Participation citoyenne
29 JUIN 2020 – Dossier de M. l’échevin Dhondt concernant la participation citoyenne
M. Wauters.- Sur le maillage, comment va s’articuler la démarche participative qui a toute son importance dans le cadre de ces maillages « apaisés » ?
M. Pinxteren, échevin.- M. Dhondt et moi-même travaillons en effet sur un sujet qui n’est pas simple en matière de participation, la mobilité. Nous voulons proposer un trajet de dialogues qui se décline de différentes façons, qu’il s’agisse de la maille Pentagone actuellement en débat ou des 4 autres également mentionnées dans le cahier des charges. Ce trajet consiste à créer de l’adhésion autour de diagnostics liés à la mobilité. Nous partageons une partie importante de l’analyse de ces diagnostics qui permettrait d’atteindre notre objectif visant des quartiers apaisés, incluant la sécurité routière, la qualité de l’air, l’attractivité et l’accessibilité – notamment au niveau des commerces.
Le diagnostic doit être partagé et un grand travail de communication comprend entre autres les sondages réalisés en ligne afin de collecter de l’information sur ces constats. C’est le cas actuellement pour le Pentagone. Des contacts bilatéraux seront pris avec les différentes parties prenantes en fonction des quartiers. Il y aura en outre des réunions publiques – quand elles pourront se tenir – afin de mutualiser ce diagnostic. Sur base de ces éléments de diagnostic, les services présenteront une proposition qui sera discutée, validée, puis mise à l’essai.
Une deuxième nouveauté en matière de participation en ce qui concerne la mobilité est que nous souhaitons concevoir et réaliser cette phase de test en partenariat avec les citoyens. Car au-delà des diagnostics, nous travaillons également sur les indicateurs. C’est-à-dire que nous allons aussi demander aux différents protagonistes ce qu’ils aimeraient voir évoluer. Le but est d’en déduire une série d’indicateurs qui permettront d’observer si les modifications générées par Good Move dans les différentes mailles produisent ou non une amélioration de la situation identifiée comme problématique et de la mesurer au terme d’une phase de test.
Dans l’intervalle, les espaces publics qui pourraient être libérés d’une circulation automobile intense, par exemple, pourront être pensés de manière participative quant à leurs aménagements avec les services concernés : ceux des espaces publics, de la mobilité et tout autre service susceptible d’y contribuer, de même que les associations, habitants et comités de quartier. Le but est de faire en sorte que ces quartiers apaisés ne se résument pas à des changements de panneaux de signalisation ou modifications de la circulation, mais que ces aménagements transforment effectivement la physionomie même des quartiers résidentiels. Telles sont donc les étapes du processus participatif concernant le plan de circulation dans le Pentagone. L’évaluation des résultats sera débattue, mais, sauf en cas de critiques majeures, la même méthodologie sera a priori d’application pour les 4 autres mailles citées dans le projet.
Mme Nagy.- Outre les mailles évoquées en l’occurrence, il n’y en a pas dans le sud de la Ville. Considère-t-on que ces quartiers – Louise, Roosevelt… – ne peuvent pas prétendre à être apaisés ? Une deuxième phase est-elle envisagée ?
M. Wauters.- Quel médium sera-t-il utilisé pour annoncer la participation avec les citoyens ? Quels sont les liens entre les différents maillages, sachant que certaines mailles se trouvent à cheval sur 2 communes ? Et au niveau de la cohérence, existe-il une vision globale qui relierait ces différents maillages à des situations rencontrées localement ?
M. Pinxteren, échevin.- Pour ce qui du sud, certains quartiers quartiers sont aussi concernés par les mailles. Sous réserve de ce que M. Dhondt pourra nous dire, il me semble que du côté de l’avenue Louise ou du Bois de la Cambre, un accord est nécessaire entre différentes communes. Cela pourrait être une proposition pour un second train de mesures. Il y en aura effectivement plusieurs, comme vous le soulignez. En l’occurrence, nous parlons des deux prochaines années. On peut donc imaginer pour le futur d’autres zones plus sensibles pour lesquelles des mailles indispensables ou prioritaires seront abordées. Mais autour de l’avenue Louise, la plus grande partie de ces quartiers se situe sur Ixelles et Saint-Gilles et ce n’est donc pas à Bruxelles de prendre l’initiative. Toutefois, la collaboration est très bonne avec ces communes et ce sont elles qui devraient proposer des mailles dans le cadre de Good Move et soumettre leurs plans à la Région.
M. Wauters.- J’espère que M. Dhondt pourra étayer ce dossier. Nous voterons néanmoins pour ce marché qui est très important, mais il est essentiel qu’un suivi soit apporté pour éviter qu’il perde tout son sens.
M. Pinxteren, échevin.- Concernant les outils de communication, la page dédiée à Good Move sur le site de Faire Bruxelles ensemble sera encore étoffée. Des prospectus seront également distribués pour avertir les citoyens de prochaines rencontres qui se tiendront à distance tant qu’elles ne peuvent se dérouler en présentiel. Une collaboration avec le Bruxell’air peut aussi être envisagée pour les futures mailles et, concernant des parties prenantes spécifiques, des courriers sont adressés aux associations de commerçants, ou plutôt aux coupoles par la suite. Nous ferons l’évaluation de cette première phase au niveau du Pentagone afin de voir si des améliorations peuvent être apportées, notamment en termes de communication. Enfin, je transmettrai à mon collègue le souhait du Conseil communal d’être tenu au courant de l’évolution du dossier.
LE 20 AVRIL 2020 – Dossiers de M. l’échevin Pinxteren concernant la participation citoyenne des comités de quartier
M. Wauters.- L’article 3 prévoit que les représentants des habitants doivent demander l’autorisation à la Ville pour communiquer sur des points qui auraient été discutés. En termes de démocratie et de participation citoyenne, je trouve cela assez particulier. Qu’en est-il ?
M. Weytsman.- J’ai déjà eu l’occasion d’exprimer la difficulté qu’éprouvaient certains comités de quartier à participer à ces conseils. Avez-vous mis un mécanisme en place pour permettre à l’ensemble des comités de quartier d’y participer ? Qu’en est-il du montant des rémunérations ? Comment les personnes sélectionnées seront-elles informées ? Sont-elles sélectionnées année après année par conseil, ou le sont-elles sur l’ensemble de la Ville de Bruxelles ?
M. Pinxteren, échevin.- L’idée est de construire des communications ensemble. Tout citoyen peut s’exprimer s’il le désire. Lors d’un précédent Conseil communal, nous avons désigné onze représentants citoyens et six représentants du monde associatif. Deux mille personnes ont reçu un courrier leur indiquant qu’elles avaient été tirées au sort. Elles devaient ensuite dire si elles étaient intéressées à y participer.
Nous avons reçu un grand nombre de réponses. Nous avons procédé à un nouveau tirage au sort stratifié sur la base des statistiques sociologiques pour obtenir un échantillon représentatif des différents profils du quartier. Les onze personnes qui ont confirmé leur présence participent déjà à nos travaux.
Pour les six représentants associatifs, nous avons lancé un appel à candidatures. Ils ont été sélectionnés sur la base d’une série de critères. Il s’agit de mandats d’un an renouvelables si la personne le souhaite. Le cadre légal le plus simple qui nous permet de financer des citoyens dans l’exercice de ce type de mission publique est la convention de volontariat.
M. Weytsman.- La convention de volontariat prévoit-elle d’octroyer une rémunération égale aux jetons de présence des Conseillers communaux, comme vous vous y étiez engagé ?
D’autres comités de quartier vous ont écrit, vous demandant de pouvoir participer. Existe-t-il des méthodes de concertation entre comités de quartier, ou une rotation qui permette à chacun de ces comités de siéger au conseil ?
M. Pinxteren, échevin.- Les dix-sept membres du Conseil communal réalisent un travail préparatoire sur les besoins et sur un appel à idées. Ce travail est ensuite ouvert à l’ensemble des acteurs d’un quartier. Il ne s’agit pas de confier à dix-sept membres la possibilité de disposer d’un million d’euros. Ces personnes représentatives donnent des orientations et font avancer la réflexion sur les priorités d’investissement public dans leur quartier. Les citoyens et le monde associatif auront l’occasion, à plusieurs moments du processus, de s’exprimer et de participer activement à la réflexion sur l’utilisation du budget participatif. Ce processus vient de débuter et les résultats sont très encourageants. Le montant du défraiement est le montant maximum que nous pouvons octroyer sur la base des cadres légaux.
M. Weytsman.- Vous auriez mieux fait de demander un avis juridique avant de prendre des engagements politiques. Je soutiens totalement le projet, que nous avons voté, mais je demande de tout petits aménagements qui tiennent compte de l’ensemble des comités de quartier.
M. Wauters.- L’article 3 dispose ce qui suit : « Ensuite, s’il en a été chargé par le conseil de quartier et moyennant l’accord préalable de la Ville, le volontaire pourra entreprendre ponctuellement des démarches en vue d’informer le public et/ou de promouvoir l’action. (…) » J’y vois une restriction imposée à la représentativité démocratique et à la liberté d’expression de ces personnes.
M. Pinxteren, échevin.- Chaque proposition émanant des citoyens fait l’objet d’un débat public auxquels sont associés l’ensemble des habitants et des associations. Les élus seront les seuls, in fine, à décider légalement de l’affectation des deniers publics. Il ne serait pas souhaitable qu’un membre du conseil de quartier communique sans validation politique. Le processus devra être évalué dans un an ou deux.
M. Wauters.- Je ne comprends pas que l’on bride la liberté d’expression dans ce genre de structure. Je regrette ce manque de confiance dans un projet que, par ailleurs, je considère comme très intéressant. Nous devrons donc nous abstenir sur ce point.
27 JANVIER 2020 - Motion - Proposition de motion introduite par M. Vanden Borre et cosignée par M. Weytsman, pour le groupe MR-Open Vld et par M. Wauters et Mme Debaets pour le groupe cdH-CD&V+ concernant la mise en œuvre d'un Partenariat local de prévention
De heer Vanden Borre.- Mijnheer de voorzitter, als mevrouw Lalieu de motie
gelezen heeft, kan ze niet anders dan akkoord gaan met de inhoud ervan omdat die in
de lijn ligt van een vroegere verklaring van de burgemeester. Ik had hem een tijd
terug namelijk hier een vraag over gesteld en hij heeft mij geantwoord dat hij,
wanneer hij of de korpschef een vraag zou ontvangen, daarover zou oordelen en zou
bekijken of een buurtinformatienetwerk gevormd zou kunnen worden.
Daaruit kan ik alleen maar concluderen dat de burgemeester de vorming van
buurtinformatienetwerken gunstig genegen is. We weten allemaal dat
buurtinformatienetwerken niet uit de lucht komen gevallen, maar dat de overheid
daar een rol in moet spelen en dat dit moet worden gecoördineerd. Dat is net wat mijn
motie voor ogen heeft.
Ik heb de steun gekregen van een aantal collega’s gemeenteraadsleden uit de
oppositie, waarvoor mijn dank. Ik zou het, samen met alle Brusselaars, echter ook
appreciëren mocht de meerderheid in deze gemeenteraad deze motie steunen.
De oproep is namelijk heel duidelijk en eenvoudig. De raad zou, ten eerste, beslissen
dat we zelf, na een publieke oproep, op korte termijn een aantal proefprojecten inzake
BIN opstarten in verschillende Brusselse wijken. Uit ervaring weet ik dat er daar
vraag naar is, dat verschillende mensen, wijkcomités en raden geïnteresseerd zijn in
de oprichting van een buurtinformatienetwerk. Ten tweede, dat de stad zichzelf de
doelstelling oplegt om tegen het einde van de huidige legislatuur te streven naar een
BIN in elke Brusselse wijk. Ik verwijs naar het mooie voorbeeld van Sint-Agatha-Berchem.
We hebben in de pers kunnen lezen dat die netwerken daar goed werken,
dat er resultaten zijn. In Brussel-stad zou dat volgens mij ook mogelijk zijn.
De derde overweging is dat de stad Brussel overleg pleegt met andere gemeenten
teneinde een buurtinformatienetwerk op te richten in wijken die gelegen zijn op het
grondgebied van meerdere gemeenten. Het lijkt mij logisch dat er daarover wordt
gediscussieerd en dat men daar gezamenlijke besluiten neemt.
De laatste overweging is dat de Stad een bewustmakingscampagne organiseert om de
burgers te informeren over de voordelen van buurtinformatienetwerken. Ik zie dat de
politie soms met de burgers gaat praten. Dat is goed en dat zou een gelegenheid
kunnen zijn om de buurtinformatienetwerken onder de aandacht te brengen.
Dit is dus een zeer duidelijke motie want de bijlage is het informatieve kader van wat
een buurtinformatienetwerk is. Ik ben ervan overtuigd dat er nog altijd veel
misvattingen bestaan over wat het is en niet is. Het is geen burgerwacht. Dat is zeker
niet de bedoeling, maar het is wel een interessant instrument om de veiligheid en de
betrokkenheid te verhogen. Dit is een vorm van burgerparticipatie, om een mooi
woord te gebruiken dat door de meerderheid zo vaak wordt gehanteerd. Ik zou het
bijgevolg appreciëren mocht de meerderheid zich daadwerkelijk inzetten op
burgerparticipatie en het voorstel tot oprichting van buurtinformatienetwerken
steunen.
Mevrouw Debaets.- Mijnheer de voorzitter, even een korte toelichting waarom wij
deze motie steunen. Wij weten allemaal dat er nog heel wat werk aan de winkel is om
de Brusselaars een verhoogde veiligheid en een verhoogd veiligheidsgevoel te
garanderen.
Uit recente enquêtes van BPV bijvoorbeeld bleek dat vier op de tien Brusselaars vaak
een onveiligheidsgevoel ervaren. Daar bestaat uiteraard geen pasklare remedie voor,
maar ik ben ervan overtuigd dat een aantal oplossingen daartoe bij kunnen dragen.
Wat zeker meespeelt is meer politieaanwezigheid op straat, op zich al een vorm van
preventie. Ik wil bij deze gelegenheid toch nog alle lof toezwaaien naar de bikers.
Ook de burgers, en daartoe dient dit initiatief, kunnen daarbij helpen. Het vertrouwen
tussen de Brusselaar en de politie moet worden opgekrikt en dat is net de kern van het
voorstel van motie.
Het oprichten van die BIN’s is geen taak van de overheid. Dat is ook de vraag niet,
maar de overheid kan wel de omstandigheden creëren om dat te vereenvoudigen
zodat meer initiatieven kunnen ontstaan.
Uit voorbeelden in andere steden waar die BIN’s werden opgericht blijkt dat mensen
daardoor hun buurt beter leren kennen. Iemand zei dat hij zo zijn eigen buurt
herontdekt had. Het zorgt immers voor een soort solidariteit en een betere kennis van
de buren. Dat kan de samenleving versterken. Iemand vertrekt bijvoorbeeld met
vakantie en vraagt zijn buren, zoals vroeger in de dorpen spontaan gebeurde, om af
en toe de rolluiken eens op te trekken om de indruk weg te nemen dat er daar weken
niemand thuis is. Ik denk dat het in een stad als Brussel, een anonieme stad met een
miljoen inwoners, ook belangrijk is dat mensen elkaar leren kennen en dat men
spontaan voor elkaar in de bres springt. Ook dat is een vorm van preventie. Om dat
alles steunen wij graag dit voorstel en ondertekenen we het zelfs mee.
M. Coomans de Brachène.- Le terme responsabilisation est très important pour
notre groupe. En l’occurrence, il s’agit d’une responsabilité partagée dans laquelle
chaque citoyen joue un rôle constructif pour sa sécurité et la sécurité de ses proches.
L’objectif est de recréer du lien entre les citoyens, d’une part, et entre les citoyens et
leur police de proximité, d’autre part. J’ai présidé un comité de quartier pendant 20
ans et je peux vous dire l’importance que cela revêt. Enrichir la notion de comité de
quartier avec un volet sécurité encadré, c’est toujours une plus-value. Les quelques
inconvénients de ce dispositif sont largement compensés par ses très nombreux
avantages. Mon groupe soutiendra cette proposition et j’espère que la majorité s’y
ralliera.
De heer Bauwens.- Mijnheer de voorzitter, na het lezen van dit voorstel van motie
over buurtinformatienetwerken, ben ik even teruggegaan in de geschiedenis en ik ben
er niet van geschrokken dat deze motie hier voorligt.
Tussen het jaar 2000 en nu hebben we zeven Open VLD-MR ministers gehad, zes
cdH-CD&V ministers en één N-VA minister van Binnenlandse Zaken of Justitie. Het
zijn toevallig die ministers die het politieapparaat al jaren hebben afgebouwd en
afgebroken. Het is niet alleen Bruno van de PVDA die dat zegt, maar ook wijlen
Brice de Ruyver, de raadgeven van de heer Verhofstadt, dus geen notoir communist.
In 2014 zei hij het volgende : “ De situatie is uitzichtloos. Men pleegt al jaren
roofbouw op het budget van de politie en dat begint zich op een bepaald moment te
wreken.” In 2017, na de besparingen van de regering Michel, waar Jan Jambon
ijverig aan meehielp, verklaarde de vakbond, die hier net door de meerderheid werd
geciteerd, het volgende : “De bedoeling was om het afgelopen jaar nieuwe mensen in
dienst te nemen bij de politie, maar dat lukte niet, waarom, omdat zelfs de
recruteringsdiensten onderbemand waren.”
De PVDA heeft in het federale parlement minister Jambon al enkele keren
geïnterpelleerd over zijn afbraakbeleid. Ik geef een aantal voorbeelden van
politieafbraak door N-VA, CD&V, cdH, Open-VLD. De verhoging van de
pensioenleeftijd van de agenten heeft het beroep van politieagent zeker niet
populairder gemaakt. De vermindering van het aantal vakantiedagen van 33 naar 24
evenmin. Geen loonsverhoging sinds 2000, terwijl de lonen van de ministers op
riante wijze zijn gestegen. Er is de beperking van het aantal ziektedagen, maar ook de
politieagenten kiezen er zelf niet voor om ziek te worden.
In 2018 heeft dat alles geleid tot de helft van het geplande aantal aanwervingen. De
partijen die al tien jaar lang de politie afbreken komen hier nu verkondigen dat het
veiligheidsgevoel en de perceptie van de wijken moeten worden verbeterd, daar waar
ze zelf verantwoordelijk zijn voor dat probleem.
Ik heb even getwijfeld, maar wij zullen dit voorstel niet goedkeuren, mede omdat ik
in de pers gelezen heb wat de volgende stap van Jan Jambon zal zijn. Hij wil namelijk
een korps van vrijwillige politiemannen oprichten, bijna het Légion d’Honneur, dat
bestaat uit oude politiemannen die eindelijk aan hun pensioen geraakt zijn want de
pensioenleeftijd is verhoogd, militairen die de straten van Brussel inmiddels goed
kennen, fiscalisten, boekhouders en informatici. Computerspecialisten worden
opgeroepen om de straten van Brussel veiliger te maken omdat de politie is
afgebouwd door de partijen die deze motie hebben ingediend. Ik vind dat redelijk
straffe koffie. De politie uw vriend ! Alleszins niet de vriend van de N-VA, CD&V en
Open VLD.
Ik heb vorige keer al een getuigenis aangehaald over de onveiligheid in wijken. Ik ga
ze nog eens herhalen. Blijkbaar moet het buurtinformatienetwerk inzetten op het
verwittigen en op het verhogen van het bewustzijn. Ik heb al talrijke getuigenissen
van mensen die zeggen dat ze, als ze de politie bellen voor een inbraak – ik heb het
over mensen wonend aan het Anneessensplein – drie uur moeten wachten vooraleer
de politie ter plaatse komt. Die mensen moeten niet bewust gemaakt worden van het
gevaar in de straat, maar de stad, het land moet inzien dat er in de politie moet
worden geïnvesteerd. De PVDA – de N-VA heeft dat al begrepen – komt op voor
veiligheid en politie. Wij willen de nadruk leggen op de nabijheidspolitie. Die
nabijheidspolitie is afgebroken in Brussel en in het hele land. Wie kent hier nog de
naam van zijn wijkagent(e) ? Ik alleszins niet. Ik zie hier zes opgestoken handen, dat
is een grote minderheid van de 49 mensen hier aanwezig.
Mevrouw Debaets vindt dit een goed initiatief want zo spreken de mensen nog eens
tegen hun buren. Ik spreek elke dag tegen mijn buren en ik heb echt geen
buurtinformatienetwerk nodig om met mijn buren te babbelen over wat goed is en
wat verkeerd loopt.
Ik heb, anderzijds, nog niets gehoord over investeringen in sociale buurtcomités,
jeugdwerken, enzovoort. Het is gewoon demagogie. We breken de politie af en dan
moet de burger het werk doen. De PVDA zal dus tegenstemmen want het is een
gevaarlijk precedent om te evolueren in de richting van een vrijwilligerskorps en wie
weet wat nog meer.
M. Wauters.- Je souhaite réagir à l’intervention de M. Bauwens. L’idée n’est pas de désinvestir dans la police. La présente proposition est citoyenne. Dans les villages et dans certains quartiers de la Ville, les gens s’entraident naturellement pour leur sécurité. Cela crée du lien et favorise la vie en société.
De Burgemeester.- Mijnheer de voorzitter, ik wil om te beginnen graag zeggen dat
de burgers voor de Brusselse politie inderdaad belangrijke partners zijn.
Ten tweede, in de motie staat dat dat partnerschap in bepaalde situaties de vorm kan
aannemen van een buurtinformatienetwerk. Dat is vandaag al het geval. Zo hebben
we een BIN met de handelaars op de Zavel en het Kasteleinplein in Elsene. Binnen
de zone zijn het de buurtregisseur en de dienst beleidsondersteuning die de bewoners
en handelaars hierin faciliteren.
Belangrijk bij dergelijke initiatieven is echter het draagvlak en het feit dat het
initiatief van de bewoners en de handelaars zelf komt. Zonder dat draagvlak zal een
BIN immers niet werken omdat het inspanningen vraagt van alle betrokken partners.
Onze politiezone heeft ook ingezet op nieuwe en andere soorten van partnerschap,
zoals het evenement Coffee with a cop en onze kadetten, die de burger dichter bij de
politie brengen en helpen aan het opbouwen van een vertrouwensrelatie. Zoals u zelf
al hebt kunnen vaststellen zijn we ook zeer actief op de sociale media waarbij we
vaststellen dat burgers gemakkelijker contact nemen met ons omdat de afstand korter
is.
We zullen deze motie bijgevolg dan ook niet goedkeuren omdat ze zonder voorwerp
- Ten eerste, de wetgeving BIN bestaat al en is al in de praktijk gebracht.
Ik kan dit, ten tweede, niet zomaar veralgemenen en opleggen en, ten derde, er zijn
volgens ons nog andere manieren om de burgers te betrekken bij het beleid en we
blijven op dat vlak nieuw initiatieven ontwikkelen.
De heer Vanden Borre.- Mijnheer de burgemeester, u stelt mij toch wel teleur. U
probeert zich een flinks imago aan te meten, maar we zien helaas dat dat ontkracht
wordt door uw daden in de praktijk.
Ik probeer daarop te wegen, soms met succes als ik kijk naar het alcoholverbod in de
voetgangerszone. U hebt daar een goede stap gedaan, maar u kunt er nog meer doen.
Dit voorstel is er één van.
U hoeft nu niet doctrinair te weigeren omdat het voorstel van de N-VA en de
oppositie komt en u hen als PS-burgemeester liever geen pluimen op de hoed ziet
steken. Dat is alleen maar jammer voor de Brusselaar en we zullen moeten vaststellen
dat andere gemeenten wel nog verdere stappen zetten en dat u als burgemeester van
Brussel-stad, de grootste van de 19 Brusselse gemeenten achter blijft. Ik kan dat
alleen maar betreuren.
Vote
M. le Président.- Nous devons à présent nous prononcer sur la proposition de
motion.
(Il est procédé au vote nominatif.)
M. le Président.- Rejetée, sous réserve des observations formulées par l’opposition.
23 AVRIL 2018 - Dossier de l'Echevine Barzin - Relatif au contrat de base du contrat de quartier durable Marolles
M. Wauters.– Dans le cadre du point que le Collège nous présente en vue d’approuver le dossier de base et le rapport sur les incidences environnementales du contrat de quartier durable des Marolles, les Conseillers communaux ont reçu le tableau récapitulatif des opérations. On peut y lire des modifications positives de nature à montrer que la demande générale de rééquilibrage du programme visant à répondre davantage aux besoins des habitants des Marolles a été partiellement entendue. On y voit l’inscription de 100.000 € pour l’étude sur les déchets et la déchetterie ;
l’abandon du budget d’activation des rampes ; le passage en réserve du masterplan Bordet. Certains espaces publics sont remontés en opérations prioritaires. Par contre, une série de requêtes de bon sens et bien argumentées ont été ignorées. Ainsi, l’étude sur l’activation des rampes du Palais de justice reste financée par la
Ville. Selon nous, une telle étude doit être menée dans le cadre d’un autre budget. Le budget pour le restaurant social ou la ressourcerie reste quasiment inchangé. Rien n’est prévu pour des actions sur les logements vides. Il n’y a pas d’ouverture supplémentaire pour l’associatif dans le cadre d’appels à projets socio-économiques. De même, il n’y a pas de rehaussement du budget pour l’appel à initiatives citoyennes. L’accès à la salle de sports baron Steen reste en opération de réserve. Les habitants et associations des Marolles demandent depuis le début une recherche de cohérence dans le programme, cela dans l’intérêt du quartier et de ses habitants. Leur travail a d’ailleurs été remarquable par sa qualité. Il suffit pour s’en convaincre de lire l’avis unanime de la commission de concertation qui reprend une très grande majorité des éléments soutenus par ces mêmes habitants et associations. Pour avoir participé à beaucoup de concertations, je peux vous dire que c’est assez rare pour être souligné.
Pour le groupe cdH/CD&V, un contrat de quartier doit viser à renforcer les dynamiques associatives et citoyennes. Les Marolles sont un quartier populaire, très particulier, où existe un extraordinaire réseau associatif fort d’environ 120 structures. Seule Laeken me semble comparable parmi les quartiers de Bruxelles. Par ailleurs, mon groupe soutient l’idée que renforcer l’existant, plutôt que créer du neuf, c’est utiliser de manière optimale l’argent et les équipements publics. Notre groupe a donc résolument choisi de faire une lecture de ce dossier sous l’angle d’une recherche de cohérence du programme dans l’intérêt du quartier et de ses habitants.
Or c’est bien sous ces deux angles d’approche que le bât blesse. Prenons deux exemples.
D’abord, l’étude d’activation des rampes du Palais de justice ne doit pas, selon nous, être financée par la Ville, mais envisagée dans une réflexion globale avec la Région et les budgets Beliris, par exemple. Les sommes ainsi récupérées pourraient être avantageusement utilisées pour renforcer les projets dits « en coulisse ». Ensuite, le restaurant d’économie sociale. Dans l’argumentaire, il est comparé au restaurant Hazewee à Laeken. Or le contexte est totalement différent. Si le restaurant Hazewee est une vraie réussite parce qu’il n’existait rien du côté de la Cité modèle, la création d’un restaurant social dans les Marolles démontre une fois de plus que le Collège, non seulement nie l’efficacité des divers restaurants sociaux des Marolles, mais refuse aussi de les considérer comme des partenaires à part entière de cet associatif de quartier. Nous demandons donc l’abandon du projet et préconisons au contraire des actions dans les domaines socio-économique et participatif pour soutenir le travail des restaurants sociaux et de l’épicerie sociale existants, et de renforcer les moyens logistiques dont disposent les associations dans le domaine de l’aide alimentaire par la mutualisation des moyens.
Un argument avancé est celui de la formation horeca qui y serait dispensée. C’est une bonne idée, mais utilisons ce budget en partenariat avec les restaurants sociaux existants. Nous demandons que la conception de la ressourcerie-déchetterie implique les habitants, les marchands, les usagers du Vieux marché, mais aussi les partenaires socio-économiques compétents pour fournir des services de recyclage. Nous proposons de ne pas faire appel à un bureau d’étude dans ce cas. La Ville aurait d’ailleurs tout intérêt à recourir plutôt à la procédure d’appel à projets pour ce faire. Ce serait moins coûteux et plus efficace, et ancré dans une réalité que les associations et habitants connaissent mieux que quiconque. S’agissant de son possible emplacement, nous restons persuadés que l’ancienne brasserie Vossen, dont la conception n’est vraiment pas indiquée pour la création de logements, serait une bonne solution. Une autre solution serait l’ancienne implantation de Recyclart Fabrik dans les bâtiments du Foyer bruxellois.
Dans le cadre du réaménagement des six rues – Miroir, Saint-Guislain, Renards, Faucon, Abricotier et Samaritaine-, nous soutenons la demande qui vise à privilégier l’entretien plutôt qu’un réaménagement global et complet, notamment en faisant intervenir la « brigade des paveurs ». Les économies ainsi réalisées permettraient l’entretien, par celle-ci, de toutes les voiries entièrement ou partiellement pavées du quartier.
Les points que je viens d’énumérer montrent que ce que vous nous demandez de voter aujourd’hui ne rencontre pas cette volonté de cohérence dans l’intérêt du quartier et de ses habitants. Les recommandations de la commission de concertation ne sont pas suffisamment rencontrées à nos yeux pour optimiser les résultats du contrat de quartier durable des Marolles. Pour ces raisons essentielles, notre groupe votera contre.
…
M. Wauters.- Je partage une bonne part des propos de mes collègues. Il existe des fake news, mais aussi des « fake concertations ». Ce n’est pas le nombre de réunions qui fait la concertation et la participation citoyenne. Il y a des rendez-vous manqués.
Le monde associatif de ce quartier me semble ignoré. Je ne nie pas que des projets soient en cours de réalisation, mais vous auriez pu faire beaucoup mieux et le quartier des Marolles aurait mérité une attention particulière. Le monde associatif aurait dû être considéré non pas comme un ennemi, mais comme un partenaire. Cela n’a pas été
le cas, et je le regrette.
4 DECEMBRE 2017 - L'avenir du Guichet logement actuellement assuré par l'asbl Convivence après la fin du contrat de quartier durable Bockstael
M. Wauters.- Dans le cadre du contrat de quartier durable Bockstael, un guichet logement a été instauré. Le contrat de quartier s’achève et, avec lui, ledit guichet logement.
Le problème récurrent est qu’à Laeken, les guichets logement sont liés aux contrats de quartier et sont donc limités dans le temps (4 ans) et dans l’espace, puisque le périmètre d’action est restreint à celui dudit contrat de quartier. Cet accompagnement est actuellement assuré par l’asbl Convivence.
Les avantages de ce guichet logement sont multiples parce qu’ils répondent à une vraie demande de ce quartier populaire à la densité d’habitants très importante et au bâti ancien. Notons qu’il accompagne tant les propriétaires que les locataires.
Ses champs d’action sont:
– la qualité des logements, les pratiques illégales et/ou l’insalubrité des logements;
– l’éducation et l’information sur les droits et obligations des propriétaires et locataires;
– la médiation entre propriétaires et locataires;
– être interlocuteur des autorités compétentes en matière de logement;
– dresser un cadastre des logements vides;
– donner des conseils en rénovation et en économie d’énergie.
La question cruciale qui se pose aujourd’hui est la suivante: à la fin du contrat de quartier durable Bockstael, où les habitants pourront-ils s’adresser pour être accompagnés dans leurs problèmes de logement ?
Vu l’absence d’interlocuteur exerçant une compétence sur le logement dans le quartier, le service assuré actuellement par Convivence est un véritable soutien pour les nombreux acteurs du quartier et les habitants. Ils sont très demandeurs à ce que ce service d’accompagnement logement soit, après le contrat de quartier, pérennisé par l’asbl Convivence qui s’est remarquablement intégrée dans le réseau associatif, qui maîtrise bien la problématique et qui a gagné la confiance des gens, mais également à ce que son périmètre d’action soit étendu à tout Laeken. Cette demande logique et argumentée peut-elle être prise rapidement en considération par le Collège ?
M. Weytsman, échevin.- Votre question me guide dans ma réflexion, notamment sur le contrat de quartier des Marolles. S’agissant du contrat de quartier Bockstael, je partage votre avis sur l’importance du rôle de Convivence.
Il existait un guichet logement mixte Régie foncière et Convivence, mais dans la pratique, c’est cette dernière qui répond aux problématiques de logement, de rénovation et de salubrité, alors que la Régie foncière est davantage tournée vers la mise à disposition des logements.
J’ai rencontré les responsables de Convivence. Je suis très favorable à ce que l’asbl soit maintenue dans l’antenne même. Il lui revient de nous soumettre des propositions en termes de financement ou cofinancement afin d’aboutir à un système plus pérenne.
M. Wauters.- J’entends que vous avez compris l’importance de ce service pour ce quartier. Des solutions plus globales peuvent être envisagées, par exemple avec la Coordination sociale de Laeken, pour dégager des pistes financières, notamment.