MES INTERVENTIONS

Commerce, culture, mobilité, propreté,... voilà quelques thèmes sur lesquels portent mes interventions au conseil communal
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Aînés
Réponse du Collège
M. le Président.- Proposer une activité sportive aux seniors est une grande nouveauté. J'en débattrai avec votre représentant auprès de l'asbl Prosport. Je reviendrai l'année prochaine avec un projet plus ambitieux, pas nécessairement porté par l'asbl dont question. Notre politique des seniors doit être totalement revue.

Aînés

Intervention de M. Wauters sur le dossier de M. Courtois, échevin. Action en faveur des séniors
Le 23 septembre 2013
Je souhaiterais intervenir sur le point 14. Notre groupe soutien le principe d'une action en faveur des seniors. Toutefois, la méthode utilisée nous paraît quelque peu étrange, car si l'objectif est louable, l'octroi du subside nous semble incorrect. En effet, ce budget aurait dû être affecté aux fins pour lesquelles il a été adopté, à savoir l'aide aux familles. Or il sera consacré au sport. L'asbl bénéficiaire dispose de moyens importants. N'aurait-elle pas pu puiser dans ses réserves ?
Bonne gouvernance
Réponse du Collège
M. Coomans de Brachène, échevin.- Cette proposition mérite quelques précisions. Je partage le souhait de certains de voir Bruxelles accéder au statut de « ville 2.0 ». En outre, les informations partagées dans cette assemblée sont intéressantes et méritent d'être diffusées.
J'ai interrogé à ce sujet ma cellule du Patrimoine historique. Il apparaît que la mise en œuvre d'un tel dispositif dans cette salle serait particulièrement compliquée, car le ieu est totalement classé. La seule installation de prises électriques au pied de vos bancs a exigé de longues discussions. Le placement de caméras exigerait le déroulement d'un câble sur les moulures classées, ce qui est impossible. Le montage sur les poteaux d'éclairage n'offrirait pas la même stabilité. Nous avons étudié toutes les possibilités, mais aucune ne s'est révélée réaliste.

M. le Bourgmestre.- Mme Nagy, je crains les réactions de la Commission royale des monuments et des sites... Personnellement, je ne m'oppose en rien à l'installation d'un tel dispositif. Ladite Commission est une institution non élue et vous avez demandé que lui soit conservé son droit de contrainte...

Mevrouw Debaets.- Mijnheer de burgemeester, uw beslissing en vooral uw argumentatie stellen ons bijzonder teleur. Uw argumentatie is bijzonder zwak. U roept in dat een dergelijke manier van werken hier niet mogelijk is omdat dit pand volledig geklasseerd is. Ik heb verwezen naar de zittingen van de gemeenteraad van Parijs. Het stadhuis van Parijs dateert van 1553. Het is ook een historisch geklasseerd gebouw, maar blijkbaar stellen er zich daar geen technische problemen.
Zoals mijn collega zei, is dit perfect mogelijk met bijvoorbeeld wifi-zuilen, maar er zijn nog andere mogelijkheden. Ik heb dus een beetje het gevoel dat de redenen die u naar voor schuift eigenlijk drogredenen zijn om te beletten dat de Brusselaars onze zittingen op een transparante manier zouden kunnen bijwonen. Ik denk dat iedereen hier een beetje hetzelfde gevoel heeft. Wij nemen er akte van dat u deze werkwijze verhindert.

M. Wauters.- Selon moi, tout problème technique peut être résolu. Un tel dispositif constituerait un progrès. La présence de caméras forcerait peut-être les membres de cette assemblée à une certaine autodiscipline. Elle éviterait aussi les attaques ad hominem. Donc, l'argument de la non-faisabilité technique me semble quelque peu léger.

Bonne gouvernance

Voorstel van motie ingediend door mevrouw Bianca Debaets en de heer Didier
Wauters betreffende het uitzenden van de gemeenteraad door middel van webcams
Le 10 juin 2013
Mevrouw Debaets.- Mijnheer de burgemeester, zoals we allemaal weten zijn de vergaderingen van de gemeenteraad, behalve de vergaderingen met gesloten deuren, in beginsel openbaar.
Toch is er hier zelden een stormloop naar de raadszaal en dat is ook logisch. De zittingen beginnen om 16 uur, een uur waarop slechts weinig mensen zich vrij kunnen maken. De mensen moeten zich verplaatsen en de vergaderingen duren vaak vrij lang, wat uiteraard goed is want we moeten ruim de kans krijgen om van gedachten te kunnen wisselen. Een en ander zou voor de burger misschien toch efficiënter kunnen worden geregeld.
Daarom stelt onze fractie, samen met CDH en meer bepaald de heer Didier Wauters, voor om in de raadszaal webcams te installeren. Dat is een kleine technische en vrij goedkope ingreep, maar het zou betekenen dat de burgers de vergaderingen thuis live of uitgesteld kunnen bekijken. Ze zouden zich ook gewoon kunnen beperken tot de punten die hen het meest interesseren of aanbelangen.
Ik heb enkele jaren geleden in de Parijse overkoepelende gemeenteraad met dat systeem kennis gemaakt - het bestaat daar immers al jaren - en heb vastgesteld dat de Parijzenaars thuis op hun pc of zelfs op verplaatsing op hun tablet-pc de zittingen kunnen volgen.
Het systeem wordt echter ook al dichter bij huis toegepast, bijvoorbeeld in Kortrijk. De zittingen van de gemeenteraad en politieraad worden daar via de webcam opgenomen en de burgers kunnen er naar naar kijken wanneer het hen past.
Dit lijkt ons een bijzonder laagdrempelige manier om informatie rechtstreeks bij de mensen te brengen en om ze op een interactieve manier te betrekken bij het beleid. Bovendien meen ik dat Brussel als hoofdstad, niet alleen van België, maar ook van Europa, de nodige inspanningen moet leveren om zich te positioneren als digitale stad.
Wij vragen de gemeenteraad en het College bijgevolg om webcams te installeren in de raadszaal van de gemeenteraad met het oog op het live uitzenden van de openbare zittingen van de gemeenteraad via de website van de stad. Ik durf ervan uit te gaan dat de collega's van de meerderheid en de oppositie dit initiatief zullen steunen want wie kan er nu gekant zijn tegen meer betrokkenheid van de burger en tegen meer transparantie? Ik heb er bijgevolg alle vertrouwen in dat deze motie unaniem zal worden goedgekeurd.

M. le Bourgmestre.- La parole est à Mme Nagy.

Mme Nagy.- Pour notre groupe, la question posée par le cdH est pertinente. Sous la précédente législature, Mme Ampe s'y était d'ailleurs montrée favorable. C'est une excellente idée de s'adapter aux nouvelles technologies. Nous souhaitons également que soient prises en compte les difficultés des personnes mal entendantes. Nous soutiendrons donc la motion.
Réponse du Collège
Le bourgmestre considère que créer sur le site internet de la Ville une partie réservée aux questions orales (afin d’informer correctement et en temps utile nos concitoyens) rendra illisible les informations qui s’y trouvent actuellement.

Bonne gouvernance

Question orale de Didier Wauters sur la mise en ligne sur le site internet de la Ville des questions orales des Conseillers communaux et des réponses à ces questions
Le 28 janvier 2013
Monsieur le Bourgmestre,

Selon l’article 84, paragraphe 3 alinéa 1 et 2 de la Nouvelle Loi communale, les conseillers communaux ont le droit de poser au collège des bourgmestre et échevins des questions écrites et orales. Il est prévu par la loi que les questions écrites et orales ainsi que les réponses qui y sont apportées sont mises en ligne sur le site internet de la commune.
Nous constatons que cette disposition est respectée sur le principe. En effet, l’objet des questions orales posées par les conseillers communaux se retrouvent dans l’ordre du jour du Conseil communal mis en ligne sur le site internet.

Cependant, il n’existe pas de rubrique sur le site de la Ville réservée aux questions orales posées par les conseillers. Les citoyens ne peuvent donc pas avoir accès avant la tenue de la séance du Conseil au contenu des différentes questions posées. Par ailleurs, un compte rendu intégral du Conseil communal est mis en ligne, ce qui est une bonne chose. Les citoyens peuvent par ce biais consulter les réponses apportées par le Collège. Cependant, nous constatons que cela ne se fait que plusieurs semaines ou mois après la séance du Conseil concernée. En outre, la lisibilité n’est pas optimale car lesdits compte rendus font souvent plusieurs dizaines de page.

Notre question est la suivante : Est-il possible de créer sur le site internet de la Ville un onglet « questions orales et réponses du Conseil communal » afin de permettre au citoyen de consulter les questions avant la tenue du Conseil communal et de consulter les réponses apportées dans un délai raisonnable ?

Je remercie Monsieur le Bourgmestre pour ses réponses.
Réponse du Collège
le Bourgmestre a répondu que le Brusseleir avait toujours été le journal relatant les activités du Collège, que ce n’était pas un journal politique où la tribune de la majorité s’opposerait à la tribune de l’opposition et que les articles du Brusseleir étaient réécrits par des journalistes, cela s’avérant donc compliqué de multiplier les interlocuteurs. Il sera donc réservé à l’opposition dans le Brusseleir : une présentation des Conseillers communaux en début de législature, la possibilité de réagir à la suite du bilan de mi-législature et un page par an à la fin du journal.

Bonne gouvernance

Question orale de Didier Wauters concernant l’octroi d’une tribune pour l’opposition dans « Le Brusseleir »
Le 14 janvier 2013
Monsieur le Bourgmestre,

La Ville de Bruxelles informe les Bruxellois, tous les mois et depuis 2004, grâce au "Brusseleir", son magazine d'information.
Ce mensuel est distribué à 100.000 exemplaires. 80.000 exemplaires directement dans la boîte aux lettres du citoyen bruxellois, 20.000 dans des présentoirs répartis aux 4 coins de la Ville.

Via Le Brusseleir, la volonté de la Ville de Bruxelles est d’offrir aux Bruxellois un média d’information de qualité.
Dans le cadre d'une saine gestion communale et dans le soucis d'une bonne gouvernance, notre groupe demande qu’une double page soit réservée à l’opposition, et ceci à chaque édition, afin que cette dernière puisse exercer son travail d’opposition nécessaire à toute démocratie en lui permettant de s'exprimer par rapport aux réalisations menées par le Collège et aux décisions prises par le Conseil communal, organe compétent pour l’ensemble des décisions d’intérêt communal, dont l’opposition fait intégralement partie. Par ailleurs, nous demandons également que le nom de l’ensemble des élus soit repris en dernière page du Brusseleir lors de chaque édition.

Je précise que ma demande s'inscrit dans le cadre du prescrit du pacte culturel.

Je remercie Monsieur le Bourgmestre pour ses réponses.
Budget
Réponse du Collège
Madame Persoons, échevine.-
Quant à la participation, des lignes budgétaires spécifiques ont été inscrites au budget à cette fin, pour la première fois. Nous élaborons un projet visant le dévelopepment d'autres techniques de participation, en plus des forums de quartier. Grâce aux budgets participatifs, un projet a déjà été lancé dans le cadre du contrat de quartier du Jardin aux Fleurs (Aux Arbres, citoyens !). Ces nouvelles techniques seront encore intensifées à l'avenir.

Mme Lemesre, échevine.-
Après les fleurs, les pots ! Après 24 ans d'opposition, il est normal que l'on reprenne certains propos que j'y ai tenus...
Que d'impatience dans le chef de l'opposition actuelle. Je partage l'idée selon laquelle le status quo est déprimant, en particulier dans des compétences qui avaient atteint le zéro absolu. Le soutien au commerce a connu 6 ans de jachère, voire 12. La redynamisation commerciale, en particulier du centre-ville, doit s'inscrire dans un projet global et transversal qui ne peut être improvisé en trois mois. En effet, il implique toutes les compétences du Collège : mobilité, aménagement du territoire, sécurité, propreté... De nombreuses réunions sont programmées en ce sens. Mais depuis 6 ans, il n'y avait plus aucun interlocuteur désigné pour assumer cette fonction. La politique de mobilité a consisté, souvent, à bloquer les accès de la Ville, comme ce fut le cas avec la fermeture du bois de la Cambre ; l'aménagement de l'espace public supprimait systématiquement des places de stationnement.
La relance économique doit être promue, mais en tenant compte de la réalité commerciale lors de tout aménagement ; elle doit être encouragée par le soutien aux associations de commerçants, par des actions ponctuelles de communication ou de mise en valeur, notamment pendant les fêtes de fin d'année. Des analyses et des évaluations sont en cours et je reviendrai devant vous à chaque initiative, lorsque les budget seront libérés.
Le commerce de détail souffre beaucoup et les raisons en sont multiples : Internet, la crise, la paupérisation. Face à cette situation, le pouvoir politique doit réagir, et c'est ce que cette majorité fera pour aider les commerces de proximité, les commerces originaux. Notre accord de majorité prévoit de les accompagner et de les soutenir. Nous veillerons également à la bonne affectation des locaux commerciaux de la Régie foncière. Le budget renforce les moyens alloués aux guichets d'économie locale qui accompagnent les candidats entrepreneurs et aident les entreprises en herbe à éclore à Bruxelles. La relance économique passe aussi par des aménagements urbains et de grands projets tels que celui des boulevards et de la rue Neuve. Ils tiendront compte de l'accès aux commerces et de la capacité de stationner à proximité des noyaux commerciaux dans des parkings publics balisés et moins chers.

M. Courtois, échevin.-
Je commencerai par la politique des cultes. Je rappelle que cette matière est régie par des décrets qui datent de 1807 et 1809 ! Il y a donc lieu de revoir notre politique dans les prochaines années. Je suis ce dossier de près, notamment s'agissant des travaux dans les églises. Aucune modification n'est prévue au budget de cet exercice. S'agissant de l'église Sainte-Catherine, aucune décision n'a été prise, contrairement à ce qu'affirme la presse. Notre réflexion n'en est qu'à ses débuts, même si je confirme la nécessite d'avancer vite dans ce dossier.

Budget

Question orale de Didier Wauters sur le budget 2013
Le 15 avril 2013
Participation

Concernant le Fonctionnement de « Bruxelles Participation » : on peut constater divers montants supplémentaires prévus (ex : 1.300 EUR en frais de réception, 800 EUR en frais de traduction, 1.000 EUR pour des fontaines d’eau,…bref, du "fonctionnement"). Nous estimons au CDH que ce qui compte c'est de dynamiser la participation citoyenne! Cela favorise pleinement à la cohésion sociale de notre Ville! Et donc on peut se demander si on ne peut pas aller plus loin. Pourquoi ne pas prévoir un budget participatif (une enveloppe budgétaire) directement destiné aux habitants. Ces "enveloppes de quartier" pourraient aussi être prévues dans le budget communal. Le principe consiste à octroyer un certain budget aux quartiers qui composent la Ville, à charge pour les assemblées d'habitants de les affecter aux projets qu’ils jugent utiles et prioritaires. Certaines communes en Belgique sont déjà passé par ce processus (ex : Mons, le CPAS de Charleroi, ou à Anderlecht avec le contrat de quartier Scheut ). Est-ce que de telles enveloppes budgétaires sont prévues cette année ? A défaut, est-ce que cela pourrait se faire à l’avenir ?

Commerce

D'accord, la majorité nous dit que nous sommes ici devant un budget de transition... mais je ne constate en investissement que 500€ pour les Gsm des collecteurs de marché (même montant qu’en 2012). Je ne retrouve pas l’approche innovante promise pour soutenir les commerçants bruxellois ? Par ailleurs, si il existe bien un guichet d'économie locale qui va être légèrement renforcé, quand deviendra t-il un vrai guichet unique d’information et de réel accompagnement pour les tout commerçants ? Je ne retrouve pas non plus de création de nouveaux marchés de proximité ou de concepts annoncés dans le programme de majorité... Est-ce également remis à 2014? Qu’est-ce qui est prévu spécifiquement pour la relance des noyaux commerciaux? Je note un budget de 250000€ pour soutenir ceux-ci, Même si c'est trop peu, je m'en réjouis! Avez-vous une idée de la répartition de ce budget? Des contacts et des discusssions ont-elles ou seront-elles engagées avec les associations de commercants pour le répartir le plus efficacement possible? Par contre et pour terminer sur une note légère, je note qu'à coté de ces 250000€ pour les noyaux commerciaux, Madame Lemesre a prévu 231.000 EUR pour les horodateurs( aménagement, mobilier et gsm du personnel de la cellule horodateur) qu’elle et son groupe a tellement critiqué. C'est vrai que cet investissement devrait rapporter... 2 millions... ;-)

Cultes

Tout d'abord, quelle est l'orientation prise par le collège en terme de Rénovation des églises : On constate que le budget 2013 est en baisse. Pourquoi? (seulement 130.000 EUR prévus en 2013 église des Minimes, Divin Enfant, Notre Dame de Laeken,… par rapport à 566.000 EUR en 2012, donc une diminution de plus de 70% ; réduction de 424.000 EUR). Pourquoi une telle réduction ?

Par ailleurs, 1,5 million prévu en 2014 (dont 400.000 EUR pour Sainte Catherine, 350.000 EUR pour Notre Dame du Sablon et 500.000 EUR pour Notre Dame Bon Secours).

Réaffectation de l’église Sainte-Catherine : vous décidez quoi au collège??? Monsieur close semble continuer de travailler sur le concept Halle aux fruits et légumes, comme indiqué dans le programme de majorité et monsieur Courtois parle d'un musée d’art sacré (dans la presse récemment )
Culte
Réponse du Collège
M. Courtois, échevin.- Je ne peux, malheureusement, que confirmer les faits que vous nous avez décrits. M. El Ktibi, échevin des espaces verts, de l'environnement et de la solidarité internationale, et moi-même ne pouvons que déplorer cet incident et ses conséquences désastreuses pour la famille de la défunte.
Comme je l'ai dit au fils de celle-ci, je suis révolté et choqué par la situation inadmissible qu'ont dû vivre les proches de la défunte.
Pour revenir sur les faits, l'arrivée de la famille pour assister au départ du corps vers le cimetière de Molenbeek était prévue le 11 avril à 9h. Comme le veut la procédure, l'exhumation avait donc été programmée la veille, soit le 10 avril, pour permettre à l'entrepreneur de vérifier si le cercueil de remplacement de taille standard convenait ou s'il était nécessaire d'en fournir un autre. Précisons qu'il est procédé à une vingtaine d'exhumations par an, surtout de nature judiciaire. En l'espèce, il ne s'agissait que d'un transfert du cimetière de Bruxelles à celui de Molenbeek.
Le 28 mars, l'entrepreneur a dès lors reçu de mon administration un document l'enjoignant de se présenter une première fois le jour de l'exhumation afin de prendre les mesures, et une seconde fois pour fournir le cercueil de remplacement en zinc et effectuer le placement de la dépouille dans le cercueil.
Le problème est principalement imputable au fait que l'entrepreneur ne s'est pas présenté le 10 avril à 14h30, comme il s'y était engagé. Les fossoyeurs, en l'absence de leur responsable, en congé ce jour-là, ont été pris au dépourvu. Pour des raisons d'hygiène, ils n'ont pas pris le risque de déplacer la défunte sans cercueil dans l'enceinte du cimetière pour l'emmener dans un endroit plus approprié. Cet enchaînement d'événements est donc à la source de l'incident qu'a dû subir la famille de la défunte.
Aussitôt informés de l'incident par le fils de la défunte, M. El Ktibi et moi-même avons immédiatement décidé de convoquer l'ensemble des services compétents, le 18 avril, afin d'éclaircir la situation, d'établir les responsabilités et de dégager des solutions pour éviter tout problème dans le futur.
À la suite de cette réunion, il a été décidé que les exhumations seraient à nouveau permises uniquement le lundi, jour de fermeture du cimetière au public, afin d'assurer un parfait contrôle de celles-ci par les fossoyeurs et le gardien, mais aussi d'éviter de choquer les visiteurs qui risqueraient de se trouver face à une exhumation en cours.
Des cercueils de « secours » seront également prévus afin de permettre, à l'avenir, le déplacement d'un défunt vers un lieu adapté en cas de retard éventuel de l'entrepreneur.
Une procédure précise et détaillée sera également rédigée conjointement par les services « Décès et Inhumations » et « Espaces Verts » afin de garantir une information optimale du personnel en la matière. Le règlement des cimetières sera, lui aussi, adapté en conséquence.
Enfin, il a été prévu que le fils de la défunte n'aurait pas à régler la facture relative à l'exhumation et qu'il serait intégralement remboursé pour la concession de 50 ans qu'il avait contractée auprès de la Ville de Bruxelles.
Comme vous, je considère qu'un tel incident est déplorable et inacceptable.

M. Wauters.- Le traitement des citoyens après leur mort reflète parfois la manière dont on les traite de leur vivant... Je tenais donc à vous interroger sur cet incident.

Culte

Question orale de Didier Wauters concernant la dignité des défunts dans les cimetières de la Ville
Le 22 avril 2013
Monsieur le bourgmestre,

Nous avons appris ce mercredi 17 avril par le biais de la presse que le corps d’une personne avait été retrouvé par la famille du défunt le jeudi 11 avril sous une bâche à même le sol dans le cimetière de Bruxelles à Evere. Il s’agirait d’une exhumation dans le cadre d’un transfert entre le cimetière de Bruxelles et celui de Molenbeek. Je ne désire pas faire de ce pénible événement une polémique politicienne stérile. Mais nous touchons là au respect de la personne humaine. Il s'agit d'une donnée universelle qui dépasse tous les clivages possibles! Je voudrais que nous soyons tous très attentifs à ce qui ressemble bien à un "estompement de la norme" et que tous ici présents, nous ne pouvons laisser passer sans réagir. Je ne comprends pas comment un corps a pu être laissé dans une allée comme cela. Il s’agit d’un traitement qui ne respecte pas la dignité du défunt et je le regrette vivement.

Mes questions sont les suivantes :
  • Pourquoi avoir exhumé un corps un jour avant la venue de l’entrepreneur ?
  • Comment expliquez-vous que le corps d’une personne soit resté une nuit sous une bâche dans le cimetière plutôt que d’avoir été conservé dans un lieu respectant la dignité du défunt ?
  • Est-ce qu’une enquête a été lancée pour déterminer les responsabilités ?
  • Quelles mesures ont été prises pour éviter que cela ne se reproduise ?

Je remercie Monsieur le bourgmestre pour ses réponses.
Culture
Réponse du Collège
M. Close, échevin.- Comme vous le savez, la Ville de Bruxelles a acquis le bâtiment de la Bourse pour permettre au grand public de jouir de ce joyau de notre patrimoine en plein centre-ville. Nous avons eu l’occasion d’en débattre lors du dernier Conseil communal. Nous avons confié au Parc des Expositions la programmation culturelle et événementielle de la Bourse en attendant l’élaboration d’un projet pérenne : une attraction culturelle et touristique phare dans le centre de Bruxelles, inscrite dans l’accord de majorité pour cette législature.
Il faut savoir qu’une telle programmation culturelle, qui repose sur l'organisation à Bruxelles d’expositions pour le grand public, internationales et itinérantes, n’est pas chose aisée. Il faut évaluer les opportunités en fonction des disponibilités de ces expositions et du Palais de la Bourse pour éviter au maximum que le lieu reste vide et inexploité pendant de trop longues périodes. Ces agendas sont de véritables casse- tête !
Si la venue de l'exposition « Human Body » a été annoncée au mois de juin, avant même l’accueil de l’exposition à Ostende, les agendas d’occupation du Palais de la Bourse et celui de l’exposition en question n’ont finalement pas pu coïncider, considérant également les autres opportunités d’expositions temporaires qui s’offraient à nous.
Les raisons de cette « non-programmation » ne sont donc pas éthiques et n’ont rien à voir avec le succès mitigé de l’exposition d'Ostende. Je pense en effet que les fréquentations d’une exposition présentée à Bruxelles ou à Ostende ne sont en rien comparables, notre capitale ayant un pouvoir d’attraction de visiteurs bien plus important.
Nous pourrons bientôt annoncer les événements organisés prochainement à la Bourse, dont une grande exposition « Da Vinci, The Genius » du 21 mars au 1er septembre, qui présentera les inventions de ce dernier. Dans l’intervalle, nous sommes ravis du succès de la première exposition du genre hébergée à la Bourse, à savoir Terracotta Army. Elle s’est clôturée hier après avoir accueilli quelque 70.000 visiteurs en 90 jours. Cette première expérience au Palais de la Bourse nous a permis de mieux évaluer les possibilités d’exploitation du lieu pour l’organisation de ce genre d’expositions.

M. le Bourgmestre.- La parole est à M. Wauters.

M. Wauters.- Ce dossier montre l'importance de se doter d'un plan de gestion du bâtiment de la Bourse pour éviter les vacances éventuelles du lieu. Et je suis heureux d'apprendre que ladite annulation ne fasse l'objet d'aucune autre polémique.

Culture

Question orale de Didier Wauters sur l’annulation de l’exposition «The Human Body» qui devait se tenir à la Bourse.
Le 18 février 2013
L'exposition "The Human Body" qui devait se tenir du 7 février au 10 juin à la Bourse de Bruxelles a été annulée.

Cette exposition fut interdite en France, la Cour de cassation ayant estimé, en 2009, l'exhibition de cadavres humains à des fins commerciales indécente et illégale. La décision d'annuler l'exposition en dernière minute serait uniquement motivée par des choix commerciaux et ne résulterait donc pas d’une polémique éthique.

Quelles sont les raisons commerciales qui ont poussé à l'annulation ?
Est-ce le résultat de la faible fréquentation (50.000 personnes) de l'exposition organisée au casino d'Ostende du 16 juin au 9 septembre dernier, comme expliqué dans la presse ? Le cas échéant, la fréquentation de la dernière exposition vaut-elle argument ? Une telle situation serait source d'incertitude, car, souvent, les expositions sont programmées bien à l'avance. Attendre deux mois avant d'estimer qu'une exposition est commercialement viable relève du non-sens économique le plus total.

Si telle n'est pas la raison de l'annulation, quelle est-elle ?
Commerce
Réponse du Collège
Mme Lemesre, échevine.- Nous n'avons pas pu procéder à l'inauguration de ce marché parce que sur les huit exposants, quatre ont introduit un recours devant le Conseil d'État au motif que leur place ne leur avait pas été réattribuée dans le cadre de la nouvelle formule définie pour ledit marché. Le 5 septembre 2013, le Collège avait attribué le marché à la suite d'un appel d'offres, sur la base du nouveau règlement définissant mieux le commerce artisanal et sur avis d'un jury. Or nous avons omis de tenir compte de la loi fédérale qui prévoit un an de préavis en cas de non-renouvellement d'une attribution de place dans le cadre d'un abonnement. Les candidats évincés n'ont pas accepté cette situation. Notre règlement sur le commerce artisanal fixe un taux de 40 % de revente et de 60 % de produits fabriqués. Nous n'avons pas pu l'appliquer, car il n'a pas encore été approuvé par la tutelle.
Nous avons tenté de négocier, mais nous avons dû surseoir d'un an à l'inauguration de cette nouvelle formule. Les artisans le regrettent, mais nous y gagnerons en sécurité juridique. Dès que le nouveau règlement aura été publié, une procédure de sélection sera lancée, cette fois conformément aux dispositions prévues. Nous avons voulu éviter tout risque de condamnation par le Conseil d'État et au civil.

M. Wauters.- Je suis très attentif aux questions relatives au commerce et je suis heureux de constater qu'une série de projets verront le jour. J'espère qu'à l'avenir, vous agirez avec davantage de prudence et que de tels incidents ne se reproduiront pas.

Commerce

Question orale de M. Wauters concernant « l'annulation de l'inauguration du Marché Agora »
Le 2 décembre 2013
Le 21 novembre, nous avons reçu un courriel de Mme Lemesre nous informant qu'elle était dans l'obligation d'annuler l'inauguration du Marché des Artisans prévue le jour-même. Le 13 novembre, j'avais reçu un courriel d'un marchand qui se plaignait du fait que la Ville, en réorganisant le marché, faisait perdre « leur gagne-pain » à une dizaine de marchands. Il ajoutait que la loi de 2005 réglementant le commerce ambulant stipule qu'un préavis d'un an au moins doit être délivré en cas de suppression de places attribuées aux marchands.

N'a-t-on pas manqué de prudence dans ce dossier en mettant la charrue devant les bœufs ? En effet, le cabinet de l'échevine du commerce ne pouvait ignorer ce fait et la colère de certains marchands qui en résulterait.
Je souhaiterais quelques précisions sur ce marché et son avenir.
Réponse du Collège
Mme Lemesre.- Il manque peut-être aux nouveaux conseillers un élément d'information. Effectivement, j'avais interpellé la majorité, depuis les bancs de l'opposition, lors du dépôt du règlement sur les commerces ambulants. Le Bourgmestre m'avait entendue et le volet tarifaire dudit règlement avait été retiré pour être réexaminé. C'est à moi que cette mission a été confiée. Le règlement devait être refondu en un texte unique et cohérent, qui gomme certaines disparités. Ainsi, le marchand d'huîtres de la place Sainte-Catherine devait payer 240 € par mois, alors que le fleuriste qui occupe l'entièreté de la Grand-Place en payait 500 ! Les hausses proposées sont donc des indexations ou des corrections. Ainsi, sur la Grand-Place, le nombre d'exposants passera de 1 à 4 ; ils feront l'objet d'un marché et seront tarifés à 3.000 € (au lieu de 4.000 actuellement) chacun pour les 8 mois d'occupation, soit 12.000 € de recettes pour la Ville au lieu de 4.000. La grille tarifaire repose sur des critères précis et objectifs. Bien entendu, rien n'est définitif et, le cas échéant, les prix pourront être revus.
Monsieur Dhondt, l'objectif de ce règlement est, justement, de revitaliser les marchés et commerces ambulants. Les marchés souffrent sur notre territoire, faute d'avoir été suivis et accompagnés. Ainsi, l'offre doit être renouvelée et diversifiée par un monitoring constant.

Je partage votre opinion, le commerce ambulant participe grandement à la vitalité de la Ville. Avec la crise, beaucoup voient dans le commerce ambulant la possibilité de créer leur activité. Nous recevons beaucoup de demandes d'installation sur l'espace public, et nous souhaitons encadrer un tel enthousiasme, notamment par l'ouverture de nouveaux marchés Nous envisageons un marché à Haren et un marché gourmet au Sablon. Nous souhaitons également que l'attribution des places se fasse dans la plus grande transparence : absence de « copinage », prix fixes, appels d'offres clairs, procédures bien définies.

Le tirage au sort par le placier est encore pratiqué pour les 15 % de commerces ambulants « volants » que la loi nous impose. Les percepteurs disposeront d'un lecteur de cartes de crédit pour l'encaissement sécurisé des paiements.

M. Wauters.- Cette refonte était nécessaire. Toutefois, harmoniser les tarifs est une chose, les tripler en est une autre... Je vous rejoins sur d'autres points.

De heer Dhondt.- Mijnheer de voorzitter, zoals de heer Wauters al aangaf, mist het kader nog altijd een beleid. Ik hoop dan ook dat er snel werk gemaakt wordt van een duidelijk beleid dat ook de handelaars ondersteunt.

Ik volg mevrouw de schepen wanneer ze zegt dat er een permanente monitoring nodig is, maar ik heb geen antwoord gehoord op de vraag van onze fractie en van andere collega’s naar een evaluatie van de nieuwe prijzen die worden opgelegd. Wanneer zal het College terug naar de gemeenteraad komen met een evaluatie, een nieuwe studie over die prijzen?

Ik denk ook dat het een heel goede zaak is dat er met GIAL gewerkt zal worden aan een systeem om betalingen met bankkaart op de markt mogelijk te maken. Dat werkt heel wat gemakkelijker en kan heel wat problemen voorkomen.

Commerce

Question orale de Didier Wauters sur la révision des commerces ambulants
Le 29 avril 2013
Monsieur le Président,

Si une révision du commerce ambulant est effectivement nécessaire, et notre groupe approuve globalement la refonte en cours, je voulais quand même relever un fait pour le moins "étonnant"....

En effet, sous l'ancienne législature, cette refonte avait été amorcée.
Dans ce cadre, le 12 juillet 2012, madame Lemesre, alors dans l'opposition s'exprimait notamment à propos de la grille tarifaire liée à cette refonte qu’elle même considérait nécessaire puisque non indexée depuis un certain temps...Dans le même temps, elle ajoutait :" la grille des nouveaux tarifs proposés par l’échevin du commerce instaurant une hausse inconsidérée et généralisée de la plupart des redevances à payer par les commerçants ambulants est insensée et totalement inacceptable.
Madame Lemesre terminait son intervention comme ceci:" Mr l'échevin, vous êtes-vous jamais mis dans la peau des commerçants au cours de ces six dernières années?

Je suis encore "nouveau" dans cet hémicycle et donc il est vrai que je dois apprendre bien des choses encore. Mais je serai très prudent à l'avenir et alors que je suis dans l'opposition, aux termes que j'utiliserai à l'avenir... il est en effet des postures qui par la suite s'avèrent pour le moins artificielles!

Qu'en est-il donc aujourd'hui de ces tarifs: si les chiffres dont je dispose sont bons, les friteries rue de Verdun, rue Charles Demeer, et d'autres passeraient donc de 2967€ à 4500€. La buvette du bois de la Cambre de 2500€ à 8000€ ou encore le fleuriste au rond point Schuman de 1170€ à 3000€... des augmentations que madame l'échevine fustigeait l'été passé!

Dans ce cadre, notre groupe propose, comme le MR l'avait fait à l'époque, de constituer un groupe de travail (que nous avions accepté) sur cet aspect tarifaire afin de trouver un équilibre entre une harmonisation des tarifs, une hausse aussi, certes nécessaire, pour rattraper les indexations non appliquées, mais aussi une situation tenable et viable pour les commerçants ambulants!
Mobilité
Réponse du Collège
Mme Ampe, échevine.- Je suis heureuse de constater que vous adhérez à la modification de la circulation dans la rue de Molenbeek. Je suis consciente des difficultés de trafic et des vitesses excessives dans la rue Marie-Christine. Les infractions auxquelles vous faites allusion sont un problème généralisé dans ce quartier. Pour cette raison, nous travaillons sur un plan de circulation pour Laeken. Une solution consisterait à mettre la rue Marie-Christine à sens unique du boulevard Émile Bockstael en direction de la rue Claessens.

Quant à la traversée et aux feux de signalisation de la rue Marie-Christine, à hauteur du numéro 232, nous envisageons la possibilité d'installer un feu de signalisation pour les piétons. La rue Marie-Christine fait aussi partie des itinéraires cyclables régionaux (ICR) ; une piste cyclable sera donc aménagée des deux côtés de la voirie. Nous devons pour cela obtenir l'accord de la STIB. La Ville collabore avec la Région sur l'aménagement de la rue Marie-Christine en rue ICR. Dans ce cadre, nous demanderons à la Région de poser des coussins berlinois ou un plateau avant le carrefour Champs de l'Église/Marie-Christine, ce qui devrait faciliter la traversée pour les piétons.
À la fin du mois de novembre, nous organiserons une rencontre avec les habitants du quartier, au cours de laquelle nous présenterons notre plan de circulation. Nous leur demanderons d'évaluer la situation actuelle. J'espère que vous y assisterez.

M. Wauters.- En attendant, il serait bon qu'une solution soit trouvée aux problèmes concrets que je viens de vous énumérer.

Mobilité

Question orale de M. Wauters concernant « les conséquences des changements de sens de circulation dans les rues de Molenbeek et Champs de l'Église
Le 21 octobre 2013
Je me permets de poser une question d'actualité sur les conséquences du changement des sens de circulation dans les rues Champs de l'Église et de Molenbeek. Depuis la fin août, nous sommes en période d'essai de cette modification.

D'après la brochure reçue en toutes boîtes, cette période devrait durer 4 mois. Je précise que je ne désapprouve pas ces changements qui constituent plutôt une amélioration pour le quartier.
Cependant, la rue Marie-Christine qui, je le rappelle, est une rue commerçante fort fréquentée, est chaque jour le théâtre d'une longue liste d'infractions au code de la route : doubles files innombrables, stationnements irréguliers, vitesses excessives, dépassements en contresens sur des centaines de mètres pour éviter les bouchons, etc... Bref, la sécurité routière est déjà un problème récurrent de la rue Marie-Christine !
Or, depuis ces modifications du sens de circulation, les feux de signalisation au carrefour Marie-Christine/Champs de l'Église sont clignotants. Les piétons, riverains et utilisateurs de la rue Marie-Christine se plaignent, à juste titre, de ne plus savoir quand et comment traverser en sécurité. En effet, les automobilistes pensent à tort qu'un feu clignotant leur donne priorité. De plus, un montage floral se trouvant sur le coin gauche à la sortie de la rue Champs de l'Église en venant de la piscine, bouchait la vue pour les automobilistes devant s'engager dans la rue Marie-Christine. Heureusement, depuis le dépôt de ma question, ce montage a été retiré, ce dont je vous remercie.

Pour diminuer autant que faire se peut l'insécurité routière dans cette rue, pourrait-on prévoir la mise en service des feux du carrefour Champs de l'Église/Marie-Christine conformément à son nouvel usage ? Les feux sont là, il suffirait de les reprogrammer. Et même si ce n'est que jusqu'à la fin de l'année, pendant la période d'essai, il me semble que cela devrait être fait.

Parlant de la sécurité routière et des feux de signalisation de la rue Marie-Christine, je me permets de demander à nouveau de régler le problème du feu de signalisation tout en haut de ladite rue Marie-Christine. Actuellement, le feu situé à hauteur du café Panorama ne prévoit pas de phases rouges ou vertes pour les piétons. Cela n'envoie pas de message clair et sécurisé aux piétons et aux automobilistes. Les piétons ne avent pas quand ils peuvent traverser et les automobilistes, aux heures de pointe, rongent leur volant parce qu'ils ne parviennent pas à sortir de la rue. Cela provoque tous les jours des concerts de klaxons, et des actes d'incivilité routière téméraires et dangereux. Pourrait-on en profiter pour régler ce problème là également ? Les accidents, parfois graves, y sont de plus en plus fréquents.
Propreté
Réponse du Collège
Mme Lalieux, échevine.- Un projet pilote a effectivement été lancé à Auderghem. Il proposait aux habitants d'acquérir une poubelle privée pour y déposer les sacs. La Région a accepté qu'Auderghem modifie son règlement communal de police à cet effet. Désormais, les habitants sont obligés de protéger leurs propres sacs poubelles. Une sanction administrative de 250 € sera infligée au contrevenant. Cela pose question, car les sacs poubelles sont de plus en fragiles et un habitant qui ne pourrait pas protéger son sac dans son domicile courrait donc le risque de se voir infliger une amende. Selon moi, la commune d'Auderghem est allée fort loin...
À Bruxelles, nous pourrions offrir aux habitants de certains quartiers la possibilité d'utiliser une poubelle rigide, sans couvercle, mais à la condition qu'elle ne soit pas laissée toute la semaine sur la voie publique !
Je rappelle que la Région oblige tout commerce à conclure un contrat avec l'Agence Bruxelles-Propreté ou une autre firme pour faire enlever ses poubelles. Le problème réside dans le fait que la Région ne contrôle pas le respect de cette obligation, alors que cela relève de Bruxelles Environnement aux termes de l'ordonnance. Actuellement, c'est la commune qui assure un tel contrôle. Précisons que les gros conteneurs doivent, eux aussi, être rentrés : ils ne peuvent pas être laissés sur la voie publique. Le système de poubelles rigides est donc plus complexe à mettre en œuvre dans les quartiers plus denses.

M. Wauters.- Ma question portait davantage sur la possibilité d'adopter un système de conteneurs mis à la disposition des habitants pour déposer leurs sacs.

Propreté

L'installation de poubelles rigides comme dans d'autres communes bruxelloises
Le 24 juin 2013
Des communes bruxelloises, dont Auderghem, Forest, Woluwe-Saint- Pierre, Watermael-Boitsfort, souhaitent instaurer un système de poubelles rigides pour protéger les sacs des prédateurs.
Pouvez-vous me confirmer que la pertinence d'un tel système dans des lieux comme Haren ou le Bois de la Cambre est en cours d'analyse ?
Une décision officielle a-t-elle été prise ? Quels sont les quartiers visés, le cas échéant ?
Dans certains quartiers commerciaux ou plus difficiles, un tel dispositif ne serait-il pas souhaitable ?
Réponse du Collège
Mme Lalieux, échevine.- Je remercie l'intervenant d'affirmer qu'il ne critique pas l'action menée par la majorité pendant 6 ans. Car j'ai entendu un ancien échevin cdH affirmer le contraire sur Télé Bruxelles pendant 13 minutes, avec des mots marqués par la contradiction d'un groupe qui a toujours soutenu notre politique pendant des années. Je l'ai aussi entendu affirmer que les ouvriers de la commune étaient bien trop nombreux et qu'il fallait motoriser le service. Je rappelle à cet échevin sortant qu'en 2006, la Ville possédait 16 aspirateurs électriques, dont 8 obsolètes et défectueux, et que nous en avons aujourd'hui 38 en ordre de marche. L'emploi a Bruxelles est important, comme le rôle de ses balayeurs. Je revendique donc les 120 agents que nous avons engagés ensemble sous la précédente législature, car ils réalisent un travail remarquable que des machines ne pourraient pas mener à bien. Monsieur Mampaka, je ne souhaite pas licencier 100 personnes pour les remplacer par des machines !
J'en reviens à la proposition de motion du groupe cdH. La propreté est une priorité, je partage cet avis.
S'agissant d'une évaluation annuelle de l'état des quartiers, je demande déjà à mes services de relever les plaintes et d'en débattre dans le cadre des comités de quartier, cela tous les six mois. Une évaluation directe et participative avec les habitants existe donc.
Le dialogue entre Ville et Région n'a jamais été idéal, mais il existe toutefois par le biais du comité de pilotage et des réunions trimestrielles. J’espère qu’avec la réforme institutionnelle que huit partis, dont le vôtre, ont signée, ce dialogue sera renforcé. Quant à la concertation avec les communes limitrophes, je suis la seule à avoir créé des groupes de travail pour le Mont des Arts. Pendant près de 20 ans, il a été couvert de tags. Désormais, les multiples institutions et pouvoirs dont il relève se sont mis d’accord : chacun prend ses responsabilités et les tags ont disparu.
J’ai signé une convention avec Schaerbeek grâce à laquelle des artères comme les rues du Pavillon, Stevenson, Navets, Prince Élisabeth sont correctement nettoyées. Pour le boulevard du Midi, j’ai été la première à lancer une opération avec les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles, ainsi qu'avec la Région, puisque cette voirie est régionale. Nous avons aussi lancé des collaborations avec la commune d’Ixelles. Nul besoin d’une motion pour de telles coopérations.
Vous évoquez le nettoyage à l’eau systématique. Lorsque je suis entrée en fonction, seules la Grand-Place et la Bourse étaient nettoyées à l’eau, cinq jours sur sept. Aujourd’hui, quarante rues sont nettoyées à l’eau, sept jours sur sept (quartiers Saint-Géry et Saint-Jacques, Bourse, alentours de l’Hôtel de Ville...). Nous avons d’ailleurs acquis trois machines Dibo à cette fin.
Dès 2008, j’ai commandé une étude, dont il ressort que la qualité de l’eau du canal est « inadmissible », que les risques de corrosion et d’entartrage des balayeuses sont élevés, que son utilisation pourrait donner lieu à une prolifération microbiologique. Il m’a donc été formellement interdit de pomper l’eau du canal pour nettoyer les voiries.
La Ville de Bruxelles compte 4.482 poubelles sur ses voiries, soit une tous les 100 mètres. Nous satisfaisons ainsi au Plan régional 2013-2017. Elles sont placées aux sorties des écoles et là où les habitants en font la demande. Ce sont les voiries régionales qui manquent de poubelles. Sur l’avenue Louise, par exemple, la Ville a finalement décidé, après un an et demi d’attente, d’en installer elle-même aux arrêts de bus, car ni la STIB ni la Région ne faisaient leur travail. Nous disposons de 246 poubelles neuves en stock et 247 nous seront fournies en juin ; un budget de
100.000 € a été inscrit pour cette acquisition. Sous la précédente législature, toutes les anciennes poubelles ont été remplacées pour faciliter le travail des agents qui ne doivent plus utiliser qu’une seule clé pour les ouvrir.
J’estime qu’il manque réellement de poubelles dans les parcs et nous y remédierons. Si des habitants souhaitent une poubelle près de chez eux, il suffit qu’ils nous le demandent, comme cela fut le cas pour la rue des Pagodes, et nous ferons le nécessaire dans les deux mois. Inutile de proposer une motion pour ce faire.
J’en viens aux bulles à verre enterrées. Cette compétence relève de la Région. La Ville de Bruxelles est privilégiée, puisqu’elle compte trois de ces bulles à verre ; cinq nouveaux sites ont été proposés à la Région, dont la rue des Minimes, la place Sainte- Catherine, la rue Jean Sobieski et Paroisse, notamment.
Vous mentionnez la prévention, la répression et la taxation. Plus de 30.000 taxes ont été infligées en matière de propreté publique au cours des six dernières années, dont 5.888 en 2012.
Les brigades mixtes police / services de la propreté n’existaient pas avant ma prise de fonction. En 2007 déjà, nous avons lancé un plan de lutte contre les incivilités avec le Bourgmestre. Le cdH a soutenu ma démarche, mais nous n’avons pas eu besoin de motion pour ce faire.
Voici quelques exemples d’intervention : à Haren, les 23, 24 et 25 avril, une planque a été organisée au Pré-aux-Oies ; dans le quartier des squares, des opérations continues avec les forces de police ont été menées ; dans le centre-ville, 60 élèves policiers ont participé à une opération qui s’est conclue par 129 taxes infligées en 4 heures. Nous adaptons le type d’intervention de la police aux problèmes rencontrés dans les quartiers.
Vous demandez trois ramassages annuels d’encombrants au lieu de deux. Je rappelle que les personnes qui ne peuvent pas se déplacer n'ont qu'à remplir un formulaire et fixer rendez-vous pour que leurs encombrants soient enlevés à leur domicile. Nous n’enregistrons pas de plaintes en la matière. Le ramassage porte-à-porte a été interrompu par mon prédécesseur, car les habitants des autres communes en profitaient pour se débarrasser de leurs encombrants.
Je suis au regret de vous annoncer qu’il n’y aura pas de déchetterie communale. En effet, l’accord régional, que le cdH a signé il y a moins d’une semaine, régionalise toutes les déchetteries, et c’est une bonne chose.
Les fresques du parcours BD sont gérées par Mme Persoons.
Un plan communal prévoit déjà l’installation de 235 caméras.
Les affiches « Interdiction d’uriner » ne font qu’inciter les gens à le faire... Il nous a semblé plus pertinent de créer un réseau de toilettes et d’urinoirs publics. Votre proposition m’a fait sourire...
Les voiries sous les ponts de la jonction Nord-Midi sont balayées tous les jours et nettoyées à l’eau les jours de semaine.
Sur la place des Gueux, les poubelles sont vidées trois fois par semaine. Selon mes médiateurs et comités de propreté, aucune plainte n’a été déposée à ce sujet. Il est inutile que ce point fasse l’objet d’une motion : il suffisait de le signaler à mes services. Sur la rue des Pagodes, les dernières poubelles ont été installées en février 2012. S’il en faut davantage, dites-le moi. Le boulevard du Midi est une voirie régionale. Interpellez le ministre compétent sur cette question. Le nombre de plaintes relatives au parc Fontainas a baissé. Ce dernier sera prochainement réaménagé.
Je propose donc de ne pas soutenir votre motion.

Je partage votre souhait de rendre propre la Ville de Bruxelles, mais votre motion n’apporte rien aux politiques que nous développons. Je le répète, si vous avez des remarques à nous communiquer, envoyez-nous un petit courrier et le problème sera rapidement résolu.

Propreté

Proposition de motion introduite par M. Wauters intitulée « Bruxelles plus propre »
Le 27 mai 2013
La Ville de Bruxelles, capitale de la Belgique et de l'Europe, se doit de poursuivre ses efforts en vue de devenir plus belle, plus propre et plus conviviale pour ses habitants.
L'état de propreté d'une ville doit constituer un souci permanent pour les autorités publiques. Il est établi que la bonne gestion de la propreté publique d'une ville contribue directement à une meilleure qualité de vie pour ses citoyens. Force est de constater que les efforts consentis par les autorités publiques de la Ville n'ayant pas porté suffisamment leurs fruits, il est nécessaire de prendre des mesures complémentaires en vue de rendre Bruxelles plus propre. Nous ne critiquons donc pas la gestion passée, mais nous constatons simplement que Bruxelles n'est pas propre.
Notre groupe demande au Collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville de mettre en place un « Plan Bruxelles plus propre » comprenant, notamment, les mesures générales suivantes, proposées par les habitants et les membres de notre section locale :
- établir un monitoring actualisé de la propreté de tous les quartiers de la Ville ; - réaliser une évaluation annuelle soumise au Conseil communal de l'état de la propreté de chaque quartier de la Ville ;
- développer un dialogue permanent entre la Ville et la Région ;
- intensifier le dialogue avec les communes limitrophes, notamment avec la commune d'Anderlecht, sur la propreté des alentours de la gare du Midi, porte d'entrée de Bruxelles ;
- développer un système de nettoyage à l'eau systématique, comme cela se fait à Barcelone ou à Paris, des rues de notre capitale, notamment dans la zone Unesco ou certains quartiers plus sensibles à la malpropreté (Marolles, Anneessens, Laeken centre, les noyaux commerciaux,...), par exemple en puisant l'eau du canal après traitement de cette dernière ;
- faire en sorte que les poubelles à proximité des arrêts de bus soient vidées tous les jours ;
- augmenter le nombre de poubelles publiques et de bulles à verre enterrées dans tous les quartiers, et placer systématiquement à proximité desdites bulles des poubelles publiques destinées à y jeter les contenants utilisés ;
- mettre en place, en complément des brigades mixtes existantes qui assurent une présence habituelle sur l'ensemble du territoire de la Ville, une « Brigade verte de quartier » qui assurerait une présence intensive, tant préventive que répressive, ciblée sur un seul quartier pendant un mois et qui changerait de quartier tout au long de l'année. Elle serait omniprésente, garantirait une meilleure visibilité à l'action des services de propreté et enverrait un message clair aux habitants. Ce système permettrait de scruter 12 quartiers plus problématiques de la Ville ;
- mettre en place un système de ramassage d'encombrants gratuit une fois par an à domicile, complémentaire au système actuel de ramassage des encombrants par quartier ;
- organiser et contrôler plus efficacement le travail de nettoyage des équipes sur le terrain, notamment en utilisant les scooters électriques de la Ville ou en en achetant de nouveaux afin de permettre aux brigadiers de faire des inspections efficaces ;
- réfléchir à l'installation de déchetteries communales par quartier et de déchetteries itinérantes ;
- réparer immédiatement les fresques du parcours BD, vitrine de Bruxelles, dont la fresque Astérix endommagée depuis plusieurs mois, y enlever systématiquement les tags et procéder à un nettoyage journalier le long du parcours ;
- placer des caméras de surveillance dans les Marolles sous les ponts de la jonction Nord-Midi afin d'augmenter la sécurité et la surveillance de cette zone ; y placer des panneaux « interdiction d'uriner » et procéder à un nettoyage systématique à l'eau et avec des produits désodorisants ;
- vider davantage les poubelles publiques se trouvant à proximité des bulles à verre de la place des Gueux dans le quartier Schuman, et procéder à l'ensevelissement de ces bulles à verre ;
- installer des poubelles publiques à proximité des bulles à verre se trouvant à Neder- over-Heembeek, De Wand et Laeken, notamment le long de l'avenue des Pagodes ;
- procéder, sur le boulevard du Midi en direction de la porte de Halle, à un ramassage systématique des déchets qui s'amoncellent le long des arbres ;
- supprimer ou nettoyer le bac à sable du parc Fontainas.
La « brigade verte » pourrait avoir un effet positif à condition que les opérations soient récurrentes.
Mes priorités
Une ville à l'aménagement urbain, convivial et attractif : aménager la ville de manière cohérente, multifonctionnelle et à taille humaine.

Une ville qui mise sur la créativité économique : favoriser la formation continue des commerçant.

Une ville ouverte et à l'interculturalité réussie : favoriser encore plus les contacts interculturels, interconvictionnels, intergénérationnels.
Pensée du moment
La dimension multiculturelle du monde n'est pas simple accumulation de différences, mais un patrimoine commun sans frontière dans lequel ancrer le dialogue, l'entre-nous-les hommes, l'échange de soi avec l'autre.
Contact
131, rue Marie-Christine
1020 Bruxelles
Tél. : 02 428 42 94
Gsm: 0472 69 64 96
E-mail : didier@didierwauters.net
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