Ce 15 novembre, je recevais un courrier dans ma boîte aux lettres, déposé, tel une bouteille à la mer par une voisine du quartier. Ne sachant plus à quel saint se vouer, elle m’adressait sa requête non sans une pointe d’humour qui soit dit en passant, fait le charme de notre belgitude.

Il s’agissait d’une épave Vespa accidentée et non immatriculée abandonnée sur le trottoir rue Stéphanie depuis mars 2012. Soit depuis… 20 mois!

Cette personne a contacté les services “propreté” de la Ville. On lui a répondu qu’elle devait signaler cela aux stewards. Quand elle l’a signalé aux stewards, on lui a répondu que l’on transmettrait à la police. Mais là encore, aucun résultat. En mai 2013, notre habitante apostrophe alors deux policiers qui passaient dans la rue. Ils lui promettent aussi de faire évacuer l’épave.

Autour du 13 d’octobre de cette année, ne voyant rien bouger, cette dame se déplace au commissariat de la huitième division. Une policière lui certifie qu’on va la débarrasser de l’épave. Mais vous devinez la suite… Rien!

J’ai donc pris ma plus belle plume de conseiller de Police pour poser une question à ce propos au conseil de police qui allait avoir lieu quelques jours plus tard.

En plus de relater les faits et de demander de retirer cette épave dans les plus brefs délais, j’interrogeais aussi le collège de police à propos des procédures prisent habituellement pour l’évacuation des épaves abandonnées sur la voie publique.

Finalement, je n’aurai pas à poser ma question. En effet, deux jours après l’envoi de ma lettre, l’épave était enlevée! Sans doute, la majorité préférait-elle ne pas être interrogée en public à ce propos? Peu importe, notre habitante et ses voisins sont ravis!

Ceci dit, je reviendrai au conseil communal avec cette question: qui est censé faire le relevé des petits problèmes concrets, rencontrés dans l’espace public (dégradations diverses, infractions urbanistiques, dépôts clandestins,…)? Comment et à qui l’info est-elle transmise? Quel suivi donne-t-on aux requêtes des habitants? Etc.

Il est en effet insupportable que lorsque des citoyens s’intéressent et s’investissent dans la vie de la cité et informent les autorités de tels ou tels problèmes du quotidien, bien souvent faciles à résoudre, ils se retrouvent confrontés à des “services” se rejetant la balle et adeptes inconditionnels de Kafka!

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