…) ;
9 – Poursuivre les activités de sensibilisation au commerce équitable et à la solidarité Nord-Sud (Mois de la Solidarité internationale) ;
10 – Encourager les projets de solidarité menés par les associations ;
11 – Développer des projets de partenariat permettant à des artisans des pays du Sud de venir former les jeunes bruxellois à leurs méthodes ‘traditionnelles’ de travail.

3) Bruxelles, Capitale Numérique

1 – Développer un grand projet de ville numérique par une mobilisation conjointe des services de la Ville, des acteurs de la scène numérique locale, des particuliers et des associations, mais aussi des partenaires et correspondants européens ;
2 – De généraliser l’utilisation des ressources interactives à tout âge et notamment à l’école ;
3 – De garantir une administration numérique en ligne toujours plus accessible et plus pratique pour les usagers ;
4 – Mettre à profit les outils Internet pour plus de participation citoyenne à la vie de la Ville ;
5 – Lutter contre la fracture numérique en s’appuyant sur des Espaces Publics Numériques professionnels dans chaque quartier, avec animateurs et médiateurs à même d’accompagner les visiteurs dans toutes leurs démarches, initiations, questions… ;
6 – Généraliser la mise à disposition gratuite des données de la Ville de Bruxelles (Open Data) en garantissant la vie privée des habitants et usagers de la ville.

4) Jeunesse

L’accueil des enfants de 3 à 12 ans pendant leur temps libre avant et après l’école ainsi que pendant les congés scolaires est devenu une question cruciale dans l’organisation du temps de vie des familles, liée à l’évolution des temps de travail, des temps de trajets domicile /travail, de l’évolution des familles, etc. Cette demande est criante dans les grandes villes et favorise l’égalité des chances au niveau scolaire.

La Ville se doit d’être ambitieuse pour la jeunesse.

Les Engagés et le CD&V proposent de :

1 – Réformer la politique de la jeunesse en matière de gouvernance (bravvo, asbl jeunesse, administration…) et sur le contenu de la politique. Elle doit être plus orientée vers la découverte de soi, du monde et des autres, tournée vers le monde adulte également ;
2 – Mettre en réseau toutes les offres d’accueil et les coordonner sans a priori idéologique ;
3 – Développer des partenariats avec les écoles et les acteurs de l’accueil extrascolaire (exploitation rationnelle des infrastructures, meilleure intégration des projets éducatifs, et développer ainsi une conception partagée de l’éducation) ;
4 – Garantir un accès égalitaire aux activités artistiques, culturelles, sportives, associatives (mouvements de jeunesse…), en particulier pour les enfants issus de milieux moins aisés, socialement ou culturellement différents, confrontés à des difficultés d’accès géographique ou porteurs de handicap.
5 – Faciliter l’accès aux infrastructures, espaces verts et lieux publics et au prêt de matériels communal aux organisations de jeunesse et clubs de jeunes ;
6 – Encourager les clubs sportifs, organisations culturelles, entreprises, institutions locales à développer des initiatives ouvertes aux jeunes ;
7 – Développer avec les acteurs de la santé des actions de prévention et de sensibilisation et des lieux d’écoute et de partage (alimentation, pratique du sport, éducation sexuelle, risques d’assuétude…) ;
8 – Maintenir de façon permanente un cadre d’écoute et de dialogue avec les jeunes (animateurs de rue, AMO…) ;
9 – Soutenir les jeunes qui se retrouvent dans des situations d’isolement ;
10 – Ouvrir un ‘Junior Office’ dans le futur guichet unique d’information communal, où les jeunes pourront être informés sur tout (sécurité sociale, logement, droits, famille, emploi, formation, études, bourses…) ;
11 – Doubler le nombre de jeunes dans l’enseignement supérieur en élaborant une stratégie d’orientation (campagnes d’information sur les études supérieures et leurs débouchés dès la 5ème année ; organisation d’un partenariat entre les Hautes Écoles et les écoles de l’enseignement supérieur) ;
12 – Informer davantage sur les métiers en pénurie ;
13 – Faciliter pour les jeunes l’accès à l’information et soutenir des initiatives d’éducation à la citoyenneté, notamment via les nouveaux médias, en créant une rubrique ‘Bruxelles pour les Jeunes’ sur le site Internet de la Ville.

Une politique active pour le secteur de la jeunesse implique également de :

a) Mettre en place plus d’infrastructures pour la jeunesse dans tous les quartiers

1 – Renforcer les offres de sports, de loisirs et d’équipements pour les jeunes. Doter chaque quartier d’infrastructures de sport de plein air (basket, skate-park, murs d’escalade, roller space…) et dégager du personnel pour animer ces espaces ;
2 – Installer un local pour jeunes dans chaque groupe de logement social et améliorer les infrastructures pour la jeunesse dans les environs immédiats.

b) Favoriser et soutenir l’accès à la culture, à la production culturelle des jeunes pour encourager la créativité, l’ouverture d’esprit, le partage de nouvelles formes d’expression

1 – Développer des synergies entre milieux d’accueil, écoles, académies et infrastructures sportives et culturelles ;
2 – Lancer le ‘Pass Culture’ permettant l’accès à prix réduit de certaines infrastructures culturelles ou théâtres subventionnés, grâce à des partenariats ;
3 – Établir des accords avec les théâtres pour permettre aux jeunes d’accéder gratuitement aux avant-premières des spectacles ;
4 – Mettre sur pied un ‘Forum Jeunesse’ permanent rassemblant des représentants des jeunes et de l’associatif jeunesse, qui sera chargé d’élaborer, dans le cadre du ‘contrat éducation’, le plan d’action ‘Bruxelles des Jeunes’, doté d’un budget participatif propre en fonction de ses besoins et d’émettre des avis sur les différentes politiques de la jeunesse.

c) Améliorer le soutien aux organisations travaillant pour la jeunesse (écoles de devoirs, maisons de jeunes, services de prévention, de lutte contre le décrochage scolaire, associations sportives et culturelles, mouvements de jeunesse)

1 – En apportant un soutien matériel et logistique dans les projets qu’ils portent (locaux, organisation d’activités…) ;
2 – En soutenant les initiatives de formation des animateurs bénévoles ;
3 – En aidant au développement des mouvements de jeunesse dans les quartiers plus populaires.

5) Sport

Les Engagés et le CD&V proposent de :

a) Tendre vers une politique de sport comme vecteur de santé publique en développant le sport pour tous

1 – Favoriser les activités sportives parascolaires ;
2 – Rendre les piscines de la ville gratuites pour les enfants et les jeunes tous les dimanches et continuer à élargir leurs heures d’ouverture en soirée ;
3 – Redéployer la ‘politique d’Aide au Sport’ pour les plus démunis afin que le plus grand nombre puisse s’inscrire dans un club sportif à tarif préférentiel ;
4 – Développer pour les jeunes un ‘Pass Sport’ qui leur permettrait d’essayer plusieurs sports au début sans devoir s’affilier à un club ;
5 – Organiser au stade Roi Baudouin chaque année les Jeux Olympiques des écoles et des clubs situés à Bruxelles ; mettre en place un partenariat entre les écoles et les clubs sportifs en vue de décentraliser avant et après l’école certaines activités ; organiser une détection des jeunes talents sportifs dans les écoles par des équipes spécialisées et la prise en charge de leurs inscriptions dans les clubs quand les familles n’en ont pas les moyens :
6 – Renforcer la pratique sportive pour les Seniors, en réservant des salles à cet effet ;
7 – Créer plus d’opportunités sportives au centre de la ville de Bruxelles (terrains de sports plus nombreux et plus accessibles) ;
8 – Favoriser le développement du sport loisir pour les personnes à mobilité réduite en leur permettant l’accès aux infrastructures ;
9 – Favoriser le ‘handisport’ ;
10 – Créer des stages sportifs dans ‘l’autre langue’ nationale ;
11 – Poursuivre la politique d’aide au sport au travers l’octroi de chèques sport, et revoir à la hausse leurs montants : passer de 100€ à 150€ par enfant.

b) Offrir plus d’infrastructures sportives

1 – Doter chaque quartier de la Ville ou comprenant 20.000 habitants d’au moins une infrastructure sportive de proximité, renoncer aux ‘agora space’ et prévoir plus de terrains dédiés à une seule discipline en les répartissant équitablement sur le territoire ;
2 – Développer de manière plus ambitieuse les infrastructures de sport de rue (notamment dans les quartiers densément peuplés) et assurer du personnel d’encadrement pendant les heures de fréquentation ;
3 – Poursuivre la politique d’aménagement de terrains extérieurs ;
4 – Encourager l’utilisation des infrastructures scolaires par les clubs sportifs.

c) Renforcer l’aide aux clubs locaux

1 – Mettre en place un service de prêt de matériel pour les activités sportives, au bénéfice des clubs ou écoles ;
2 – Simplifier les démarches de demandes de subventions et améliorer la subvention des clubs ;
3 – Élargir la période d’occupation des clubs et associations aux deux mois d’été également (actuellement la période d’occupation s’étend de septembre à juin) ;
4 – Amplifier le soutien aux grands événements sportifs et la formation des bénévoles dans l’encadrement et la gestion des clubs de sport ;
5 – Soutenir la formation des entraîneurs des équipes de jeunes.

6) Culture

Tout d’abord, Les Engagés et le CD&V considèrent l’expérience culturelle vécue ensemble comme le fondement même de l’épanouissement de chacun pour faire société, pour briser les murs !
Les acteurs associatifs de la vie artistique et culturelle sont des partenaires essentiels dans la construction d’une société plus humaine et plus apaisée. Même si généralement notre Ville a la chance de présenter une offre culturelle relativement accessible et variée, nous souhaitons l’amener davantage dans la vie de chaque personne.

La Ville doit axer son action sur :

– la promotion des activités culturelles accessibles sur son territoire, notamment vis-à-vis des publics jeunes, socialement défavorisés, les Seniors et les personnes handicapées ;
– la coordination et la mise en réseau des opérateurs actifs, par exemple par le biais d’un centre culturel ;
– la mise en valeur des artistes locaux ;
– l’organisation de rencontres et d’échanges interreligieux et interculturels dans la ville, en incitant les responsables des différentes structures associatives et lieux de cultes à y prendre part ;
– les droits culturels et donc le soutien à une politique de la demande, selon les besoins exprimés par les habitants eux-mêmes.

Voici les propositions de la liste Les Engagés et le CD&V pour :

a) Un maillage culturel de haut niveau pour Bruxelles

1 – Créer une fonction de ‘Poète de la Ville’ qui serait recruté sur appel d’offre annuel avec pour mission d’insuffler une âme poétique dans la ville à travers tous les arts ;
2 – Mettre en place une véritable politique de placement d’oeuvres en espace public (Parc Royal, Bois de la Cambre…) notamment en soutenant davantage l’action du Comité des Arts urbains ;
3 – Constituer un réseau de la culture et une plateforme de rencontres régulières entre opérateurs afin d’améliorer la coordination entre tous les acteurs culturels pour une stratégie collective d’offre culturelle maximale, pour tous et dans tous les quartiers.

b) Plus d’accès aux activités culturelles

1 – Développer, en concertation avec l’ensemble des grandes institutions culturelles présentes sur le territoire de la Ville, un ‘Pass Culture’ nocturne à destination des habitants ;
2 – Élargir et promouvoir les nocturnes dans les grands musées bruxellois et les développer dans les lieux culturels (bibliothèques, expositions, musées…) ;
3 – Offrir un ‘Pass Culture’ permettant soit un tarif préférentiel, soit l’accès gratuit aux répétitions générales ou avant-premières dans les théâtres et salles de spectacles subsidiés par la Ville (pour les jeunes, aînés, allocataires sociaux, statut Bim), et élargir à d’autres publics fragilisés les réductions dont bénéficient les personnes du CPAS lors d’une inscription à des ateliers formation/création dans les centres culturels.

c) Augmenter l’offre culturelle de proximité

1 – Continuer à soutenir l’action des Centres culturels ainsi que les initiatives culturelles citoyennes émanant d’associations ou de groupes d’individus, en leur proposant également un coaching artistique ;
2 – Défendre l’installation d’espaces culturels au sein de chaque Maison de Quartier ;
3 – Poursuivre la politique culturelle en faveur des jeunes et des enfants, en développant des partenariats entre les Écoles, les Académies, les Maisons de jeunes et les différents opérateurs culturels de la Ville afin de réimplanter l’art et les spectacles à l’école et d’organiser plus d’activités parascolaires dans chaque école. On pourrait également prévoir des expositions itinérantes dans les écoles de la Ville ;
4 – Subsidier le théâtre itinérant dans chaque grand complexe de logements et organiser avec les opérateurs culturels des actions décentralisées couvrant tous les quartiers ;
5 – Favoriser les spectacles et manifestations de rue sur les places publiques et dans les anciens kiosques. Continuer à installer les théâtres de marionnettes dans les parcs ;
6 – Prévoir et défendre un budget réservé aux initiatives culturelles dans les contrats de quartier ;
Défendre une culture plus participative en créant un ‘Conseil Citoyen de la Culture’ avec un budget participatif ;
7 – Brasser les habitants, les artistes et acteurs associatifs locaux, dans la cocréation et la programmation des Centres culturels locaux soutenus par la Ville ;
8 – Continuer à organiser chaque année un moment (en semaine ou le week-end) dédié à la création des artistes bruxellois avec des spectacles et expositions dans toute la ville, en collaboration avec les académies, les conservatoires et autres lieux d’apprentissage artistique ;
9 – Lancer le festival des jeunes artistes bruxellois (musique, arts plastiques, danse…) chaque année avec un prix du Jeune artiste bruxellois, et organiser lors des festivals de la Ville un pré-festival ouvert aux artistes Bruxellois.

d) Développer le soutien, la création et l’expression d’une culture bruxelloise métissée

1 – En créant des partenariats avec certains opérateurs, en développant les échanges entre artistes bruxellois et artistes de communautés culturelles établies à Bruxelles ;
2 – En mettant davantage sur pied des semaines ou festivals thématiques liés à ces différentes cultures (maghrébine, africaine, etc.) ;
3 – En mettant en place un partenariat avec le Conseil des Bruxellois d’origine étrangère (afin de permettre aux artistes issus des différentes communautés de s’exprimer tout au long de l’année, et ce par le biais d’actions décentralisées). Une programmation annuelle pourrait être établie en concertation avec les différents acteurs de la Ville et ceux issus de ces différentes communautés ;
4 – En renforçant le soutien aux projets interculturels et d’échange visant à faire se rencontrer les deux communautés linguistiques ;
5 – En relançant le Festival des Arts de Rue afin de soutenir les artistes de rue Bruxellois en concertation avec les artistes, riverains et commerçants.

Une ville inclusive et participative

1) Interculturalité

“Vivre ensemble, ce n’est pas simplement vivre côte à côte !”

Dans une commune aussi grande et aussi cosmopolite que la ville de Bruxelles, ‘vivre ensemble’ n’est pas toujours facile. Pour faire tomber les barrières et favoriser la compréhension mutuelle, il importe de stimuler le dialogue interculturel et interconfessionnel, valorisant les points communs et en valorisant les différences ainsi qu’en jetant des ponts entre les personnes. À cet égard, l’Échevinat de ‘l’inter-convictionnel’ pourrait, en collaboration notamment avec l’Échevinat de la cohésion sociale mais aussi des structures associatives privées ou publics, jouer un rôle non négligeable au sein de notre commune. Pour ce faire, cet Échevinat aurait tout son sens pour remplir un réel rôle dans le rapprochement entre les différentes cultures, confessions et philosophies de notre commune.

a) Une administration respectant la diversité

1 – Continuer à développer la charte de la diversité pour respecter la norme de 3% de personnes en situation de handicap dans l’administration communale ;
2 – Fournir aux jeunes, aux primo-arrivants, aux publics précarisés, aux personnes qui s’installent pour la première fois sur le territoire de la commune les informations concernant les instances administratives, sociales et policières ;
3 – Organiser des rencontres et des échanges entre les jeunes des quartiers et la police locale dans le cadre d’activité sportive et/ou culturelle ;
4 – Mettre en place pour les nouveaux arrivants de la Ville des parcours d’intégration linguistique, culturelle, citoyenne… en conservant et renforçant l’action du BAPA.

b) Cultes et laïcité

Il est évident que toutes ces activités doivent intégrer tout le monde, que les personnes s’inscrivent dans une identité religieuse ou non. L’objectif général est finalement de permettre des espaces de dialogue et de rencontres sur le long terme permettant de mieux se connaître et faire tomber les préjugés en vue d’un meilleur ‘vivre-ensemble’ entre les différentes communautés de notre ville.

Cet Échevinat pourrait ainsi :

1 – Dans le respect de la séparation de l’État et des Cultes, promouvoir la bonne entente entre la Ville et les différents cultes et philosophies présents sur le territoire de la Ville de Bruxelles et s’inscrire activement dans le respect de la liberté de pensée, d’expression et d’exercice des cultes ;
2 – Encourager davantage les échanges entre communautés linguistiques, culturelles et confessionnelles pour renforcer la mixité culturelle, la connaissance et le respect de l’autre ;
3 – Organiser à l’école des formations pour toutes et tous concernant les différentes religions et morales philosophiques ;
4 – Réinstaurer la semaine inter-convictionnelle et la mobilisation des membres de la plateforme inter convictionnelle locale de la Ville ;
5 – Initier et soutenir des moments de débats, conférences autour de questions religieuses et philosophiques (les monothéismes face au pluralisme, les métaphores dans les textes religieux…), mais aussi sur certaines actualités sensibles telles que le radicalisme, les signes religieux, la religion dans la société ;
6 – Inciter et soutenir les lieux de cultes dans l’organisation d’une porte ouverte une fois par an ;
7 – Créer des synergies entre différentes associations et lieux de cultes pour organiser ensemble l’aide humanitaire envers les plus démunis (réfugiés, sans-abris, etc.) ;
8 – Maintenir les compétences de cet Échevinat de l’inter convictionnel pour pérenniser l’objectif de la semaine inter-convictionnelle et la mobilisation des membres de la plate-forme inter convictionnelle locale de la Ville.
9 – Dans le respect de la séparation de l’État et des Cultes, promouvoir la bonne entente entre la Ville et les différents cultes et philosophies présents sur le territoire de la Ville de Bruxelles, et s’inscrire activement dans le respect de la liberté de pensée, d’expression et d’exercice des cultes.

2) Convivialité

1 – Mettre en place des parrainages entre nouveaux arrivants et anciens résidents de la commune. Ceci permettrait au nouvel arrivant, en plus des informations administratives, de bénéficier d’un accueil sur le plan humain par des habitants bénévoles ;
2 – Encourager les initiatives citoyennes impliquant des habitants du même voisinage et s’inscrivant dans la perspective des ‘Villes en transition’: groupes d’achats solidaires, paniers bio, jardins partagés collectifs, co-voiturage, habitat participatif, monnaies locales, services, fête des voisins, etc.

3) Associatif et Charte

Un Belge sur cinq fait du bénévolat, selon les chiffres de la Fondation Roi Baudouin. Un chiffre impressionnant qui montre l’attachement de la population au monde associatif. C’est une excellente chose car la densité et la diversité des associations, parce qu’elles sont portées par l’engagement et la créativité de milliers de citoyens, rejaillissent sur le bien-être des habitants.
Dans l’organisation de la vie locale, Les Engagés et le CD&V estiment que le rôle de la collectivité publique doit donc en tenir compte et être justement dosé : il ne doit pas empiéter sur les initiatives, collectives ou individuelles, qui visent l’intérêt général et fonctionnent bien, et doit plutôt privilégier les partenariats et respecter et soutenir la vie associative. Les besoins locaux sont immenses : environnement, sécurité, logement, emploi, petite enfance, soins de santé… Par leur dynamisme, leur proximité, leur souplesse, les associations sont en mesure de détecter rapidement les besoins nouveaux et de commencer à y répondre de manière créative et innovante.

Nous pensons que les pouvoirs publics locaux doivent encourager au maximum les forces vives locales, individuelles et collectives, associatives et économiques, existantes ou potentielles, présentes ou émergentes, sur leur territoire. Pour créer de nouveaux services à la collectivité ou soutenir de nouvelles missions d’intérêt général, la Ville doit privilégier les partenariats avec les forces vives locales. Ces partenariats sont des leviers pour faire plus et mieux avec les mêmes moyens publics.

Pour Les Engagés et le CD&V, l’associatif est dans l’ADN de notre vision humaniste. C’est pourquoi il nous est naturel de le soutenir en priorité absolue et en toutes circonstances.

Concrètement, Les Engagés et le CD&V présentent ces prospositions :

1 – Adopter une Charte associative au niveau local organisant la relation entre pouvoirs publics et tissu associatif, une relation basée sur l’équité de traitement, la logique d’autonomie, de subsidiarité et de partenariat et de transparence et d’égalité de traitement dans les politiques de subsides de la Ville de Bruxelles ;
2 – Créer des Maisons des Associations dans les différents quartiers de la Ville afin de mettre des espaces temporaires ou permanents à disposition des associations des différents quartiers de la Ville. Cela permettra notamment de renforcer les complémentarités des publics (enfants, jeunes adultes) et des actions telles que : l’aide à la scolarité, le développement personnel, l’accompagnement des familles, la prévention du décrochage social, familial et scolaire, l’aide à la réinsertion socioprofessionnelle, la formation à la citoyenneté active, la médiation, etc. Cela permettra également d’optimaliser le service aux familles du quartier ; de favoriser l’intergénérationnel, l’interculturel, l’inter-associatif… et de réaliser des économies d’échelle, en mutualisant des ressources ;
3 – Développer des plateformes numériques en ligne permettant la rencontre entre les demandeurs de bénévolat d’une part, et les bénévoles potentiels d’autre part, en lien étroit avec les services de la Plateforme francophone du Volontariat ;
4 – Renforcer les partenariats et collaborations de l’administration avec les associations, avec les entreprises et le secteur privé et une meilleure collaboration entre associations, entre écoles de différents réseaux, etc. : en ouvrant la possibilité de mettre à disposition des associations le matériel de la Ville ; en créant dans la Régie un service ‘Associations’ chargé de permettre aux asbl dont les missions sont reconnues par la commune d’être rassemblées par quartier dans des locaux communs aux coûts réduits ; en intégrant davantage les informations et activités des associations dans le site de la Ville, ou dans le journal Le Brusseleir ; en utilisant les antennes de l’état civil dans les quartiers pour y tenir à disposition des habitants toute l’information utile sur la vie culturelle, associative, etc., de leur quartier ; en préconisant une plus grande coordination et concertation entre le CPAS et le secteur associatif ; et en listant les locaux disponibles dans un quartier, y compris les locaux communaux, pour accueillir des projets et les associations de jeunesse ;
5 – Renforcer le maillage des réseaux associatifs des différents groupes socioculturels qui vivent sur le territoire de la commune ;
6 – Valoriser et soutenir le volontariat et le bénévolat au sein du monde associatif, des écoles, des associations sportives et culturelles. Organiser une ‘Bourse Annuelle des Associations’ permettant aux candidats bénévoles de s’investir et aux bénéficiaires de trouver les services dont ils ont besoin ;
7 – Inciter davantage (par des aides matérielles ou financières) la rencontre des habitants d’un quartier, par exemple grâce à des apéros ou barbecues de quartier, etc.

Nos candidats

Ville de Bruxelles 1000/1020/1120/1130
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