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Amis canadiens et européens, avec le CETA, nous sommes dans la même galère… Prenons l’exemple concret de l’agriculture, grande perdante de ces traités (CETA/TTIP). La Belgique et plus particulièrement la Wallonie a décidé de revenir à une agriculture plus artisanale, familiale en favorisant la diversification, la qualité et le respect de l’environnement. La Belgique est aussi grande productrice de viande et de lait.

Savez-vous que dans le cadre du traité UE-Canada (CETA) , L’Union Européenne s’engage à des quotas annuels d’importation énormes sans droits de douane sur la viande bovine et porcine : environ 65000 tonnes de viande bovine et 75000 tonnes de viande de porc à l’horizon de 7 ans. On peut donc anticiper un choc majeur pour les producteurs européens, dans un contexte économique déjà très diffcile. C’est toute la filière qui sera touchée : producteurs de viande bien sûr mais également industrie de l’abattage ou de l’alimentation animale, sous-traitants, boucheries… Avec pour seule marge de manœuvre possible l’érosion sans fin des coûts de production, ce qui conduira à une baisse de la qualité des aliments, à une dégradation des conditions de travail des salariés et du traitement des animaux. 

De son côté, le Canada a permis l’importation de 17.700 tonnes de fromage européen supplémentaires, ce qui menacera directement la fabrication des fromages artisanaux, principalement implantée au Québec. On constate ainsi que les négociateurs ont choisi une fois de plus de favoriser l’agro-industrie exportatrice plutôt que les petits producteurs. Exactement l’inverse des politiques mises en oeuvres chez nous depuis des années.

Vous devez aussi savoir que le traité UE-Canada (CETA) comporte en fait des dispositions identiques à celles prévues dans le TTIP. Et s’il est ratifié, cet accord ouvrirait de fait la voie au TTIP. Or, 81 % des entreprises situées au Canada sont juridiquement liées d’une manière ou d’une autre à des entreprises des Etats-Unis, en tant que filiales ou « branches ». Par leur intermédiaire, celles-ci pourraient dès lors bénéficier de toutes les dispositions du CETA. Voilà pourquoi le CETA ne dois pas être conclus!
CQFD

PS: Le 20 septembre à Bruxelles, mobilisons-nous ! NO TTIP/NO CETA

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