Le comité de quartier Marie-Christine/Reine/Stéphanie, Amorce et Atrium
Comité de quartier
1988. Jacques Hanon, prêtre ouvrier, qui est revenu du Brésil à la fin de son mandat de président de la JOC internationale, reprend pied dans le quartier qui l’a vu naître. Je ne sais plus très bien comment cela s’est passé, mais toujours est-il que nous sommes entrés en contact d’abord par le scoutisme. Nous cherchions un aumônier pour la 34ième unité…
Très vite, Jacques m’a inoculé le virus de l’action associative. Nous étions conscients d’une profonde mutation de notre quartier, de notre ville. La classe moyenne s’en allait vers la périphérie, un déclin commercial commençait, le quartier se paupérisait, et souffrait d’un cruel manque d’investissements publics.
Le quartier avait besoin de forces positives pour trouver un nouvel équilibre. Nous avons donc créé un petit questionnaire que nous avons distribué dans les boîtes aux lettres de la rue de la Royauté. Les questions étaient les suivantes : «Comment vous sentez-vous dans votre quartier ?», «Qu’êtes-vous prêts à faire pour l’améliorer ?». La machine était lancée sur sa dynamique de base : faire des constats et proposer des alternatives.
Septembre 1993 : première réunion du comité de quartier «Marie-Christine». Notre noyau porteur s’élargit avec les pionniers : Rita et Marc Bober, Eric Meyer, Nathalie Roekens, Evelyne Chambeau, Ghislaine de Smet, Benoît Moureau. Rosario Privitelli, Carlo Falletta, Dany De Rouve et Patrick Wouters. Marc Bober sera notre 1er président. Je l’accompagnerai à la vice-présidence. Viendront ensuite les tandems suivants : • Eric Meyer (président) et Didier Wauters (vice-président), • Didier Wauters (président) et Philippe Cruyt (vice-président), • Jean-Louis Smeyers (président) et Didier Roland (vice-président), • Didier Roland (président) et Karema Menassar (vice-président), • Didier Wauters (président actuel) et Zoubida Jellab (vice-présidente actuelle), Le champ «naturel» d’action du comité et dès lors son périmètre s’élargissant peu à peu, il prendra le nom de comité de quartier Marie-Christine/Reine/Stéphanie (MCRS)
En 1994, année d’élections communales, nous présenterons un vade-mecum aux partis politiques. Six ans plus tard, en collaboration avec la coordination sociale de Laeken pilotée par le P.I.C.O.L. (Partenariat Intégration Cohabitation à Laeken), le comité de quartier présentera un véritable plan global d’aménagement de Laeken-Centre.
En 2002, dans le cadre de notre action «quartier fleuri», nous lancerons notre 1er Marché Floral de Laeken en collaboration avec l’échevinat du commerce de la Ville de Bruxelles.
En 2012, nous organiserons la 11ième édition d’un marché unique, mêlant des pépiniéristes chaque année plus nombreux, des concerts, du théâtre de rue, des stands de sensibilisation à la nature ou de découvertes des richesses culinaires du monde. Depuis quelques années, les collaborations avec les deux centres culturels de Laeken (centre culturel Bruxelles Nord "Maison de la création" (français) et Gemeenschapscentrum Nekkersdal (néerlandais)) s’intensifient et le nombre de visiteurs sur la journée approche les 5000.
Aujourd’hui encore, le comité de quartier, composé uniquement de bénévoles - ce qui lui donne une grande liberté d’action - fonctionne selon ce principe simple : «on ne peut critiquer que si l’on propose». Cela stimule l’imagination et surtout évite le stérile et éternel «y a qu'a». Bref, au comité de quartier, on essaye d’analyser les besoins, de définir les alternatives, de dénoncer et interpeller les pouvoirs publics, de revendiquer et assurer un suivi, une vigilance dans la réalisation des politiques locales.
Le comité de quartier, c’est aussi une action en réseau! Nous avons participé au démarrage de bien des initiatives qui, tout en restant en lien, ont volé ensuite de leurs propres ailes, comme le jardin pédagogique Albert Street, l’asbl «Gare de Laeken» devenue par la suite « Laeken découverte », ou encore Amalia, Maison de la création, aujourd’hui centre culturel Bruxelles Nord. N’oublions pas les collaborations avec la ligue des familles, Amorce, les paniers bios de Laeken, Mémosource, le P.I.C.O.L., la bibliothèque principale de Laeken, et bien d’autres…
Les défis du comité de quartier, dans les années à venir, seront de gérer la croissance constante des habitants sur notre quartier (projet Tivoli, Tour et Taxi, école européenne, quartier «Storck»), de veiller à une mobilité possible, des commerces de qualité et de proximité, et toujours un aménagement urbain digne de ce nom.
Ce sera aussi pour lui l'occasion, de se régénérer et de trouver des nouvelles énergies pour continuer à porter une vigilance citoyenne sur notre quartier. Gageons que ce prix de «Bruxellois de l’année» dans la catégorie société, gagné le 16 janvier 2012, sera de bonne augure!
Zinneke Parade 2002Le comité de quartier y a participé avec toute son énergie
Dansons pour l'Avenue du PortAlors on a tous dansé pour la préservation du patrimoine de l'avenue du port, ses pavés et ses platanes
Les bûûûûmreddersDescription
Affiche du Marché Floral 2012Description
Programme du Marché Floral 2012Description
Marché Floral 2011 sur le parvis de Notre-Dame de LaekenMme et Mr Tournesol
Marché Floral 2011 sur le parvis de Notre-Dame de LaekenLe tango était au rendez-vous ainsi que le beau temps
C'était le Marché Floral en 2004En tant que président du comité de quartier MCRS, Didier Wauters faisait un speech
Marché Floral 2011 sur le parvis de Notre-Dame de LaekenIl faisait beau au Marché Floral 2011
Le petit déj du comité de quartierUne affiche annonçant le deuxième petit déj
Le petit déj du comité de quartierUne initiative conviviale que de se retrouver entre gens du quartier pour parler de tout et de rien
Bruxellois de l'année 2011Le comité de quartier avait gagné le "Bruxellois de l'année 2011" dans la catégorie société
Marché Floral 2013Affiche
Marché Floral 2013Programme
Marché Floral 2013Il faisait 25°C, le soleil n'a pas manqué son rendez-vous et la foule était présente pour un marché floral réussie.
Marché Floral 2013…et un tapis de fleurs.
Amorce
Tout a débuté avec l’aventure de synergie citoyenne, commencée en 2002 grâce au financement du contrat de quartier Palais-Outre-Ponts. Avec Jacques Hanon et Patrick Wouters, nous avons structuré deux projets portés par le P.I.C.O.L. (Partenariat Intégration Cohabitation à Laeken), le G.E.S.L. (Groupe d’Entraide Scolaire à Laeken), le comité de quartier et "Adultes de quartier". Dans le cadre du projet «médiation/pompier social» nous avons pu engager à mi-temps deux médiateurs de quartier: Myriam Oulkadi, et Georges Tsoras, issus tous les deux du quartier. Ils travailleront en étroite collaboration avec Omar Thala du groupe d’entraide scolaire de Laeken.
Le projet ‘’Adultes de quartier’’ prendra ensuite sa propre route en se structurant de manière autonome sous forme d’une asbl. A la fin du contrat de quartier ‘’Palais-Outre-Ponts’’, le projet sera repris par une nouvelle asbl «Amorce» dont le but social sera l’aide aux jeunes en décrochage. Avec «Amorce», nous visions à obtenir à terme un agrément par la communauté française/aide à la jeunesse comme ‘’AMO’’ (aide en milieu ouvert). De 2006 à 2009, nous avons pu bénéficier d’un financement en tant que «projet pilote de prévention générale».
Fin 2009, par nos efforts conjoints, nos obstinations et l’aide précieuse de Martine Baus, Dominique Poncelet et Emilio Danero, nous avons pu pérenniser ce travail avec les jeunes de Laeken en obtenant 2 agents contractuels subventionnés (ACS) à temps plein permettant de poursuivre, avec Myriam Oulkadi et en partenariat avec le G.E.S.L., l’accompagnement des jeunes en décrochage familial, social et scolaire.
L’autre temps plein nous aura permis de reprendre, avec l’engagement de mademoiselle Angrosa, le projet qui avait été développé par la Ligue des Familles: l’espace Relais Famille (école de devoir pour enfants impliquant les parents) et qui allait être abandonné. Il deviendra l’ERA (Espace Relais Amorce).
Aujourd’hui encore Amorce est en demande d’agrément en tant que A.M.O. Patience donc…
Atrium
En 1998, alors que je m’occupais activement de l’Entente des commerçants de la rue Marie-Christine, la région bruxelloise lançait les concepts de « Town Center manager » venus de Grande-Bretagne. Il s’agissait de redynamiser le commerce dans des quartiers en déclin. Pour pouvoir bénéficier de l’arrivée d’une petite équipe, il fallait impérativement une association de commerçants structurée sur la zone. C’était notre cas. Avec Carlo Falleta, alors président de l’Entente des commerçants de la rue Marie-Christine, nous avons complété le dossier de candidature pour pouvoir bénéficier de cette structure.
Le dossier a été accepté ! Le Town Center Manager ‘’Marie-Christine’’ s’est d’abord installé au-dessus de la taverne-boulangerie ‘’le Christ’inn’’. Le responsable de cette équipe fut au départ Jean Begin, assisté par Evelyn Pourtois. Il fut remplacé par Aurore Di Giusto. Aujourd’hui, c’est Hervé Delhove, entouré de deux assistants et d’une petite équipe d’agents de prévention, qui dirige l’antenne de ce qui est devenu ‘’Atrium Bockstael’’.
En tant que commerçant de la rue Marie-Christine, je fais partie du conseil d’administration d’Atrium Bockstael. J’en suis même vice-président. Et malgré des résultats bien en-dessous de mes attentes, j’ai décidé de rester présent dans cette structure dont je rêve de voir les moyens d’action et les outils mis à sa disposition lui permettre un jour de réellement infléchir l’avenir de ce quartier commercial qui fut jusque dans les années 90 l’un des plus florissants de la région bruxelloise. Une fois encore, je préfère essayer d’influencer les choses en restant ‘’sur le bateau’’, plutôt que de râler sans prendre mes responsabilités… D’ailleurs, des idées pour un redéveloppement des ‘’anciens’’ quartiers commerçants de Bruxelles, j’en ai plein ! Demandez–le à Hervé Delhove…, il vous dira que je le ‘’fatigue’’…
Mes priorités
Une ville à l'aménagement urbain, convivial et attractif : aménager la ville de manière cohérente, multifonctionnelle et à taille humaine.
Une ville qui mise sur la créativité économique : favoriser la formation continue des commerçant.
Une ville ouverte et à l'interculturalité réussie : favoriser encore plus les contacts interculturels, interconvictionnels, intergénérationnels.
Pensée du moment
La dimension multiculturelle du monde n'est pas simple accumulation de différences, mais un patrimoine commun sans frontière dans lequel ancrer le dialogue, l'entre-nous-les hommes, l'échange de soi avec l'autre.