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Bruxelles, le 19 mars 2019

Rénovation du Stade Roi Baudouin : « Des emplâtres onéreux, inefficaces, sur une jambe de bois déjà largement vermoulue »

Lien vers l’article de la DH

Le groupe cdH au Conseil communal de la Ville de Bruxelles a appris avec beaucoup d’étonnement les projets que nourrit le nouvel échevin Benoit Hellings (Ecolo), en charge des Sports, pour le stade du Heysel.  « Après la grandiloquence m’as-tu-vu de l’ère Courtois sous la mandature précédente, voilà qu’on se dirige vers un le ridicule étriqué version Benoit Hellings pour la mandature à venir », dénoncent en chœur Didier Wauters, chef de groupe cdH au Conseil communal de Bruxelles-Ville, et Bertin Mampaka, conseiller communal et ancien échevin des Sports. « Du gnagnagna, la Ville de Bruxelles va passer au rikiki ! », déplorent vivement les deux élus humanistes.

 

Pour le cdH, le projet dévoilé aujourd’hui par la Ville de Bruxelles est sans doute la pire des solutions envisageables, parce qu’il constitue essentiellement à poser un, puis plusieurs emplâtres, qui s’avèreront au final particulièrement coûteux, sur une jambe de bois déjà largement vermoulue. Le projet proposé, au-delà de développer une approche cosmétique, va à l’encontre même des intérêts de toutes les parties, que ce soit la Ville, la Région, la Belgique qui ont toutes besoin d’un stade capable d’accueillir les plus grandes manifestations internationales. L’équipe nationale de football mérite de jouer dans un stade à la hauteur de son excellent classement FIFA depuis plusieurs années.

Le groupe cdH à la Ville de Bruxelles exige un plan de redéploiement budgétisé et une vue d’ensemble globale sur les rénovations du stade. « Nous exigeons toute la transparence vu les enjeux de ce dossier et non un projet saucissonné comme sous l’ancienne législature ; De quelles rénovations il s’agit ? Quels coûts ces transformations représentent-elles et sur base de quelle expertise la nouvelle majorité a décidé de ne pas démolir le stade ? », explique Didier Wauters.

Après la saga onéreuse de l’eurostadium avec Alain Courtois, le groupe cdH constate que Benoit Hellings n’a aucune vision de la capitale de l’Europe en proposant une énième rénovation à la petite cuillère avec les mêmes acteurs, responsables du travail bâclé lors de la dernière rénovation à l’occasion de l’Euro 2000, comme le souligne Bertin Mampaka : « Monsieur Hellings, fraîchement élu, n’a même pas encore fait le tour du Stade Roi Baudouin, ni inventorier les problèmes de maintenance urgents, mis de côté pendant six ans par Monsieur Courtois, et le voilà déjà prêt à se jeter dans les bras de Golazo, un organisateur de course à pied qui n’a jamais construit de stade dans la plus petite ville du monde. Pour rappel, selon les spécialistes et constructeurs du nid de Pékin, de Wembley et du stade de France, une rénovation cosmétique du Stade Roi Baudouin serait coûteuse et obsolète en quelques mois vu les normes évolutives de UEFA/FIFA. »

Pour le cdH, l’option retenue de « rénovation du Stade Roi Baudouin » consiste surtout à investir dans un puits sans fonds, qui exigera, année après année, ‘nouvelles exigences de l’UEFA/FIFA’ après ‘nouvelles exigences de l’UEFA/FIFA’, de toujours et toujours rajouter de l’onéreux bois de rallonge pour obtenir, ensuite maintenir, les agréments nécessaires à l’organisation d’événements d’ampleur. 

Pour Didier Wauters et Bertin Mampaka, la rénovation cosmétique de l’actuel Stade Roi Baudouin, tout en coûtant très cher au contribuable bruxellois, ne garantira aucun des objectifs précités. « Bien au contraire ! », assurent-ils. « Par ailleurs, elle est où la volonté du Bourgmestre et son Echevine, Delphine Houba, de faire de Bruxelles une ville capable d’accueillir les grands événements internationaux ? »

Aujourd’hui, l’actualité nous donne raison, explique Didier Wauters : « Si on avait écouté la position de Bertin Mampaka, il y a dix ans, Echevin des Sports à l’époque, la Ville n’aurait jamais perdu des millions d’euros auxquels il faut ajouter 4 millions d’euros annuels de maintenance, annoncé sous l’ancienne législature par Alain Courtois. »

« La solution globale la moins onéreuse et la plus adaptée pour relever les défis d’un stade contemporain, estiment MM. Wauters et Mampaka, consiste à procéder à la démolition-reconstruction du stade actuel. C’est la seule manière d’avoir à moindres frais et pour les 40 années à venir, une infrastructure capable d’accueillir, à Bruxelles, des manifestations sportives d’ampleur dans les meilleures conditions de confort et de sécurité possibles, à la fois pour les sportifs, pour les spectateurs et pour les habitants et usagers du Plateau du Heysel. Bruxelles a besoin en cette matière d’une approche globale du dossier, pas d’une gestion à la petite semaine. Le développement du projet NEO sur toute la zone est pourtant une occasion rêvée d’intégrer dans ce projet, un nouveau stade multifonctionnel comme nous l’avions exigé et obtenu quand nous étions aux affaires », conclut le cdH bruxellois.

Contact Presse : Dora Brouzakis – 0498/838454

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