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Espaces verts, Propreté publique, Bien-être animal

 

21 NOVEMBRE 2022 - Voorstel van motie ingediend door mevr. DEBAETS en dhr. WAUTERS tot aansluiting van de Stad Brussel bij de Statiegeldalliantie

Mevrouw Debaets.- Dankuwel, mevrouw de Voorzitter. Heel kort: waar gaat
het over? Zoals we daarnet zeiden, weten we allemaal dat er in Brussel, maar bij
uitbreiding in de rest van ons land, een enorme hoeveelheid aan zwerfvuil
verzameld wordt.
Rien qu’à Bruxelles, pour les dépôts sauvages, ce sont 1.345 tonnes de déchets
sauvages qui sont collectés annuellement par Bruxelles. Propreté. En het spreekt
voor zich dat we dat cijfer omlaag moeten krijgen en dat we denken dat
statiegeld op plastic, blikjes, flesjes daarbij kan helpen. En dat er net zoals in
Vlaanderen ondertussen ook een Statiegeldalliantie is waar gemeenten,
verenigingen enzovoort deel van uitmaken.

La motion vise à ce que la ville adhère aussi à cette Alliance pour la consigne.
Je me contente de cette brève présentation, comme ça les collègues savent de
quoi il s’agit. J’ai compris que Mme Jellab avait proposé – et je pense que c’est
une bonne idée – d’organiser un groupe de travail où chaque groupe pourrait
éventuellement amender le texte et apporter des idées.
Als we samenwerken, wordt de tekst alleen maar sterker, daar geloof ik wel in.
En dus wil ik mevrouw Jellab bedanken voor het voorstel en hoop ik ook dat
alle andere collega’s meewerken.
Et, surtout, que ce texte sera voté à l’unanimité.

Mme Jellab, échevine.- Merci, madame la Présidente. Je voulais rappeler que
le Collège soutient évidemment l’Alliance pour la consigne.

Vous avez évidemment raison de pointer la question de la propreté, mais il
manquait peut-être dans votre texte toutes les considérations environnementales
par rapport à l’extraction de l’aluminium et aussi du pétrole, et sur le fait que,
plus que jamais, nous devons cesser de puiser dans nos ressources naturelles qui
s’épuisent, ou en tout cas réduire leur extraction.
Donc oui, nous allons proposer de constituer un groupe de travail avec
l’ensemble des groupes et revenir devant le Conseil communal avec un texte qui
sera soumis au vote.

Mevrouw Debaets.- Juste pour éviter tout malentendu : je vous entends dire
que vous allez revenir avec une proposition de texte. Donc, nous parlons bien
d’un texte qui sera rédigé et porté par l’ensemble des partis, c’est bien ça ?
Après un groupe de travail ?

M. le Bourgmestre.- Oui.

Mevrouw Debaets.- D’accord, c’est bien clair, merci.

21 NOVEMBRE 2022 - Convention pour les projets pilotes de tri et propreté publique

M. Wauters.– Merci, madame la Présidente. J’ai lu avec attention la convention
pour ces projets pilotes de tri et propreté publique. Effectivement, depuis je suis
conseiller communal et même avant, on sait que la propreté publique est
vraiment la bête noire de l’action publique, parce que cette ville ne parvient pas
à être plus propre depuis tant d’années, malgré toute une série d’efforts qui sont
mis en place. Dans cette optique, tout ce qui peut amener à ce que notre ville
soit plus propre est donc une bonne action et c’est vrai qu’on avait déjà évoqué
en Conseil la possibilité de se doter de poubelles publiques avec tri.
Cette convention qui est maintenant sur nos bureaux est donc très bienvenue.

Vous disiez aussi, madame l’échevine – et je suis d’ailleurs complètement
d’accord avec vous –, que tout déchet qui n’existe pas est déjà une bonne chose.
Donc, avant tout, il faudrait qu’il n’y ait pas de déchets. Et c’est assez amusant
comme les calendriers peuvent coïncider puisque notre groupe comptait
justement proposer aujourd’hui – mais on verra tout à l’heure qu’on va peut-être
y travailler ensemble – une motion pour inciter la Ville de Bruxelles à adhérer à
l’Alliance pour la consigne.
Pourquoi ? Voici un simple exemple, mais nous y reviendrons très
prochainement, au moment de voter cette motion – à l’unanimité, je l’espère.
Donc, rien qu’avec la mise en place de la consigne en Hollande, cela a fait
diminuer de 70 % la présence polluante de plastiques et autres canettes dans la
nature – ou en tout cas au sol.
C’est donc assez intéressant de se dire que ce genre d’actions, et notamment la
consigne pour les canettes et, pourquoi pas, pour les bouteilles PMC, puissent à
un moment donné avoir aussi une réelle efficacité sur la propreté de nos rues et
de nos quartiers.

Alors, pour faire une petite parenthèse assez humoristique, j’ai lu cette
convention et c’est vrai que ça me fait toujours un peu rire, cette grande mode
de tout angliciser dans la région bruxelloise – moi, ça m’énerve royalement,
mais peu importe. Enfin bref, « on-the-go », « out-of-home », on a compris : en
gros, quand vous n’êtes pas chez vous et que vous êtes dans l’espace public, que
ce soit dans la rue ou dans un centre commercial, eh bien oui, vous n’êtes pas
chez vous… On pourrait le dire en français et en néerlandais, ce serait très bien.
Donc, je voulais simplement demander : pourquoi toujours ces anglicismes ?

Maintenant, comment est-ce qu’on va évaluer cette qualité de tri ? En quoi peut
consister cette tâche exactement ? Parce qu’effectivement, si on met des
poubelles publiques avec la possibilité de tri – au moins deux, ai-je lu dans la
convention, et peut-être le papier dans les projets pilotes –, comment est-ce
qu’on va évaluer ça ? C’est un peu compliqué, je veux dire, mais je sais que
parfois des employés des services de Bruxelles Propreté ouvrent les poubelles
pour voir ce qu’il en est.
Est-ce un procédé similaire que vous allez employer, en sachant que sur
l’espace public, il peut y avoir des seringues et des choses comme dans les
poubelles, et donc un danger pour les personnes qui y travaillent ?

Enfin, peut-être que c’est effectivement l’occasion pour vous d’expliquer un peu
ce qu’il en sera pour la motion que nous déposons ? Je pense en tout cas que ce
point s’y prête vraiment très bien.
Je vous remercie.

Mme Jellab, échevine.- Il s’agit ici d’une convention entre Bruxelles
Environnement, Bruxelles Propreté, Fost Plus et la Ville de Bruxelles. L’idée est
de placer des corbeilles de tri en participant, dans un premier temps, à un projet
pilote qui se passera dans le parc d’Osseghem et le square du Prince Léopold.
Nous avons choisi ces deux parcs parce qu’ils sont fortement fréquentés.
Le tri est tout simplement obligatoire, comme vous le savez. Partout et tout le
temps. D’ailleurs, même nos agents de la Ville sont équipés depuis peu de
charrettes qui permette de trier les déchets au moment du ramassage. Donc,
c’est aussi quelque chose de tout à fait nouveau.
Le tri est partout obligatoire, chez soi et aussi bien quand on sort de chez soi.
Malheureusement, on voit souvent que quand on est dans l’espace public,
beaucoup de gens perdent ce réflexe. Ou alors, pour ceux qui sont vraiment
conscientisés par rapport à cette question, ils voudraient bien pouvoir mettre
leur cannette ou leur bouteille en plastique dans un sac bleu et savoir qu’il va
être recyclé.
Donc, c’est très compliqué.
On constate par ailleurs, comme le montrent certaines études, que quand on
n’est pas chez soi, le tri fonctionne bien,notamment dans les gares ou dans les
aéroports, par exemple. Pourquoi ? Parce que les gens ont le temps. Ils
attendent, ils sont là, ils ont le temps de réfléchir, ils ne courent pas.
En rue, par contre, les gens jettent souvent une canette ou une bouteille en
plastique dès qu’ils trouvent une poubelle à proximité, sinon à côté.
Donc voilà. On s’est dit que dans les parcs, les gens ont peut-être un peu plus de
temps, au moment des pique-niques. En général, quand on va dans un parc, on
est plus détendu, on prend plus facilement le temps de penser au tri.
Ici, c’est un test pilote et il y aura évidemment une évaluation. Nous avons
constaté aussi que ça se fait au parc Josaphat et que ça marche pas mal. C’est
aussi pour cette raison que nous nous lançons dans ce projet.
Alors, monsieur Bauwens, je partage votre avis : à notre époque, on devrait
pouvoir se décharger de nos déchets à proximité de chez nous ; les sacs
poubelles sur les trottoirs, c’est vraiment d’un autre temps. Mais ça nécessite
une réforme très importante. Vous savez que notre ministre a vraiment du pain
sur la planche avec Bruxelles Propreté et qu’il y a une réforme qui est mise en
place.
C’est une réforme importante qui va justement dans le sens d’une gestion des
déchets plus responsable et durable. Mais ça prend du temps.
Donc pour l’instant, on se contente d’actions au niveau communal. Par exemple,
nous allons aussi bientôt lancer des composts de quartier. Il y en aura cinq ou
six sur l’ensemble du territoire et on pourra s’y délester, par exemple, de tout ce
qui est épluchures, fruits et légumes, etc. Ça, ça va peut-être aider un peu. Mais
l’idée, c’est aussi de trier un maximum parce que dans les sacs blancs, le tout
venant est incinéré, et tout ce qui est incinéré crée du CO2 et contribue
évidemment aux dérèglements climatiques.
Vous le savez, plus que jamais, on ne peut pas continuer dans cette voie : il faut
recycler un maximum. Et recycler, ça veut dire aussi ne plus aller puiser toutes
nos ressources d’énergies fossiles et aussi de minerais. Pour les canettes, par
exemple, que vous évoquiez à propos de la motion, mais on en parlera au
moment opportun –, c’est de l’aluminium, de l’acier, soit des minerais qu’il faut
extraire, transformer ; c’est du matériel qu’il faut transporter. Tout ça contribue
évidemment aux dérèglements.
Donc, c’est un projet que nous portons avec enthousiasme et nous allons le
suivre de près. L’un de vous m’a aussi interrogée concernant l’évaluation : elle
se fera pendant le projet pilote et après aussi, pour voir si ça suffira vraiment ou
s’il faut améliorer ce tri dans l’espace public.
Voilà, merci, madame la Présidente.

M. Wauters.- Merci pour ces réponses, madame l’échevine. Alors, vous faites
le même constat que moi par rapport au fait que dans un aéroport, par exemple,
ça fonctionne bien. Vous dites que c’est parce que les gens ont plus de temps ?
Moi, je pensais surtout que c’est parce qu’il y a des poubelles qui sont
clairement définies. On les voit bien : jaunes, bleues, etc.
Donc, qu’on ait le temps ou pas… je ne suis pas certain que ce n’est pas une
question de temps. Mais ça, c’est ma propre perception des choses – je peux me
tromper, je n’en sais rien. Peut-être que cette convention et ce projet pilote vont
justement nous permettre de le savoir.
Ensuite, si je comprends bien, aujourd’hui, on parle d’une convention
d’engagement pour les projets pilotes « on-the-go » et « out-of-home » – je suis
bien obligé de le redire. Mais en réalité, dans les parcs, c’est juste on-the-go, et
pas out-of-home, si j’ai bien lu la convention. Parce qu’un parc, c’est un lieu
public, pas un centre commercial, par exemple. Donc, juste pour que ce soit
bien clair, les deux projets pilotes dont vous parlez, dans ces deux parcs, ce sera
uniquement on-the-go ?
Je pense effectivement, et vous avez raison, que le tri est obligatoire en toutes
circonstances. Mais force est de constater que dans l’espace public, il n’est pas
possible – je veux dire qu’on ne peut pas. Vous l’aviez dit à juste titre : pour se
débarrasser d’une canette et, disons, un emballage de gaufre en plastique ou un
bout de papier, on ne peut pas les trier puisque les poubelles vert bouteille de la
Ville, c’est du tout-venant. Et comme vous le dites vous-même, ça va à
l’incinérateur, etc.
Donc, on parlera de la motion tout à l’heure, mais je pense qu’effectivement, ce
serait à terme une solution, temps ou pas temps, pressé ou pas pressé. Si on a un
bout de papier et une canette en main, et si la poubelle permet deux ou trois
encorbellements différents, je pense qu’on n’est pas tout à fait débile et qu’on
peut très bien aller les jeter au bon endroit. Ça se fera aussi bien que dans les
aéroports. C’est mon avis et j’espère que l’histoire nous donnera raison, je n’en
sais rien. J’imagine que l’être humain est encore capable de faire ce genre de tri,
même en allant au travail ou en allant faire ses courses ailleurs.
À suivre, avec intérêt évidemment. Comme je le disais d’entrée de jeu, il suffit
de regarder les réseaux sociaux : de semaine en semaine et un peu partout, cette
ville n’est malheureusement pas très propre… Effectivement – et j’en ai déjà
parlé plusieurs fois à ce Conseil communal –, le système de la collecte des sacs
poubelle en plastique est tout à fait obsolète et n’a plus aucune raison de
fonctionner comme ça, à peu près tous les jours de la semaine.
Je vous remercie quand même.

23 MAI 2022 - Dossier de Fabian Maingain - Evacuation de déchets

Point 13

M. Wauters.- Concernant cet immense chantier et, surtout, ses répercussions
sur tout un quartier – essentiellement sur les commerces, mais aussi sur les
habitants –, on avait déjà évoqué devant ce Conseil les problèmes d’évacuation
des déchets, avec les rats qui traînaient dans tous les coins.

C’est une bonne idée de la Ville d’indemniser une série de commerces autour du
chantier Toots, qui n’étaient pas éligibles pour recevoir une prime de la Région.
Même si c’est sans doute loin d’être suffisant, ça contribue certainement à
amoindrir le désappointement économique des commerçants.

Je n’ai qu’une seule question sur un aspect généralement récurrent avec toute
une série de décisions prises par la Ville :
On met ici au point un projet d’arrêté tout à fait louable et que nous défendons
au sein du groupé Engagés – CD&V. Par contre, on ne s’inquiète pas souvent de
savoir si les intéressés disposeront de l’accompagnement nécessaires pour
introduire leurs dossiers.

Prévoyez-vous une équipe de la Ville non seulement pour informer par rapport à
cette décision que nous allons voter aujourd’hui, mais également pour aider et
accompagner de manière très concrète les commerçants à remplir les démarches
administratives qui s’imposent ?

C’est selon moi indispensable pour que votre décision et votre volonté de les
aider soient réellement suivies d’effet ?

Je vous remercie.

20 SEPTEMBRE 2021 - Question de M. WAUTERS relative au dépôt d’immondices situé boulevard Lemonnier

M. Wauters.– Lundi dernier, en passant sur le boulevard Lemonnier, ma
collègue Lefranc a constaté avec dégout l’existence d’un dépotoir installé par
Bruxelles Propreté. Imaginez-vous un trottoir condamné par cette décharge à
ciel ouvert, sorte de vide-grenier pour certains habitants, une odeur âcre
d’immondices en décomposition et de nombreux rats.
Suite à une discussion avec les riverains et les commerçants, il m’apparaît que
ces 3 dépôts différents ont été installés suite aux travaux du métro dans le
quartier Stalingrad.
Ne pensez-vous pas que les habitants et commerçants sont déjà suffisamment
impactés par ce chantier et par la crise COVID ? N’y a-t-il pas d’autres
solutions qu’un dépôt sauvage ? Ne pouvait-on pas installer des containers
fermés pour les poubelles blanches, jaunes, bleues, voire même orange ?
Peut-on imaginer qu’un tel dispositif, digne d’une favela d’Amérique du Sud,
soit installé de la même manière aux alentours de l’avenue Louise ? Si cette
installation est le fait de Bruxelles Propreté, comment cela a-t-il pu se faire sans
la moindre concertation avec la Ville ?
C’est un non-sens de se battre pour une ville plus agréable, verte, propre et
saine, tout en laissant un pouvoir public installer une décharge à ciel ouvert en
plein centre-ville. Quelle image de Bruxelles donnons-nous aux touristes, aux
visiteurs d’un jour, aux habitants ? Je m’interroge sur la capacité de la Ville à
mettre en pratique sa vision, que je partage par ailleurs. N’y a-t-il pas d’autres
solutions pour assurer le ramassage des déchets dans les rues en travaux,
comme c’est le cas dans le quartier Stalingrad ? Quelle est la durée prévue pour
cette installation ?

Mme Jellab, échevine.- Vos propos s’ajoutent aux nombreux témoignages que
j’ai reçus à propos de cette situation inadmissible et au constat que j’ai pu en
faire moi-même sur le terrain. Dès la préparation du chantier par la STIB avec
la Région, nos services ont été alertés sur les problèmes qu’engendreraient des
boxes ouverts pour la propreté. J’ai donc réuni l’ensemble des acteurs des
cabinets des ministres Maron et Van den Brandt, la STIB, l’Agence Bruxelles
Propreté (ABP), les services de la Ville, ainsi que Hub.brussels et les
commerçants du quartier.
Suite à ces rencontres, nous avons trouvé une solution consistant en des boxes
fermés installés dans les lieux de collecte habituels. Ce projet devait être mis en
place au mois de septembre, mais ce sera pour octobre.
Le service de la propreté publique de la Ville repasse deux fois par semaine
après la collecte des sacs par l’agence. Nous avons aussi mené, à plusieurs
reprises, des actions de sensibilisation et verbalisation.
D’après les fouilles de sacs et les planques réalisées par les services, 80 % des
déchets retrouvés proviennent de commerces. Dès l’installation des boxes, nous
installerons des caméras pour combattre les incivilités.
Nous avons également demandé à l’ABP un passage quotidien pour la collecte
des sacs et le nettoyage des boxes. Cette demande est toujours à l’étude pour
l’instant. Une prochaine réunion de tous les acteurs est prévue à la fin du mois
de septembre. Nous travaillons donc tous activement à la mise en place de
solutions concrètes et identifiées comme nécessaires afin d’améliorer la
situation.
J’en profite pour vous informer que la zone Midi fait partie, comme d’autres, de
la zone pilote « manager de zone » lancée cette année par la Région. Ce projet
vise à coordonner l’action des pouvoirs publics pour ces lieux et à définir un
plan d’action construit et multi-acteurs sur base d’un diagnostic commun. Je
vous le concède : l’heure est aujourd’hui à l’action.

M. Wauters.- Nous sommes d’accord sur les objectifs, mais je suis tout de
même effaré par ces dépôts. C’est évidemment inadmissible, tout comme vos
propos concernant des solutions toujours à venir. C’est trop long !
Je vous confirme que cette situation ne pourrait pas exister dans le quartier
Louise. Il faut se concerter entre les différents acteurs car ce n’est pas
acceptable, il s’agit quasiment d’un problème de santé publique. La Ville doit
décider elle-même afin d’obtenir une réponse rapide pour la qualité de vie des
habitants et des commerçants qui sont déjà en grande difficulté.
C’est consternant !

Le 20 AVRIL 2020 - Dossiers de M. l’échevin Hellings concernant dépense pour externalisation du balayage

M. Wauters.- Ce point vise une dépense sur 72 mois de 1,43 million d’euros, don’t 980.000 de prestations. Nous avons déjà abordé en juin 2019 la question de l’externalisation du balayage. Mme Jellab nous a annoncé qu’elle souhaitait modifier ce mode de fonctionnement. Nous sommes un an plus tard, et rien n’a changé. Il s’agit de gros montants et d’emplois que la Ville ne crée pas et ne gère pas. Je le regrette.

Mme Dhont.- Mes questions sont identiques.

M. Hellings, échevin.- La centrale d’achat lance un marché pour deux balayeuses, dont une électrique. Il importe que nous continuions d’investir dans du matériel qui permette à notre Ville de rester propre, surtout après le déconfinement. Il s’agit en l’espèce d’un marché de services qui comprend la fourniture du camion et du personnel pour le soir et le week-end.

Mme Jellab, échevine.- Le présent dispositif a été mis en place bien avant mon arrivée. Le nettoyage de la Ville commence à 6h et finit à 22h, voire minuit. La question se pose des heures supplémentaires. Notre balayeuse arrive en fin de vie et exige donc des réparations fréquentes, ce qui perturbe le service. Nous avons besoin de matériel roulant efficace pour la qualité du service et des conditions de travail de nos agents. Nous privilégions le gaz naturel pour la deuxième balayeuse.

M. Wauters.- Il est évident qu’il faut investir dans la propreté publique et dans des balayeuses. M’avez-vous entendu dire le contraire ? Ce qui m’inquiète, c’est l’externalisation du travail. Vous nous dites que l’objectif est de ne pas augmenter les coûts pour la Ville. En réalité, le budget des prestations n’est pas très élevé. Cela signifie-t-il que le personnel qui travaillera la nuit ou tard le soir ne sera pas payé en heures supplémentaires ? Je trouve cela incorrect. Vous nous aviez annoncé que vous comptiez changer ce système. Or tel n’est pas le cas. Vous préférez recourir à des personnes moins bien payées et sous contrat précaire, plutôt que de proposer des emplois de qualité.

Mme Jellab, échevine.- Je ne comprends pas l’envolée lyrique de M. Wauters. Je n’ai jamais dit que nous exploitions les gens qui travaillaient avec une balayeuse, ni qu’ils travaillaient 20 heures par jour. La Ville n’exploite pas les travailleurs d’autres entreprises.

Le service de la propreté publique occupe 369 personnes, tous les jours de la semaine. Bien sûr, nous pourrions engager plus de personnel, mais nous avons décidé d’externaliser les prestations à certaines heures. Notre personnel a aussi le droit de se reposer le week-end et le soir.

M. Wauters.- Vous pourriez organiser le travail par équipes.

Mme Jellab, échevine.- Nous ne pouvons pas modifier les horaires de travail tels que fixés dans les contrats de nos agents. Nous sommes en discussion. Je ne souhaite pas alourdir encore la charge de travail de nos agents, dont les missions sont extrêmement précieuses pour notre Ville. Nous n’exploitons pas d’autres travailleurs dans le secteur privé.

LE 2 MARS 2020 - Dossier de Mme l’échevine Jellab concernant subside octroyé aux Plaisirs d’hiver pour le tri des déchets

Mme El Bakri.- Ma question porte sur le subside de 25.000 € octroyé aux Plaisirs d’hiver pour le tri des déchets. Il me semble pourtant que le tri des déchets est obligatoire. Je trie mes déchets, mais je ne reçois pas de subsides tous les mois. Au contraire, la Ville a augmenté le montant d’une série d’amendes dans une logique qui consiste à prendre l’argent dans la poche du citoyen. Que couvre exactement ce montant de 25.000 € ?


M. Wauters
.- Mme Debaets et moi-même avions plaidé pour que les Plaisirs d’hiver tendent au zéro déchet. Un montant de 25.000 €, ce n’est pas négligeable. Auparavant, il n’y avait donc pas de tri ?

Le budget des Plaisirs d’hiver ne prévoit-il pas des frais liés au tri des déchets ?

Je note que BME reçoit beaucoup de subsides complémentaires. Au final, combine BM reçoit-il pour l’organisation des Plaisirs d’hiver ?

Mme Barzin.- Qu’existait-il avant en termes de tri ? Le tri des déchets sera-t-il réalisé par du personnel de BM, en sous-traitance ou dans le cadre d’une convention avec Bruxelles Propreté ?

Mme Jellab, échevine.- Le subside dont question constitue une aide à la réalisation du tri pendant les Plaisirs d’hiver 2019. Auparavant, le tri ne se faisait pas pendant l’événement. Depuis cette année, le tri des déchets des commerçants n’est plus pris en charge par le service de la propreté publique. Nous avons demandé à ce que BME l’organise lui-même. La propreté et le tri sont inscrits dans la convention signée par les commerçants depuis des années, mais le tri n’était pas respecté et c’est le service de la propreté publique qui effectuait une collecte non sélective. Le subside de n’y a aucune raison qu’ils viennent sur le territoire de la ville, y occupent du terrain et nous laissent leurs déchets. Nous voulons mieux les responsabiliser.

LE 16 JANVIER 2017 - Question d'actualité de M. Wauters relative aux «conséquences pour la Ville de Bruxelles du nouveau calendrier régional des collectes de déchets»

M. Wauters.-Nous saluons l’instauration d’un nouveau calendrier des collectes de déchets. Toutefois, elle pose problème dans une série de noyaux commerciaux, dont la rue Marie-Christine. En effet, les poubelles, qui étaient auparavant enlevées le soir -cela permettait de nettoyer les rues pour le matin-, le sont désormais en fin de matinée. La saleté amenant la saleté, les rues se retrouvent jonchées de détritus de toutes sortes. Dans la capitale de l’Europe, cette présence permanente de déchets, cette «poubellitude», est inacceptable. J’aimerais donc qu’une réflexion soit menée sur cette question.

Mme Lalieux, échevine.-Ladite réforme apporte un service complémentaire, puisque le citoyen pourra désormais sortir chaque semaine ses sacs jaunes et ses sacs bleus, en plus d’un sac orange. Un temps d’adaptation sera nécessaire pour que la population comprenne bien la nouvelle organisation des collectes.

Je rappelle que tout commerçant doit conclure un contrat privé avec l’Agence Bruxelles-Propreté ou un autre prestataire agréé, et qu’il peut demander que la collecte ait lieu à un autre moment.

Les poubellesdes commerces sont un problème récurrent sur la rue Marie-Christine, qui ne date pas de la présente réforme et qui donne lieu à de nombreux contrôles. Nous avons distribué des dépliants informatifs. Il n’y a plus de collecte du soir sur le territoire de la Région, sauf dans le Pentagone où les commerçants ont négocié un service spécifique payant.

S’agissant de la rue Marie-Christine, j’ai demandé à mes médiateurs de me remettre un rapport complet. Il faudra également que les commerçants se mettent en règle et concluent un contrat pour la collecte de leurs poubelles. Nous analysons la situation quartier par quartier, mais la loi devra être respectée conformément à l’ordonnance adoptée il y a huit ans.

Pendant le mois de janvier, nous avons décidé de ne pas ramasser les poubelles sorties au mauvais moment. Des autocollants sont appliqués sur les sacs pour sensibiliser les personnes concernées aux heures de dépôt prévues par le règlement. Nous travaillerons avec le comité des commerçants de la rue Marie-Christine pour améliorer la situation de cette artère et sensibiliser la population. Pendant un mois, un agent sera chargé à plein temps d’étudier la mise en œuvre de ladite réforme.

M. Wauters.-Je regrette que la Région ait supprimé les collectes du soir.

LE 24 JUIN 2013 - L'installation de poubelles rigides comme dans d'autres communes bruxelloises

M. Wauters.– Des communes bruxelloises, dont Auderghem, Forest, Woluwe-Saint- Pierre, Watermael-Boitsfort, souhaitent instaurer un système de poubelles rigides pour protéger les sacs des prédateurs.

Pouvez-vous me confirmer que la pertinence d’un tel système dans des lieux comme Haren ou le Bois de la Cambre est en cours d’analyse ? Une décision officielle a-t-elle été prise ? Quels sont les quartiers visés, le cas échéant ? Dans certains quartiers commerciaux ou plus difficiles, un tel dispositif ne serait-il pas souhaitable ?

Réponse du Collège

Mme Lalieux, échevine.- Un projet pilote a effectivement été lancé à Auderghem. Il proposait aux habitants d’acquérir une poubelle privée pour y déposer les sacs. La Région a accepté qu’Auderghem modifie son règlement communal de police à cet effet. Désormais, les habitants sont obligés de protéger leurs propres sacs poubelles. Une sanction administrative de 250 € sera infligée au contrevenant. Cela pose question, car les sacs poubelles sont de plus en fragiles et un habitant qui ne pourrait pas protéger son sac dans son domicile courrait donc le risque de se voir infliger une amende. Selon moi, la commune d’Auderghem est allée fort loin…

À Bruxelles, nous pourrions offrir aux habitants de certains quartiers la possibilité d’utiliser une poubelle rigide, sans couvercle, mais à la condition qu’elle ne soit pas laissée toute la semaine sur la voie publique !

Je rappelle que la Région oblige tout commerce à conclure un contrat avec l’Agence Bruxelles-Propreté ou une autre firme pour faire enlever ses poubelles. Le problème réside dans le fait que la Région ne contrôle pas le respect de cette obligation, alors que cela relève de Bruxelles Environnement aux termes de l’ordonnance. Actuellement, c’est la commune qui assure un tel contrôle. Précisons que les gros conteneurs doivent, eux aussi, être rentrés : ils ne peuvent pas être laissés sur la voie publique. Le système de poubelles rigides est donc plus complexe à mettre en œuvre dans les quartiers plus denses.

M. Wauters.– Ma question portait davantage sur la possibilité d’adopter un système de conteneurs mis à la disposition des habitants pour déposer leurs sacs.

LE 27 MAI 2013 - Proposition de motion introduite par M. Wauters intitulée « Bruxelles plus propre »

M. Wauters. – La Ville de Bruxelles, capitale de la Belgique et de l’Europe, se doit de poursuivre ses efforts en vue de devenir plus belle, plus propre et plus conviviale pour ses habitants.
L’état de propreté d’une ville doit constituer un souci permanent pour les autorités publiques. Il est établi que la bonne gestion de la propreté publique d’une ville contribue directement à une meilleure qualité de vie pour ses citoyens. Force est de constater que les efforts consentis par les autorités publiques de la Ville n’ayant pas porté suffisamment leurs fruits, il est nécessaire de prendre des mesures complémentaires en vue de rendre Bruxelles plus propre. Nous ne critiquons donc pas la gestion passée, mais nous constatons simplement que Bruxelles n’est pas propre.
Notre groupe demande au Collège des Bourgmestre et Échevins de la Ville de mettre en place un « Plan Bruxelles plus propre » comprenant, notamment, les mesures générales suivantes, proposées par les habitants et les membres de notre section locale :
– établir un monitoring actualisé de la propreté de tous les quartiers de la Ville ; – réaliser une évaluation annuelle soumise au Conseil communal de l’état de la propreté de chaque quartier de la Ville ;
– développer un dialogue permanent entre la Ville et la Région ;
– intensifier le dialogue avec les communes limitrophes, notamment avec la commune d’Anderlecht, sur la propreté des alentours de la gare du Midi, porte d’entrée de Bruxelles ;
– développer un système de nettoyage à l’eau systématique, comme cela se fait à Barcelone ou à Paris, des rues de notre capitale, notamment dans la zone Unesco ou certains quartiers plus sensibles à la malpropreté (Marolles, Anneessens, Laeken centre, les noyaux commerciaux,…), par exemple en puisant l’eau du canal après traitement de cette dernière ;
– faire en sorte que les poubelles à proximité des arrêts de bus soient vidées tous les jours ;
– augmenter le nombre de poubelles publiques et de bulles à verre enterrées dans tous les quartiers, et placer systématiquement à proximité desdites bulles des poubelles publiques destinées à y jeter les contenants utilisés ;
– mettre en place, en complément des brigades mixtes existantes qui assurent une présence habituelle sur l’ensemble du territoire de la Ville, une « Brigade verte de quartier » qui assurerait une présence intensive, tant préventive que répressive, ciblée sur un seul quartier pendant un mois et qui changerait de quartier tout au long de l’année. Elle serait omniprésente, garantirait une meilleure visibilité à l’action des services de propreté et enverrait un message clair aux habitants. Ce système permettrait de scruter 12 quartiers plus problématiques de la Ville ;
– mettre en place un système de ramassage d’encombrants gratuit une fois par an à domicile, complémentaire au système actuel de ramassage des encombrants par quartier ;
– organiser et contrôler plus efficacement le travail de nettoyage des équipes sur le terrain, notamment en utilisant les scooters électriques de la Ville ou en en achetant de nouveaux afin de permettre aux brigadiers de faire des inspections efficaces ;
– réfléchir à l’installation de déchetteries communales par quartier et de déchetteries itinérantes ;
– réparer immédiatement les fresques du parcours BD, vitrine de Bruxelles, dont la fresque Astérix endommagée depuis plusieurs mois, y enlever systématiquement les tags et procéder à un nettoyage journalier le long du parcours ;
– placer des caméras de surveillance dans les Marolles sous les ponts de la jonction Nord-Midi afin d’augmenter la sécurité et la surveillance de cette zone ; y placer des panneaux « interdiction d’uriner » et procéder à un nettoyage systématique à l’eau et avec des produits désodorisants ;
– vider davantage les poubelles publiques se trouvant à proximité des bulles à verre de la place des Gueux dans le quartier Schuman, et procéder à l’ensevelissement de ces bulles à verre ;
– installer des poubelles publiques à proximité des bulles à verre se trouvant à Neder- over-Heembeek, De Wand et Laeken, notamment le long de l’avenue des Pagodes ;
– procéder, sur le boulevard du Midi en direction de la porte de Halle, à un ramassage systématique des déchets qui s’amoncellent le long des arbres ;
– supprimer ou nettoyer le bac à sable du parc Fontainas.
La « brigade verte » pourrait avoir un effet positif à condition que les opérations soient récurrentes.

Réponse du Collège

Mme Lalieux, échevine.- Je remercie l’intervenant d’affirmer qu’il ne critique pas l’action menée par la majorité pendant 6 ans. Car j’ai entendu un ancien échevin cdH affirmer le contraire sur Télé Bruxelles pendant 13 minutes, avec des mots marqués par la contradiction d’un groupe qui a toujours soutenu notre politique pendant des années. Je l’ai aussi entendu affirmer que les ouvriers de la commune étaient bien trop nombreux et qu’il fallait motoriser le service. Je rappelle à cet échevin sortant qu’en 2006, la Ville possédait 16 aspirateurs électriques, dont 8 obsolètes et défectueux, et que nous en avons aujourd’hui 38 en ordre de marche. L’emploi a Bruxelles est important, comme le rôle de ses balayeurs. Je revendique donc les 120 agents que nous avons engagés ensemble sous la précédente législature, car ils réalisent un travail remarquable que des machines ne pourraient pas mener à bien. Monsieur Mampaka, je ne souhaite pas licencier 100 personnes pour les remplacer par des machines !

J’en reviens à la proposition de motion du groupe cdH. La propreté est une priorité, je partage cet avis.

S’agissant d’une évaluation annuelle de l’état des quartiers, je demande déjà à mes services de relever les plaintes et d’en débattre dans le cadre des comités de quartier, cela tous les six mois. Une évaluation directe et participative avec les habitants existe donc.

Le dialogue entre Ville et Région n’a jamais été idéal, mais il existe toutefois par le biais du comité de pilotage et des réunions trimestrielles. J’espère qu’avec la réforme institutionnelle que huit partis, dont le vôtre, ont signée, ce dialogue sera renforcé. Quant à la concertation avec les communes limitrophes, je suis la seule à avoir créé des groupes de travail pour le Mont des Arts. Pendant près de 20 ans, il a été couvert de tags. Désormais, les multiples institutions et pouvoirs dont il relève se sont mis d’accord : chacun prend ses responsabilités et les tags ont disparu.

J’ai signé une convention avec Schaerbeek grâce à laquelle des artères comme les rues du Pavillon, Stevenson, Navets, Prince Élisabeth sont correctement nettoyées. Pour le boulevard du Midi, j’ai été la première à lancer une opération avec les communes d’Anderlecht et de Saint-Gilles, ainsi qu’avec la Région, puisque cette voirie est régionale. Nous avons aussi lancé des collaborations avec la commune d’Ixelles. Nul besoin d’une motion pour de telles coopérations.

Vous évoquez le nettoyage à l’eau systématique. Lorsque je suis entrée en fonction, seules la Grand-Place et la Bourse étaient nettoyées à l’eau, cinq jours sur sept. Aujourd’hui, quarante rues sont nettoyées à l’eau, sept jours sur sept (quartiers Saint-Géry et Saint-Jacques, Bourse, alentours de l’Hôtel de Ville…). Nous avons d’ailleurs acquis trois machines Dibo à cette fin.

Dès 2008, j’ai commandé une étude, dont il ressort que la qualité de l’eau du canal est « inadmissible », que les risques de corrosion et d’entartrage des balayeuses sont élevés, que son utilisation pourrait donner lieu à une prolifération microbiologique. Il m’a donc été formellement interdit de pomper l’eau du canal pour nettoyer les voiries.

La Ville de Bruxelles compte 4.482 poubelles sur ses voiries, soit une tous les 100 mètres. Nous satisfaisons ainsi au Plan régional 2013-2017. Elles sont placées aux sorties des écoles et là où les habitants en font la demande. Ce sont les voiries régionales qui manquent de poubelles. Sur l’avenue Louise, par exemple, la Ville a finalement décidé, après un an et demi d’attente, d’en installer elle-même aux arrêts de bus, car ni la STIB ni la Région ne faisaient leur travail. Nous disposons de 246 poubelles neuves en stock et 247 nous seront fournies en juin ; un budget de

100.000 € a été inscrit pour cette acquisition. Sous la précédente législature, toutes les anciennes poubelles ont été remplacées pour faciliter le travail des agents qui ne doivent plus utiliser qu’une seule clé pour les ouvrir.

J’estime qu’il manque réellement de poubelles dans les parcs et nous y remédierons. Si des habitants souhaitent une poubelle près de chez eux, il suffit qu’ils nous le demandent, comme cela fut le cas pour la rue des Pagodes, et nous ferons le nécessaire dans les deux mois. Inutile de proposer une motion pour ce faire.

J’en viens aux bulles à verre enterrées. Cette compétence relève de la Région. La Ville de Bruxelles est privilégiée, puisqu’elle compte trois de ces bulles à verre ; cinq nouveaux sites ont été proposés à la Région, dont la rue des Minimes, la place Sainte- Catherine, la rue Jean Sobieski et Paroisse, notamment.

Vous mentionnez la prévention, la répression et la taxation. Plus de 30.000 taxes ont été infligées en matière de propreté publique au cours des six dernières années, dont 5.888 en 2012.

Les brigades mixtes police / services de la propreté n’existaient pas avant ma prise de fonction. En 2007 déjà, nous avons lancé un plan de lutte contre les incivilités avec le Bourgmestre. Le cdH a soutenu ma démarche, mais nous n’avons pas eu besoin de motion pour ce faire.

Voici quelques exemples d’intervention : à Haren, les 23, 24 et 25 avril, une planque a été organisée au Pré-aux-Oies ; dans le quartier des squares, des opérations continues avec les forces de police ont été menées ; dans le centre-ville, 60 élèves policiers ont participé à une opération qui s’est conclue par 129 taxes infligées en 4 heures. Nous adaptons le type d’intervention de la police aux problèmes rencontrés dans les quartiers.

Vous demandez trois ramassages annuels d’encombrants au lieu de deux. Je rappelle que les personnes qui ne peuvent pas se déplacer n’ont qu’à remplir un formulaire et fixer rendez-vous pour que leurs encombrants soient enlevés à leur domicile. Nous n’enregistrons pas de plaintes en la matière. Le ramassage porte-à-porte a été interrompu par mon prédécesseur, car les habitants des autres communes en profitaient pour se débarrasser de leurs encombrants.

Je suis au regret de vous annoncer qu’il n’y aura pas de déchetterie communale. En effet, l’accord régional, que le cdH a signé il y a moins d’une semaine, régionalise toutes les déchetteries, et c’est une bonne chose.

Les fresques du parcours BD sont gérées par Mme Persoons.

Un plan communal prévoit déjà l’installation de 235 caméras.

Les affiches « Interdiction d’uriner » ne font qu’inciter les gens à le faire… Il nous a semblé plus pertinent de créer un réseau de toilettes et d’urinoirs publics. Votre proposition m’a fait sourire…

Les voiries sous les ponts de la jonction Nord-Midi sont balayées tous les jours et nettoyées à l’eau les jours de semaine.

Sur la place des Gueux, les poubelles sont vidées trois fois par semaine. Selon mes médiateurs et comités de propreté, aucune plainte n’a été déposée à ce sujet. Il est inutile que ce point fasse l’objet d’une motion : il suffisait de le signaler à mes services. Sur la rue des Pagodes, les dernières poubelles ont été installées en février 2012. S’il en faut davantage, dites-le moi. Le boulevard du Midi est une voirie régionale. Interpellez le ministre compétent sur cette question. Le nombre de plaintes relatives au parc Fontainas a baissé. Ce dernier sera prochainement réaménagé.

Je propose donc de ne pas soutenir votre motion.

Je partage votre souhait de rendre propre la Ville de Bruxelles, mais votre motion n’apporte rien aux politiques que nous développons. Je le répète, si vous avez des remarques à nous communiquer, envoyez-nous un petit courrier et le problème sera rapidement résolu.

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